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Extrait ajouté par Armony22 2017-11-15T14:49:57+01:00

Elle obligeait ses victimes à se livrer à un am stram gram diabolique, en sachant pertinemment que le tireur souffrirait au final beaucoup plus que la victime.

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Extrait ajouté par Armony22 2017-11-15T14:46:32+01:00

Le désespoir était plus facile que l’espoir. L’espoir était cruel car il lui promettait des choses qu’elle craignait de ne plus jamais connaître : l’amour, la chaleur, le confort, le bonheur.

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Extrait ajouté par Armony22 2017-11-15T14:37:28+01:00

Ensemble vous devez décider qui vivra et qui mourra. Seule la mort vous permettra de vous libérer. Il n'y a pas de victoire sans sacrifice.

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il y a d'innombrables moments dans la vie de tout les jours où il faut décider entre s'ouvrir et s'enterrer bien profondément. En amour, au boulot, au sein de sa famille, avec ses amis, il y à des moments où il faut décider si on prêt à révéler notre personnalité.

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Extrait ajouté par Khiad 2016-08-08T20:20:23+02:00

Les meurtres en série sont rares et quand il y en a, ça a tendance à être un véritable carnage. Une explosion de colère destructrice qui s’éteint rapidement. Là, le niveau d’attention et de planification qui présidait à ces meurtres, c'était du costaud. Même si aucun flic ne le reconnaîtrait jamais, ce genre de crimes est profondément déstabilisant. Il vous donne l'impression que votre expérience ne sert à rien, que votre instinct est faussé, votre formation pitoyablement inadaptée. Ce genre de crimes brise le système qui préserve votre foi.

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La confiance est une chose fragile : difficile à gagner, facile à perdre.

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Extrait ajouté par Sara-Rose 2018-09-06T13:53:36+02:00

C'est marrant mais quand on sait qu'on va faire quelque chose de mal, tout semble aussitôt aller beaucoup mieux. On se sent grisé, euphorique, libre.

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Extrait ajouté par Adam_A 2023-11-30T13:20:29+01:00

La femme hurla de douleur, puis se tut. Sur son dos se dessinaient des traînées violâtres. Jake brandit de nouveau la cravache et l’abattit dans un claquement. La femme s’arc-bouta, poussa un cri et lança :

« Encore. »

Elle disait rarement autre chose. Elle n’était pas du genre bavarde. Pas comme certains de ses clients. Les administrateurs, les comptables et autres employés de bureau embourbés dans des relations platoniques ne pensaient qu’à parler, qu’à être aimés par l’homme qui les frappait pour de l’argent.

Elle, c’était différent : un livre fermé. Jamais elle ne mentionnait comment elle avait découvert Jake. Ni pourquoi elle venait. D’une voix claire, elle

énonçait sèchement ses instructions – ses besoins – puis lui demandait de s’y mettre.

Il commençait toujours par lui attacher les poignets. Deux lanières en cuir cloutées bien tendues de façon à ce que ses bras soient plaqués contre le mur. Des chaînes de chevilles en fer lui maintenaient les pieds au sol. Ses vêtements étaient bien rangés sur la chaise mise à disposition et ainsi, debout, enchaînée, en sous-vêtements, elle attendait la punition.

Il n’y avait pas de jeu de rôle, pas de « pitié, ne me fais pas de mal,

Papa », ni de « je suis très, très vilaine ». Elle voulait simplement qu’il la frappe. Par certains côtés, c’était un soulagement. Tous les boulots deviennent routine au bout d’un moment, alors c’était agréable de ne pas avoir à se plier aux fantasmes de gens tristes qui se rêvent victimes. En même temps ce refus qu’elle lui opposait d’entamer une véritable relation

était frustrant. L’élément le plus important de toute rencontre SM, c’est la confiance. Le soumis a besoin de savoir qu’il est entre de bonnes mains, que son maître connaît sa personnalité et ses désirs et qu’il est en mesure de lui fournir une expérience épanouissante selon des termes qui conviennent aux deux parties. Sans ça, on glisse vite dans l’agression, voire les sévices, or Jake n’était pas du tout là-dedans.

Alors il procédait par petites touches : une question par-ci, un commentaire par-là. Et avec le temps, il avait deviné les grandes lignes :

elle n’était pas originaire de Southampton, elle n’avait pas de famille, elle approchait la quarantaine et s’en contrefoutait. Leurs sessions lui avaient

également appris que son truc, c’était la douleur. Le sexe n’avait rien à voir là-dedans. Elle ne voulait pas qu’on l’excite ni qu’on l’émoustille. Elle voulait être punie. Sans jamais aller trop loin, les coups étaient d’une violence implacable. Elle avait le corps pour les supporter – grande, musclée, diablement tonique – et les vestiges d’anciennes cicatrices trahissaient qu’elle n’était pas novice dans le milieu SM.

Pourtant, malgré toutes ses investigations, toutes ses questions soigneusement formulées, il n’y avait qu’une seule chose dont Jake était sûr

à son sujet. Une fois, alors qu’elle se rhabillait, sa carte avait glissé de la poche de sa veste. Elle l’avait ramassée en un éclair, croyant qu’il n’avait rien vu. Erreur. Lui qui pensait cerner assez bien les gens, il en était resté

comme deux ronds de flan. Sans cette carte, jamais il n’aurait deviné

qu’elle était flic.

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Extrait ajouté par Adam_A 2023-11-30T13:19:54+01:00

Sam dort. Je pourrais le tuer là, maintenant. Son visage n’est pas tourné

vers moi : ce ne serait pas difficile. Se réveillerait-il si je bougeais ?

Essaierait-il de m’arrêter ? Ou serait-il simplement soulagé que ce cauchemar finisse ?

Je ne peux pas penser des choses pareilles. Il faut que j’essaie de me rappeler ce qui est vrai, ce qui est bon. Mais quand on est prisonnier, les jours paraissent sans fin et l’espoir est le premier à mourir. Je me creuse la tête en quête de souvenirs joyeux susceptibles de repousser les idées noires : ils sont de plus en plus durs à convoquer.

Nous ne sommes là que depuis dix jours (onze ?), et pourtant la vie normale ressemble déjà à un souvenir lointain. On faisait du stop après un concert à Londres quand c’est arrivé. Il pleuvait des cordes, plusieurs voitures nous avaient déjà dépassés sans même nous jeter un regard.

Trempés jusqu’aux os, on s’apprêtait à retourner à l’abri quand une camionnette a fini par s’arrêter. À l’intérieur, il faisait chaud, il faisait sec.

On nous a offert du café venant d’une bouteille Thermos. Sa seule odeur a suffi à nous revigorer. Au goût, c’était encore meilleur. Nous n’avions pas conscience que ce serait notre dernière gorgée de liberté.

Quand je suis revenue à moi, j’avais la tête comme une casserole. Une croûte de sang sur les lèvres. Fini la camionnette douillette. J’étais dans un endroit glacial, obscur. Étais-je en train de rêver ? Derrière moi, un bruit m’a fait sursauter. Ce n’était que Sam qui se relevait en titubant.

On avait été dépouillés. Dépouillés et largués. Laborieusement, j’ai avancé en me tenant aux parois qui nous entouraient. Des carreaux froids, durs. J’ai percuté Sam et je l’ai étreint une seconde, inhalant cette odeur que j’aime tant. Cet instant passé, l’horreur de la situation nous a frappés.

On était dans une fosse à plongeon. Délaissée, mal aimée, elle avait été

privée de ses plongeoirs, de ses panneaux, même de ses marches. Tout ce qui pouvait être récupéré l’avait été. Ne restait qu’un bassin profond et lisse, impossible à escalader.

Ce putain de monstre écoutait-il nos cris ? Probablement. Car quand on a fini par se taire, c’est arrivé. Un portable sonnait : durant une seconde merveilleuse, on a cru à l’arrivée des secours. Ensuite on a vu l’écran du téléphone éclairé sur le sol du bassin. Sam n’a pas bougé, alors j’ai couru.

Pourquoi moi ? Pourquoi fallait-il toujours que ce soit moi ?

« Bonjour Amy. »

À l’autre bout du fil, la voix était déformée, inhumaine. J’avais envie d’implorer pitié, d’expliquer qu’il s’agissait d’une terrible erreur, mais le fait qu’on connaisse mon nom m’a vidée de toute conviction. Comme je ne répondais pas, la voix a enchaîné, implacable, froide :

« Est-ce que tu veux vivre ?

— Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que vous nous av…

— Est-ce que tu veux vivre ? »

Pendant une minute, impossible de répondre. Ma langue refuse de m’obéir. Ensuite :

« Oui.

— Par terre, à côté du téléphone, tu trouveras un flingue. Il y a une balle dedans. Pour Sam ou pour toi. C’est le prix de votre liberté. Vous devez tuer pour vivre. Est-ce que tu veux vivre, Amy ? »

Impossible de parler. J’ai envie de vomir.

« Alors, oui ou non ? »

On raccroche. Et là Sam demande :

« Qu’est-ce qu’ils ont dit ? »

Sam dort à côté de moi. Je pourrais le faire. Là, maintenant.[spoiler][/spoiler]

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Son supplice ne faisait que commencer. Car comme Marianne ne le savait que trop bien, la paix n'existe pas pour ceux qui ont versé le sang de leurs proches. A son tour, à présent, de vivre avec cette tache.

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