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« J avais eu l espoir. Pendant un bref instant, pendant quelques semaines, l espoir était entré dans ma vie. Mais je l avais perdu à nouveau, et cette chute était bien plus dure que toutes les fois précédentes. Je savais que Grim, mon espoir, serait incapable de me retrouver cette fois-ci. »
Arianna
Afficher en entierSans rien ajouter, il nous tourna le dos et marcha vers la maison en rondins, sortant deux flingues de l’arrière de son jean. Il tira une première fois sur sa droite, et une ombre tomba au sol. Un second tire, et un homme chuta du toit. Au troisième tir, on le vit sursauter et reculer d’un pas, mais quelques secondes plus tard, il avançait de plus belle.
Afficher en entierGrim
Qui sont les cons qui trouvent l’Italie géniale ? Personnellement, il m’avait fallu seulement trois mois pour en avoir ras-le-bol de leurs nanas folles dingues, de leur bouffe naturelle qui a un goût de foin, et je ne parle même pas de leur langue qui doit automatiquement finir par un « o » ou un « a ». Sérieusement, il y a d’autres syllabes dans l’alphabet. Et c’est quoi ces prénoms ? Je jure avoir rencontré au moins vingt « Paolo » et quarante « Marco ».
Je regrettais mon Amérique et sa malbouffe trafiquée. J’avais grandi avec des produits non naturels, ici même le beurre avait un goût étrange. De… beurre sain. Dégueulasse.
Assis à la terrasse d’un café, j’attendais que Nix me rejoigne en buvant un concentré de café dans une mini tasse, parce qu’ici, bien sûr, même le café est différent. Aucun gâteau pour aller avec, les muffins et autres, inconnus au bataillon. Il y avait des gressins, et des gâteaux aussi secs que de la paille pour les courageux. Une boulangerie était une boulangerie : du pain, des gressins, et rien d’autre.
J’étais perdu dans le trou du cul du monde, et je n’avais pas ma dose journalière de sucre dans le sang. Si on ne se bougeait pas à régler cette affaire, j’étais prêt à faire sauter la moitié de cette foutue ville pour rentrer chez moi.
- Yo !
Je me tournai vers Nix qui arrivait, un grand sourire aux lèvres. Une chose était sûre, l’Italie lui réussissait bien à lui. Particulièrement les italiennes.
- Salut. Alors, quoi de neuf ?
Il s’installa sur une chaise face à moi et fit signe au serveur de lui envoyer un café.
- On a réussi à rencontrer la famille, enfin !
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