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Dieu sait qu’elle lui a manqué. Il n’ose l’approcher davantage, mais la voir simplement déambuler dans la rue lui fait un effet qu’il ose à peine s’avouer. Quelque part, elle ressemble à Kathy : les deux sont blondes aux yeux bleus, plutôt fines et dotées d’un sacré caractère. Serait-ce pour cela qu’il a plongé du pont du Golden Gate ? Parce que l’autre jeune femme lui a fait penser à sa sorcière ?

Cette dernière entre à l’instant dans une boutique vintage, où des centaines de vêtements pendent à des racks surchargés. Elle échange quelques mots avec le gérant, qui, visiblement, la connaît. La jeune fille possède un don inné pour rencontrer des gens dans n’importe quelle situation. Cela viendrait de ses pouvoirs magiques que Lionel ne serait pas étonné.

Il n’a jamais découvert, d’ailleurs, l’étendue de ceux-ci. Il n’en a pas eu le temps.

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- Bon, peut-être pas celui-là, mais il va te falloir un mec, couz. Je conçois qu'aucun ne reste longtemps une fois qu'il te connaît, mais tu as les atouts pour entamer au moins un début de relation.

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C'était Blondie de The Blitch Hour. La section commentaire est ouverte, mais si je trouve un troll, je le scalpe moi-même.

Elle met en page l'article et l'agrémente de quelques photos de rapports, en prenant soin de noircir les noms des policiers, puis poste le tout, avant de le partager sur Twiter. Reste à voir si l'article décolle- on ne sait jamais le dire à l'avance sur les réseaux sociaux-, mais vu le contenu, c'est tout à fait possible.

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Il ne réalise toujours pas que Taylor, sa petite nièce qui, hier encore, était haute comme trois pommes et jouait dans le jardin avec Andrea, soit devenue cette jeune femme assurée et engagée, prête à risquer sa vie pour autrui. Il ne sait pas s’il doit applaudir sa volonté ou s’exaspérer devant cette prise de risques irréfléchie. Que pensait-elle pouvoir faire, seule contre un malade de ce genre ? Et quel secret cache-t-elle vraiment ?

Le détective enlève son manteau trempé en grognant de douleur et le pose sur le portemanteau. L’eau dégouline aussitôt sur le sol, formant une petite flaque marron.

— Vous êtes dans un état, mon vieux.

Jake se retourne, surpris, mais trop las pour sursauter.

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— Mais arrête donc de faire ta flic !

— Tu rougis ! Et ne me dis pas que c’est le sport ! J’ai tout bon ! J’en étais sûre… Mais alors qui ?

— Andrea…

— Julian ? Non, il est toujours avec sa copine. Pas Angelo, j’espère. J’ai une histoire avec ce type et, franchement, je le prendrais mal si tu sortais avec lui.

— Ce n’est pas Angelo.

— Okay. Très bien. Tito alors ? Il est plutôt beau gosse.

— Le jour où je suis prête, je t’en parle. D’accord ? Deal ?

— Très bien, très bien… Mais tu me diras tout, juré ?

— Ça marche.

— Je suis contente pour toi. Mais si c’est un connard, dis-le-moi tout de suite, je lui ficherai la trouille de sa vie, et il reviendra en rampant.

— C’est comme ça que tu gardes, les tiens ? Un coup de taser et tu les menottes dans la cave ?

— Comment tu as deviné ? Ça marche à tous les coups. On appelle ça le syndrome de Stockholm.

— Tout le monde connaît ce syndrome, couz.

— Vraiment ?

Andrea a l’air surprise. Taylor acquiesce :

— Vraiment, oui, je te confirme.

— Merde… Va falloir que je revoie ma réplique alors.

— Je pense, oui.

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San Francisco est plus sûre ce matin qu'elle ne l'était hier.

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La carrière d'un tueur en série a pris fin précipitamment, grâce à elle. Serait-ce une once de fierté qu'elle ressent?

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Puis elle abandonne la borne et continue, devançant son compagnon, cette fois.

Lionel prend sa suite, sans un mot.

Il regarde vers l'est et aperçoit le rocher d'Alcatraz, sombre au milieu de la nuit. San Francisco est vraiment devenue une ville magnifique depuis son départ. Il se demande pourquoi il n'y est jamais revenu auparavant.

Peut-être pour lui aussi, les souvenirs liés à cette ville sont-ils teintés d'amertume.

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La maison d’Andrea ressemble à la majorité de celles de San Francisco : de type victorien, en bois couleur crème et vert, sur trois étages, elle comporte une tour arrondie et un porche accessible par une série d’escaliers. La voiture d’Andrea est garée dans la petite place de parking, juste à côté des marches.

Elle se situe en plein Haight et Ashbury, un quartier populaire, digne héritier de la fin des années soixante et de la déferlante hippie.

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— Pourquoi tu travailles encore avec ce type ? demande-t-elle avec violence.

— Ne le prends pas personnellement.

— Pas personnellement ? Après ce qui s’est passé ? Il a ruiné ma réputation, Lionel. À cause de lui, on me regarde comme une bête de cirque, où que je passe.

— Parle moins fort, on va attirer l’attention.

— C’est facile pour toi. Tout n’est que jeu. Se nourrir est un jeu. Gagner du fric est un jeu. Et moi ? Je suis un jeu aussi ?

— Tu veux vraiment en discuter là, maintenant, alors que notre dîner s’en va gentiment ?

— Réponds-moi, Lionel.

Le vampire regarde une dernière fois la ruelle avant de se résoudre : il sait qu’il n’aura pas gain de cause cette fois-ci. Aurait-il plongé à la suite de Kathy dans les eaux froides de la baie pour la ramener à la vie, s’il avait su à quel point elle pouvait se montrer intenable ?

Probablement, oui. Il a toujours eu un faible pour les femmes de caractère.

— Tu vas vraiment me faire le coup de la gamine en manque d’affection ? lui lance-t-il. Oui, je t’ai transformée. Et oui, autant en profiter et s’amuser un minimum. Quant à mes affaires avec Jake, ça ne regarde que moi. Je te dirais bien que si ça ne te convient pas tu peux te débrouiller seule, mais je n’ai aucune envie que tu te réveilles au milieu de dizaines de cadavres parce que tu n’auras pas su te contrôler. Parce que si ça arrivait, les conséquences me toucheraient aussi, et je tiens à préserver mon garde-manger… Du coup, tu vas rester avec moi, on va faire comme prévu et, quand tu rentreras chez Papa Maman, tu ne les égorgeras pas dans leur sommeil. Pas par faim, en tout cas.

— Tu es vraiment un enfoiré !

— Je sais. Tu n’es pas la première blondinette à me le dire.

Elle le fusille toujours des yeux, puis, enfin, se calme.

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