Extraits

L'ambiance s'était modifiée d'un coup dans le couloir. Malgré notre inquiétude pour Chaston, nous anticipions toutes une bagarre entre Elodie et Jenna, peut-être pour oublier le sang répandu sur le carrelage, peut-être parce que les adolescentes sont d'horribles créatures qui aiment voir d'autres filles se battre. Qui sait ?

Bonjour Cher Internaute :)

Pour lire Hex Hall tome 1 en français, aller sur http://www.scribd.com/doc/84830012/Hex-Hall-Tome-1

Bonne Lecture :)

- Bonne chance pour expliquer à Dieu les fessés que tu as infligé à l'une de ses créature

- Archer Cross, a-t-il dit. Et je suis le premi- er. Et toi ? Voyons... Cheveux châtains, taches de rousseur, quelconque. Tu as une tête à t'appeler Allie ou Lacie, un prénom bien féminin finissant par ie.

Panne de repartie. Naturellement, ma mère a choisi ce moment pour crier :

- Sophie ! Je t'attends.

-Tu sais, a dit quelqu'un à ma gauche, d'habitude, c'est plus efficace d'immobiliser un agresseur grâce au sort adéquat que de crier « vilain chien ».

Prologue

Felicia Miller pleurait aux toilettes. Une fois de plus. Je savais que c’était elle, car au cours des 3 mois passes au collège Green-Mountain, je l’avais déjà vue pleurer à 2 reprises. Elle possédait un sanglot très particulier : aigu et chevrotant comme celui d’une enfant, même s il elle avait 18 ans, 2 ans de plus que moi. Je l’avais laissée tranquille, me disant que toutes les filles avaient le droit de pleurer de temps en temps dans les toilettes du collège. Mais cette fois, c’était le bal de fin d’année, et il y avait quelque chose de vraiment triste à sangloter dans une robe du soir. Par ailleurs, j’aimais bien Felicia. Dans les précédents collèges ou j’avais été inscrite (19 au total), il y avait toujours eu une fille comme elle. Et même si je suis hors norme, les autres n’étaient pas méchant avec moi ; ils m ignoraient. Alors que Felicia était le bouc émissaire de la classe. Pour elle, l’école n avait été rien d’autre qu’un endroit où on lui avait constamment vole l’argent de son déjeuner et inflige une suite de remarques désagréables.

En regardant sous le battant, j’ai aperçu ses pieds chausses de sandales jaunes a lanières et j’ai toque doucement contre la paroi de bois :

- Felicia? Qu’es que tu as?

Elle a ouvert la porte et m’a fusillée du regard, les yeux injectes de sang.

- Tu me demandes ce que j’ai, Sophie tua as vu passer mon cavalier?

- Non. Mais tu es dans les toilettes des filles, donc je pense...

- Quoi? A coupe Felicia. Qu’il m’attendait à l’extérieur? Je t’en prie. J’ai menti à mes parents en leur disant que j’avais un cavalier, alors ils m’ont acheté cette robe. Je... je ne pouvais pas leur avouer que personne ne m’avait invitée au bal de fin d’année, cela leur aurait brise le cœur. Tu me trouves pitoyable?

- Non beaucoup de filles vont seules au bal.

Elle m’a lancé un regard noir.

- Et toi, tu as un cavalier?

Oui j’en avais un. C’était Ryan Hellerman, peut-être le seul du collège don la cote d’impopularité dépassait la mienne. Et ma mère s’était réjouie qu’un garçon m’ait invitée. Elle pensait que je faisais enfin un effort pour m’intégrer. S'intégrer était très important à ses yeux.

J’ai regardé Felicia, plantée devant moi dans sa robe en taffetas jaune, et tandis qu’elle se mouchait, je lui ai déclaré sans réfléchir :

- Je peux t’aider.

- Comment? A-t-elle demande, les paupières gonflées.

J’ai passé mon bras sous le sien.

- Sortons d’ici.

Nous avons quitté les toilettes des filles et traverse la salle de gym bondée de collégiens en tenue de soirée. Felicia avait l’ai inquiète tandis que je la guidais vers les doubles portes débouchant sur le parking.

- Si c’est une blague, j’ai une bombe au poivre sur moi, a-t-elle déclare serrant fermement son petit sac jaune.

- Détends-toi.

J’ai jeté un œil alentour afin de vérifier que les lieux étaient déserts. Même fin avril, l’air était frais et on frissonnait dans nos robes du soir.

- Très bien, lui ai-je dit. Si tu pouvais choisir ton cavalier, qui choisirais-tu?

- Tu cherches à me torturer?

- Réponds simplement à ma question.

Les yeux rives sur ses sandales jaunes, elle a marmonne :

- Kevin Bridges.

Je n’étais pas surprise. Délègue au conseil d’administration, capitaine de l’équipe de football, beau mec, Kevin Bridges était convoite par presque toutes les autres filles.

- Bon, ai-je grommelé en faisant craquer les jointures de mes doigts. Donc c’est Kevin.

Les mains levées vers le ciel, j’ai ferme les yeux et je me suis figure Félicia dans les bras de Kevin, elle dans sa robe jaunes, lui dans un smoking. Apres quelques secondes de concentration, j’ai commencé à sentir un flux monter vers mes doigts, et mes cheveux se sont mis à flotter autour de mes épaules. Puis j’ai entendu le murmure stupéfait de Felicia.

Quand j'ai rouvert les yeux, un gros nuage sombre parcouru d'étincelles violettes tourbillonnait au-dessus de nous. J'ai continué à me concentrer et le nuage s'est mis à tourner plus vite jusqu'à former un cercle parfait avec un trou au milieu. Lors de mon 12 ème anniversaire, je l'avais baptisé le Beignet Magique.

Protégeant sa tête de ses bras, Felicia s'est baissée entre 2 voitures. Mais il était trop tard pour arrêter le sortilège. Une lumière verte emplissait maintenant le centre du nuage.

Me focalisant sur cette lumière et sur l'image de Kevin et de Félicita, j'ai plié mes doigts et observé un éclair vert jaillir du nuage et déchirer le ciel avant de disparaître derrière des arbres. Quand le nuage s'est évanoui, Felicia a bredouillé d'une voix chevrotante:

- C'était quoi ? Tu es une sorcière ?

J'ai haussé les épaules, vibrant encore des forces que j'avais libérées et que ma mère appelait "potion magique".

- Ce n'était rien. Viens, retournons à l'intérieur

Quand nous sommes revenues, Ryan se trouvait près de la table où trônait un large récipient de punch.

- Qu'Est-ce qu'elle a ? M’va-t-il demandé en faisant un signe de tète en direction de Felicia.

- Elle avait besoin de prendre l'air, lui ai-je répliqué en me servant un verre.

Mon cœur battait encore la chamade et mes mains tremblaient.

- Cool, a fait Ryan en dodelinant de le tète au rythme de la musique. Tu veux danser ?

Sans me laisser le temps de lui répondre, Félicia m'a prise par le bras et m'a entrainée à l'écart.

- Kevin n'est même pas là, a-t-elle dit. Ce que tu as fait dehors, c'était bin pour qu'il devienne mon cavalier ?

- Chut ! Patience. Dès qu'il arrivera, il te trouvera, fais-moi confiance.

Nous n'avons pas attendu longtemps.

Felicia Miller pleurait aux toilettes. Une fois de plus.

Je savais que c'était elle, car au cours des trois mois passés au collège Green-Mountain, je l'avais déjà vue pleurer à deux reprises. Elle possédait un sanglot très particulier : aigu et chevrotant comme celui d'une enfant, même si elle avait dix-huit ans, deux ans de plus que moi.

Je l'avais laissée tranquille, me disant que toutes les filles avaient le droit de pleurer de temps en temps dans les toilettes du collège. Mais cette fois, c'était le bal de fin d'année, et il y avait quelque chose de vraiment triste à sangloter dans une robe du soir. Par ailleurs, j'aimais bien Felicia. Dans les précédents collèges où j'avais été inscrite (dix-neuf au total), il y avait toujours eu une fille comme elle. Et même si je suis hors norme, les autres n'étaient pas méchants avec moi ; ils m'ignoraient.

Alors que Felicia était le bouc émissaire de la classe. Pour elle, l'école n'avait été rien d'autre qu'un endroit où on lui avait constamment volé l'argent de son déjeuner et infligé une suite de remarques désagréables.

En regardant sous le battant, j'ai aperçu ses pieds chaussés de sandales jaunes à lanières et j'ai toqué doucement contre la paroi de bois :

-

Felicia ? Qu'est-ce que tu as ?

Elle a ouvert la porte et m'a fusillée du regard, les yeux injectés de sang.

-

Tu me demandes ce que j'ai, Sophie ? C'est le bal de fin d'année.

Tu as vu passer mon cavalier ?

-

Non. Mais tu es dans les toilettes des filles, donc je pens...

-

Quoi ? a coupé Felicia. Qu'il m'attendait à l'extérieur ? Je t'en prie. J'ai menti à mes parents en leur disant que j'avais un cavalier, alors ils m'ont acheté cette robe.

Je... je ne pouvais pas leur avouer que personne ne m'avait invitée au bal de fin d'année, cela leur aurait brisé le coeur. Tu me trouves pitoyable ?

-

Non. Beaucoup de filles vont seules au bal.

Elle m'a lancé un regard noir.

-

Et toi, tu as un cavalier ?

Oui, j'en avais un. C'était Ryan Hellerman, peut-être le seul du collège dont la cote d'impopularité dépassait la mienne. Et ma mère s'était réjouie qu'un garçon m'ait invitée. Elle pensait que je faisais enfin un effort pour m'intégrer. S'intégrer était très important à ses yeux.

J'ai regardé Felicia, plantée devant moi dans sa robe en taffetas jaune, et tandis qu'elle se mouchait, je lui ai déclaré sans réfléchir

:

-

Je peux t'aider.

-

Comment ? a-t-elle demandé, les paupières gonflées.

J'ai passé mon bras sous le sien.

-

Sortons d'ici.

Nous avons quitté les toilettes des filles et traversé la salle de gym bondée de collégiens en tenue de soirée. Felicia avait l'air inquiète tandis que je la guidais vers les doubles portes débouchant sur le parking.

-

Si c'est une blague, j'ai une bombe au poivre sur moi, a-t-elle déclaré en serrant fermement son petit sac jaune.

-

Détends-toi.

J'ai jeté un oeil alentour afin de vérifier que les lieux étaient déserts. Même fin avril, l'air était frais et on frissonnait dans nos robes du soir.

-

Très bien, lui ai-je dit. Si tu pouvais choisir ton cavalier, qui choisirais-tu ?

-

Tu cherches à me torturer ?

-

Réponds simplement à ma question.

Réponds simplement à ma question.

Les yeux rivés sur ses sandales jaunes, elle a marmonné :

-

Kevin Bridges.

Je n'étais pas surprise. Délégué au conseil d'administration, capitaine de l'équipe de football, beau mec, Kevin Bridges était convoité par presque toutes les autres filles.

-

Bon, ai-je grommelé en faisant craquer les jointures de mes doigts. Donc, c'est Kevin.

Les mains levées vers le ciel, j'ai fermé les yeux et je me suis figuré Felicia dans les bras de Kevin, elle dans sa robe jaune, lui dans un smoking. Après quelques secondes de concentration, j'ai commencé à sentir un flux monter vers mes doigts, et mes cheveux se sont mis à flotter autour de mes épaules. Puis j'ai entendu le murmure stupéfait de Felicia.

Quand j'ai rouvert les yeux, un gros nuage sombre parcouru d'étincelles violettes tourbillonnait au-dessus de nous. J'ai continué à me concentrer et le nuage s'est mis à tourner plus vite jusqu'à former un cercle parfait avec un trou au milieu. Lors de mon douzième anniversaire, je l'avais baptisé le Beignet

Magique.

Magique.

Protégeant sa tête de ses bras, Felicia s'est baissée entre deux voitures. Mais il était trop tard pour arrêter le sortilège. Une lumière verte emplissait maintenant le centre du nuage.

Me focalisant sur cette lumière et sur l'image de Kevin et de

Felicia, j'ai plié mes doigts et observé un éclair vert jaillir du nuage et déchirer le ciel avant de disparaître derrière des arbres.

Quand le nuage s'est évanoui, Felicia a bredouillé d'une voix chevrotante :

-

C'était quoi ? Tu es une sorcière ?

J'ai haussé les épaules, vibrant encore des forces que j'avais libérées et que ma mère appelait « potion magique ».

-

Ce n'était rien. Viens, retournons à l'intérieur.

Quand nous sommes revenues, Ryan se trouvait près de la table où trônait un large récipient de punch.

-

Qu'est-ce qu'elle a ? m'a-t-il demandé en faisant un signe de tête en direction de Felicia.

en direction de Felicia.

-

Elle avait besoin de prendre l'air, lui ai-je répliqué en me servant un verre.

Mon coeur battait encore la chamade et mes mains tremblaient.

-

Cool, a fait Ryan en dodelinant de la tête au rythme de la musique. Tu veux danser ?

Sans me laisser le temps de lui répondre, Felicia m'a prise par le bras et m'a entraînée à l'écart.

-

Kevin n'est même pas là, a-t-elle dit. Ce que tu as fait dehors, c'était bien pour qu'il devienne mon cavalier ?

-

Chut ! Patience. Dès qu'il arrivera, il te trouvera, fais-moi confiance.

Nous n'avons pas attendu longtemps.

Un fracas a résonné dans la salle de gym alors que je commençais à danser avec Ryan. En entendant une succession commençais à danser avec Ryan. En entendant une succession de sons ressemblant à des coups de feu, un groupe de jeunes a plongé sous la table. J'ai regardé le récipient de punch tomber par terre et éclabousser les danseurs.

En fait, il ne s'agissait pas de coups de feu, mais de ballons. Une arche composée de centaines de ballons s'était détachée et descendait vers le sol. L'un d'eux, blanc, ayant échappé au carnage, s'élevait vers les chevrons de la salle.

J'ai vu plusieurs professeurs courir en direction des doubles portes. Lesquelles avaient disparu car une Land Rover gris métallisé les avait percutées.

Kevin Bridges est descendu du véhicule. Il s'était entaillé le front, la main, et saignait sur le parquet rutilant en braillant :

-

Felicia ! Felicia !

-

Bon sang, a murmuré Ryan.

Caroline Reed, la cavalière de Kevin, s'est extirpée du siège du passager. Elle sanglotait.

-

Il est dingue ! a-t-elle crié. Il était normal, puis il y a eu cette

Il est dingue ! a-t-elle crié. Il était normal, puis il y a eu cette lumière et... et...

Caroline s'est mise à pleurer comme une hystérique.

-

FELICIA ! a continué de hurler Kevin en la cherchant à travers la salle.

Elle s'était cachée sous une table et j'ai aperçu ses grands yeux

écarquillés. J'ai été prudente, cette fois, me suis-je dit. J'ai fait de gros progrès.

Kevin l'a trouvée et l'a fait sortir de force de sa cachette.

-

Felicia, a-t-il dit en souriant, le visage couvert de sang.

Il était terrifiant, et à la place de Felicia, moi aussi j'aurais hurlé.

L'un des chaperons, Henry, l'entraîneur de l'équipe de football, s'est rué sur Kevin et l'a saisi par le bras. Mais ce dernier, sans lâcher la main de Felicia, l'a frappé en pleine figure du revers de sa main libre, envoyant valser comme une plume l'entraîneur qui devait mesurer deux mètres et peser facilement cent kilos.

Puis tout a dégénéré.

Des gens se bousculaient en direction de la sortie, des profs

Des gens se bousculaient en direction de la sortie, des profs tentaient de maîtriser Kevin, et les cris de Felicia grimpaient dans les aigus. Seul Ryan ne semblait pas dérouté.

-

Cool ! s'est-il réjoui, tandis que deux filles escaladaient la Land

Rover pour quitter les lieux. C'est le bal de Carrie !

Kevin tenait toujours la main de Felicia et s'était agenouillé

devant elle. Il chantait.

Felicia ne criait plus mais elle fouillait dans son sac à la recherche de quelque chose.

-

Oh non, ai-je gémi en courant vers eux.

À mi-chemin, j'ai glissé et je me suis étalée dans le punch.

Felicia a sorti sa bombe et en a vaporisé le contenu sur le visage de Kevin dont la chanson s'est noyée dans un cri de douleur. Il lui a lâché la main pour porter la sienne à ses yeux et Felicia a détalé.

-

Ce n'est pas grave ! lui a-t-il lancé. Je n'ai pas besoin de mes prunelles pour te voir ! Je te vois avec mon coeur, Felicia ! Mon

COEUR !

COEUR !

Super. En plus d'être trop puissant, mon sortilège était également nul.

Au milieu du chaos, je me suis assise dans la flaque de punch.

Un ballon blanc solitaire a atterri sur mon bras, et Mme Davison, ma prof d'algèbre, m'a dépassée en vociférant dans son téléphone portable :

-

Non, le collège Green-Mountain ! Pardon ? Je ne sais pas, envoyez-nous une ambulance, un commando, quelqu'un !

Puis j'ai entendu :

-

C'est à cause d'elle ! C'est à cause de Sophie Mercer !

Tremblant des pieds à la tête, Felicia me pointait du doigt. Et malgré le vacarme, ses paroles résonnaient à travers la salle.

-

C'est... c'est une sorcière !

−

Ça ne va pas recommencer ! ai-je soupiré.

Je n'ai pas réfléchi.

« -        Cross ! ai-je crié, ne pouvant pas me résoudre à l'appeler Archer.

Cela ressemblait trop à un prénom de personnage de pièce de théâtre classique et c'était ridicule.

À ma surprise, il s'est retourné et a répondu :

-        Mercer. »

Si Archer était de corvée de cellier avec une autre fille, je m'inquièterais. Mais Sophie est loin d'être une beauté, il ne risque pas de se retourner sur son passage, crois-moi.