Extraits

Tyson s'arrêta devant leur canapé et tordit ses grosses paluches. Son gros œil marron exprimait une vive inquiétude.

- Ella a peur, dit-il.

- P... p... plus de bateau, marmonna la harpie en tirant furieusement sur ses plumes. Le Titanic, le Lusitania, le Pax... bateaux pas bons pour les harpies.

Léo plissa les paupières. Il regarda Hazel, assise à côté de lui, et demanda :

- Je rêve ou cette volaille vient de comparer mon bateau au Titanic ?

- Percy, voyager en Méditerranée, c'est carrément un autre niveau sur l'échelle du danger. Elle est interdite aux demi-dieux romains depuis des siècles. Aucun héros en pleine possession mentale ne s'y risquerait.

- Ben c'est bon, alors ! (Léo pointa le nez au-dessus de sa roue crantée, souriant jusqu'aux oreilles.) Vu qu'on est tous cintrés !

Ce qu'ils avaient vu était trop fort. L'océan tout entier se soulevait sous eux, et pour la première fois Léo eut le sentiment qu'ils étaient complètement à la dérive.

-Bonjour, Hazel Levesque, dit'il d'une voix âpre.

l'enjolementt agissait sur Percy.Il pitina sur placeavec indecision.

-Je...je vais l'assommer

-Ah,excuse-moi(Piper sourit.)Je ne te parlais pas.

Blackjack se cabra et abattit un sabot sur la tete de Percy qui s'effrondra sur la chaussee,a cote de Jason

-par les dieux!(Piper courut aupres des deux garcons.)

Tu ne l'as pas tue,Blackjack,dis-moi

Le pegase renacla.Piper ne parlait pas le cheval,mais elle supposa qu'il disait quelque chose comme:<< Je t'en prie.Je connais ma force.>>

Annabeth eut peur que sa mère ne surgisse soudain et ne la punisse en lui infligeant une malédiction terrible. La première leçon qu'apprenait tout enfant d'Athéna se résumait à : Maman est la plus forte en tout et il ne faut jamais, au grand jamais, suggérer le contraire.

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Percy en avait ras la tasse, de l'eau.

S'il le disait tout haut, il se ferait sans doute renvoyer de chez les scouts marins de Poséidon, mais tant pis.

Après avoir failli laisser sa peau dans le nymphée, il lui tardait de retrouver le plancher des vaches. Il aurait aimé être au sec et s'asseoir au soleil - de préférence avec Annabeth.

Malheureusement, il ne savait pas où était Annabeth. Frank, Hazel et Léo étaient portés disparus. Il fallait encore sauver Nico di Angelo, en espérant qu'il ne soit pas déjà mort. Et puis il y avait ce problème de géants qui voulaient détruire Rome, éveiller Gaïa et prendre le contrôle du monde.

Franchement, ces monstres et ces dieux avaient des milliers d'années. Ils ne pouvaient pas faire un pause de quelques décennies et laisser Percy vivre sa vie tranquille? Apparemment, non.

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Le coeur de Pipier s'emballa.Gaïa voulait la tuer ; cela n'avait rien d'étonnant.Mais ou voulait-elle en venir en lui demandant de choisir un des garçois ? Pourquoi Gaïa en épargnerait-elle un des deux ? C'est forcement un piége .

-Vous etes folle ! cria-t-elle.Je ne choisirai rien pour vous !

Brusquement,Jason hoqueta et redressa le dos.

-Jason, appela Piper, qu'est-ce qui se passe ?

Il baissa les yeux d'un clame mortel.Des yeux qui n'étaient plus bleus, mais entièrement dorés.

-Percy,au secours ! s'écria Pipe,qui recula en titubant.

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-Je n'aurais jamais cru que je verrais Rome un jour, commenta Hazel. Quand j'étais vivante, la première fois, je veux dire, Mussolini était au pouvoir. On était en guerre.

-Mussolini ? (Léo fronça les sourcils.) Ils se kiffaient grave avec Hitler, ou je me trompe ?

Hazel le regarda d'un air interloqué.

-Laisse tomber, dit Léo.

-J'adorerais voir la fontaine de Trevis, reprit-elle.

-Il y a des fontaines à tout les coins de rue, grommela Léo.

-Ou les marches espagnoles.

-Pourquoi tu voudrais voir des marches espagnoles en Italie ? demanda Léo. C'est un peu comme vouloir bouffer mexicain en Chine, non?

-Tu es irrécupérable, soupira Hazel.

-On me l'a déjà dit.

« -Beau travail, Frank Zhang, dit Léo d'un ton acerbe, imitant Chiron, le centaure de la Colonie des Sang-Mêlés. C'est tout à fait comme cela qu'on fait pour se libérer d'un piège à doigts chinois. On se change en iguane. »

Léo à Frank, sur le pont de l'Argo II, p. 212-213

Il portait un chapeau à large bord orné de branches de vigne, une chemisette pourpre avec un short kaki et des Birkenstock avec des chaussettes blanches. Il semblait âgé d'une trentaine d'années et avait un début de bedaine, ce qui lui donnait l'air d'un étudiant attardé.

- Je rêve ou quelqu'un vient de m'appeler "le Pochetron" ? demanda-t-il d'une voix trainante. Appelez-moi Bacchus, s'il vous plait. Ou monsieur Bacchus. Ou bien Seigneur Bacchus. Ou bien encore, dans certaines occasions, Ô terrible et impitoyable seigneur Bacchus.

Percy pressa Blackjack, qui avança à contrecœur.

- Vous avez changé, dit-il au dieu. Vous êtes plus mince et vous avez les cheveux plus longs. Et votre chemise est moins criarde.

Le dieu du Vin regarda Percy en plissant les yeux.

- Qu'est-ce que tu racontes ? Qui es-tu, et où elle est, Cérès ?

- Les CRS ?!

- Je crois qu'il parle de la déesse de l'Agriculture, intervint Jason. Cérès. Tu dois la connaître sous le nom de Déméter. (Il se tourna vers le dieu et inclina respectueusement la tête) Seigneur Bacchus, vous souvenez-vous de moi ? Je vous ai aidé à Sonoma, vous vous rappelez, le léopard perdu ?

Bacchus se gratta l'ombre de barbe qui hérissait son menton.

- Ah... oui. John Green.

- Jason Grace.

- Pareil, trancha le dieu. C'est Cérès qui t'envoie, alors ?

- Non, Seigneur Bacchus, dit Jason. Pensiez-vous la trouver ici ?

- Ben qu'est-ce que tu crois, garçon, que je suis venu au Kansas pour faire la fête ? rétorqua le dieu. [...] Cérès voulait que nous formions un front uni dans la guerre des plantes.

- La guerre des plantes, reprit Percy. Vous comptez armer chaque grain de raisin d'un minuscule fusil d'assaut ?

Le dieu fronça des sourcils.

- On se connaît ?

- Oui, dit Percy. De la Colonie des Sang-Mêlé. Pour moi, vous êtes Monsieur D. - Dionysos.

- Argh !!

Bacchus porta vivement les mains aux tempes. Un bref instant, son image vacilla. Piper aperçut un personnage différent : court sur pattes et plus enrobé, affublé d'une abominable chemise à imprimé léopard. Et Puis Bacchus redevient Bacchus.

- Arrêt ! ordonna-t-il. Arrête de penser à moi en grec !

Percy battit des paupières, surpris.

- Mais euh...

- Tu as une idée de l'effort que ça demande de rester concentré ? Ça me donne des migraines horribles ! Je m'emmêle tout le temps les pinceaux ! Je suis tout le temps de mauvaise humeur !

- Ça ressemble à votre état normal, commenta Percy.

Les narines du dieu tremblèrent et une des feuilles de vigne de son chapeau s'enflamma.

- Si on se connaissait à la colonie des Grecs, dit-il, ça m'étonne que je ne t'aie déjà changé en dauphin.

- Il en a été question, le rassura Percy. Mais je crois que vous avez eu la flemme.

[...]

- Vous buvez du Coca light, d'habitude, dit Percy.

- Je sais pas ce que tu racontes, rétorqua sèchement Bacchus. Quand à ta vision d'une coupe en argent, jeune fille, je n'ai rien d'autre qu'un Pepsi. Les ordre de Jupiter sont très stricts ; je n'ai pas le droit de donner du vin à des mineurs. C'est nul, mais c'est comme ça. öur les géants, je les connais bien. Je me suis battu pendant la première Guerre des géants, tu sais.

- Vous savez vous battre ? demanda Percy.