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INTRO:

« Le péril sous-marin est la seule chose qui me fit réellement peur pendant la guerre. »

Winston Churchill (Premier Ministre Britannique 1940–1945)

Durant l’été 1940, l’Armée allemande ravagea l’Europe Occidentale. Après avoir conquis la France, les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg en moins de deux mois, l’empire Britannique était la prochaine cible d’Hitler, mais la Royal Air Force avait gagné le contrôle du ciel durant la bataille d'Angleterre, rendant l’invasion trans-Manche impossible. La nouvelle stratégie d’Hitler était un lent étranglement : bombarder les villes anglaises et cibler les lignes de réapprovisionnements les plus vulnérables.En absence d’alliés Européens, l’Empire Britannique devait se faire approvisionner par bateau du carburant, des armes et plus de la moitié de sa nourriture à travers l’Atlantique, en provenance du Canada et des Etats-Unis.

Mais les cargos à petite vitesse étaient des proies faciles pour les sous-marins allemands, communément appelés U-boots.

En avril 1941, plus de neuf cents navires citernes et cargos britanniques se trouvaient au fond de l'Atlantique. Les U-boats coulaient les navires plus rapidement que la Grande-Bretagne ne pouvait en reconstruire. Si les sousmarins n’étaient pas arrêtés, la population britannique allait mourir de faim.

Chapitre1:

Samedi 20 Avril 1941

Marc Kilgour sauta d’un avion, parcouru la campagne sur une vieille moto Triumph, tira en plein cœur d’un mannequin en paille avec un fusil sniper, étudia la procédure à suivre pour fixer des mines à ventouses sur la coque d'un bateau, survécu à l'état sauvage en mangeant des baies et de la viande d'écureuil, bourra de dynamite des rats morts, nagea dans des lacs congelés et subit des spasmes jusqu'à ce qu'il soit si rapide et si fort qu'aucun garçon de treize ans n'était susceptible de lui arriver à la cheville.

Mais l'entraînement ne sert à rien si vous perdez la tête, et Marc se sentait mal à l'aise. Il était accroupi dans le canot biplace, avec un pantalon humide, une rame reposant entre ses jambes et le commandant Charles Henderson assis derrière lui.

Il était près de minuit par une nuit sans lune - le genre de nuit assez sombre pour infiltrer par bateau la France occupée.

La mer était calme, l’air mordant et le Black-out sur les côtes françaises lesrendaient invisibles. Marc et Henderson auraient pu être à une cinquantaine de mètres du rivage comme à un millier. Ils avaient été formés pour se parachuter en France occupée, mais le RAF avait refusé de détacher des bombardiers prisés pour le travail d'espionnage. Un rapide lance-torpilles pour le long voyage sur la côte ouest de la France aurait pu être la deuxième meilleure possibilité, mais la Royal Navy n'était pas non plus très disposée. Et finalement ils avaient fait le voyage de deux jours de Porth Navas Creek à Cornwall à bord de Madeline, un vieux remorqueur à vapeur français destiné aux travaux portuaires plutôt qu’à la mer ouverte. Leur canot était un bateau de plaisance qui avait passé des années suspendu au plafond dans une brocante de Cambridge, avant d'être découvert par Henderson, qui avait corrigé sa coque en tissu avec de la colle de poisson et des morceaux debâche de charbon.

Le reste de l’équipement n’était pas meilleur. L'émetteur radio était une machine peu fiable. Deux fois le poids des ensembles les plus récents, il abaissait le canot dangereusement bas dans l'eau compromettant la quantité de matériel qu'ils pouvaient porter. Henderson en avait fait toute un foin, mais l'Angleterre se battait seule contre un empire nazi et CHERUB n'était pas la seule unité à se retrouver avec des restes.

- T’es tendu ? demanda doucement Henderson, pendant que sa rame se faisait couper par une vague.

- Un petit peu, dit Marc.

Henderson était la seule chose qui donnait confiance à Marc. Il était l'homme imparfait: buveur, coureur de jupons, un tire au flanc colérique qui se frottait à des collègues plus âgés se dirigeant vers la mauvaise direction. Mais comme certains hommes se tournent vers le génie lorsque vous leur donnez un ballon de football, ou lorsque vous leur demander de résoudre un problème de maths, Henderson avait un don pour l'espionnage. Il étaittotalement sans pitié, capable de parler les cinq principales langues européennes avec une large palette d'accents, et il avait une faculté magiquepour inventer des opérations concrètes et sophistiquées.

- Est-ce que tes jeunes yeux te permettent de voir quelque chose que je ne puisse voir? demanda Henderson.

Marc plissa ses yeux, mais il pouvait à peine voir au-delà de la proue du bateau.

- Que faire si la marée nous emporte hors de notre route demanda-t-il.

Enfin ce que je me demande c’est si vous êtes encore en train de ramer dans la bonne direction? Vous voulez que je prenne un compas ?

Henderson rit avec retenue.

- Tu n’as pas grande confiance en mes compétences nautiques, n'est ce pas? Écoute les goélands. Sont-ils de plus en plus bruyant ou de moins en moins?

- De plus en plus bruyant, répondit Marc, se rendant compte que les mouettes vivaient dans des colonies à terre.

Marc se sentait stupide: il était aveugle dans la nuit, mais Henderson avait usé de ses autres sens pour naviguer.

- Rusé comme un vieux singe, n’est tu pas? dit Marc avec aplomb.

Une masse sombre surgit devant la proue. Marc passa les avirons à l'avant du canot, puis poussa fort contre les rochers sortant de l'eau.

Tandis que le bateau penchait, le bord de la toile se débarrassa de ses crampons. Henderson se jeta pour contrebalancer sur le côté, mais le canot était si lourd que cela ne suffit pas à empêcher l'eau d’entrer sur le côté. Marc jeta sa rame et réussit à saisir une ancienne boîte de peinture utilisée pour

écoper le bateau de fortune.

Lorsque la vague les frappa, il fut renversé au sol et le niveau d’eau dans la coque dépassa le niveau de la ligne de flottaison commerciale.

Juste derrière, Henderson essaya de pousser le bateau au large des rochers avec sa rame. L'extrémité arrière dérivait, mais la proue était empalée sur quelque chose. Marc écopait rapidement, pourtant le niveau d’eau continuait d'augmenter. De plus comme l’eau ne venait pas du côté, cela ne pouvait signifier qu'une chose…

Pour voir la mauvaise traduction de Google Traduction sur le chapitre 2 allez sur le forum,actualité Litteraires, puis Cherub.

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Sunday 20 April 1941

Marc Kilgour had jumped out of aeroplanes, belted around the countryside on an old Triumph motorbike, shot a straw dummy through the heart with a sniper rifle, studied the correct procedure for attaching limpet mines to the hull of a boat, survived in the wild on berries and squirrel meat, stuffed dead rats with dynamite, swum freezing lakes and done physical jerks until he was as fast and strong as any thirteen-year-old was likely to get.

But training counts for nothing if you lose your head, and Marc felt uneasy squatting in the two-man canoe with damp trousers, an oar resting between his legs and Commander Charles Henderson seated behind.

It was near midnight on a moonless night - the only kind dark enough to infiltrate occupied France by boat.

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Marc observait les trois silhouettes qui approchaient sur la route étroite. Michel et Olivier souriaient comme des enfant qui viennent de déposer une crotte de chien dans la boite aux lettres d'une vielle dame acariâtre.

-Tout s'est bien passé? demanda Marc.

-Pour l'instant,répondit Henderson. Mais il est inutile de trainer dans les parages. ces détonateurs à retardement ne sont pas très précis. Ils pourrait très bien S'activer d'ici une demi-heure.

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