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Non, je ne suis pas un trou de fesse ! Et je sais ce que c’est les contents, d’abord !
– Les contents ? demande Timy, perdu.
– Ben oui, les homosexuels, comme Jamie. Les contents, ça s’appelle aussi… T’es vraiment bête, Timy ! Moi je sais, l’oncle de Maguy, Andrew, il est content aussi. Il préfère les garçons.
Un silence règne sur la table alors que nous la dévisageons tous.
Soudain Florian éclate d’un rire tonitruant.
– Tu veux dire gay, ma puce !
– Ah ben, oui, c’est ça ! C’est pareil !
Afficher en entier«–Papa ? Pourquoi tu souris ?
Franchement je n’en sais rien. Je devrais plutôt trembler de peur et me frapper la tête avec cette poêle.
Florian. J’ai embrassé Florian hier soir. Caché au fond de la cour, comme un ado qui offre son premier baiser.
Mais c’était exactement ça, en fait. Le premier baiser qui avait vraiment du sens »
Afficher en entier"Love me dans le Cambouis"
Ce type me terrasse dans tous les sens. Plus il approche et plus je me sens revivre. Il est ma dope, ma dose d’énergie. Le meilleur remède au mal qui me calcine l’âme. Mon stimulateur de libido. Ma petite pilule bleue. Et si je ne me retenais pas…
Afficher en entier– Tu veux te faire monter par un cow-boy ? plaisanté-je pour ne pas laisser paraître ma soudaine timidité, en replaçant mon Stetson sur mon crâne, faisant suite à sa demande.
Lentement, dans un geste scandaleusement bandant, il écarte les cuisses alors que je me trouve déjà installé entre elles, assis sur mes talons.
– Tant qu’à être chevauché pour la première fois, autant que ce soit par un habitué du rodéo !
Afficher en entier– Ne crois pas que tu vas t’en tirer à si bon compte, monsieur le pompiste… Si j’osais, je te demanderais d’enfoncer ton pistolet dans mon réservoir, mais je pense que le graveleux n’est pas de bon ton ce soir. Alors, pour faire simple… Fais-moi l’amour, Cal. Prends-moi…
Afficher en entierContre toute attente, alors que je pensais que j’aurais besoin de me retenir de vomir si un tel moment arrivait un jour, je me prends à appréhender avec délice chaque baiser suivant. Il ronronne en rampant sur moi, y prenant visiblement du plaisir.
Avec sa douceur et sa sincérité, il fait plus que simplement l’amour. Il me réconcilie avec moi-même. Après avoir battu trop vite, puis manqué de s’arrêter, mon cœur fond à présent, devant tant de tendresse et de beauté.
La beauté de ses gestes, celle de son corps sur le mien. Celle de son cœur. Celle de notre couple et nos corps emmêlés l’un à l’autre…
Afficher en entierNous nous fixons un moment, puis comme aimantés nous finissons lèvres contre lèvres, enlacés, à effacer à coups de baisers le passé qui fait souffrir. Les cicatrices qui calcinent l’esprit. Les bobos de nos âmes.
Afficher en entier– Peux-tu me passer le plat de bacon, Cal ?
Jamais mon nom n’a sonné autant sexy que sur ses lèvres. La canicule s’en prend à mes sens. Je suis certain de transpirer de l’intérieur.
Afficher en entierLa route déserte de ma vie, je ne l’ai suivie que pour cet instant. Ce moment durant lequel un homme parfait oublie tout ce qu’il pense devoir être pour moi. Simplement pour m’embrasser dans une salle déserte, au milieu de la terre rouge et aride dans laquelle nous perdons nos âmes.
Afficher en entierFlorian, ma salopette de travail enfilée jusqu’à sa taille, les manches nouées autour de ses hanches, torse nu, la peau parfaite légèrement luisante, les abdos tachés de suie noirâtre, penché sur le capot de sa future voiture, une éponge à la main.
Je vais finir par mourir d’une désertion massive de mon capital sanguin vers un seul muscle de mon corps. Mon cœur risque la non-irrigation à tout moment avec un mec pareil dans les parages !
J’ai l’impression qu’à cet instant précis, les muscles de mon sexe se transforment progressivement en os, tellement je le sens dur et inflexible sous mon caleçon.
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