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– Ne sois pas si nerveuse, Merryn, me conseille-t-il soudain, en me considérant par-dessus son verre. Je ne suis pas ton patron ce soir.
– M-hm… je me demande bien quel nom je peux te donner.
Il lâche un petit rire.
– Partenaire ? Complice ?
– De quoi ?
Il tapote la table du bout des doigts.
– De nos plaisirs.
– Tout ça sans me faire l’amour ?
Il hausse les épaules et me dédie son fameux rictus.
– Il existe bien d’autres façons de te procurer du plaisir, Merryn.
– Tu es une créature très contradictoire.
– On me le dit souvent.
Je bois une nouvelle gorgée, puis demande :
– Et si j’en ai envie ?
Il arque un sourcil.
– Je te sustenterai.
Je ne gobe pas sa manière de dévier sournoisement ma question.
– Me sustenter comment ?
Son sourire s’accroît et creuse les fossettes aux creux de ses joues.
– M-hm, avec ma langue, par exemple, ou bien avec mes doigts, et si vraiment tu es aussi affamée, peut-être utiliserai-je quelques jouets.
J’ancre mes coudes sur la table et j’insiste bien sur chaque mot pour qu’il en saisisse l’importance :
– Et si je te veux, toi ?
Afficher en entierChapitre 3 :
Si tu étais une pierre...
... un silex ou une obsidienne ?
Merryn
" - Les égnimes m'effrayent davantage.
- Vous n'êtes pas joueuse.
- Je suppose que vous ne vous adresseriez pas à moi si vous imaginiez que je ne l'étais pas.
- Assurément. Alors ? Les défis vous amusent-il ?
Je prends le temps de réfléchir quelques secondes, puis, en jetant son dossier sur son bureau, je rétorque avec un sourire carnassier :
- Surtout lorsque je les gagne, Monsieur Mordret."
Afficher en entierChapitre 2 :
Si tu étais un adjectif...
... sauvage ou soumise ?
Declan
" - Ne tremblez pas, Merryn, lui chuchoté-je à l'oreille, je ne vais pas vous manger, à moins que vous ne le désiriez.
- Je préférerais nettement vous bourrer les testicules de coups de pied, sauf votre respect, Monsieur Mordret, me lance-t-elle avec un sourire faux.
- Sauvage, Merryn, comme toujours."
Afficher en entier- Merryn, vous comptez m'ignorer toute la soirée?
- Je compte faire en sorte que cette soirée soit la plus effroyable de votre vie.
La partie était lancée.
- Dans ce cas, vous auriez dû venir vêtue d'un sac, pas d'une robe sexy.
Elle baissa les yeux sur sa toilette et fronça les sourcils.
- Pour vous montrer ce que vous n'obtiendrez jamais.
- J'obtiens toujours ce que je veux.
- Vous êtes trop confiant, Monsieur Mordret.
- Declan, nous ne sommes pas au travail, Merryn. Je ne suis pas votre patron ce soir.
- Non, uniquement un infâme maître chanteur. C'est votre façon habituelle d'obtenir ce que vous désirez?
Je tapote mes lèvres de l'index. Merryn en suit le tracé, comme si elle était hypnotisée par mes doigts.
- Dans la mesure où vous ne me supportez guère plus que quelques minutes devant votre bureau, j'en conclu que c'était le moyen le plus sûr et le plus rapide de vous conquérir.
- Me conquérir? C'est un bien grand mot.
- Pas pour moi.
- Vous êtes trop arrogant.
- Confiant, tout au plus.
- Pédant.
- Attirant.
Elle hausse un sourcil et un sourire authentique se dessine sur ses lèvres.
- Agaçant, Monsieur Mordret. Vous êtes aussi désirable qu'une scolopendre.
- Quand à vous, vous êtes sublime.
J'eus au moins le mérite de lui clouer le bec les minutes suivantes...
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