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Elle se tut puis lança un coup d’oeil vers Bug.

— Vous pourriez m’apporter un café ?

— Non, répondit Bug.

Rynda cligna les paupières, prise de court.

— Je suis un spécialiste en surveillance, pas un garçon de café, ajouta Bug avec une diction impeccable et catégorique. Le café se trouve sur le comptoir de la cuisine, là-bas. Servez-vous.

Elle ouvrit la bouche comme pour répondre, puis la referma.

— Nevada ? demanda Bug.

Ne fais pas ça, ne fais pas ça…

— Tu veux un café ? proposa-t-il.

— Non, merci.

Couillon.

— Parce que j’irai t’en chercher un si tu veux.

Rynda se leva et se dirigea vers la cuisine, la tête tournée vers Rogan pendant quelques instants.

— Là, tu es cruel, dis-je à voix basse.

— Et j’assume, répondit Bug.

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— Réveille-toi, souffla Rogan à mon oreille.

[...]

— Arabella est passée déposer ça pour toi, dit-il en posant une grande valise sur le lit.

Je fis coulisser la fermeture Éclair et l’ouvris en grand. Baby Desert Eagle et quatre chargeurs, sous-vêtements, pulls, jeans, chaussettes… Un sac en plastique hermétique contenant dentifrice, déodorant et maquillage. Et des préservatifs goût chewing-gum. Ça, elle me le paierait.

— Tu fais une drôle de tête, remarqua Rogan.

— J’essaie de déterminer si ça veut dire qu’on m’a jetée hors de chez moi. Après la dispute avec ma mère la veille, ça ne m’aurait pas surprise.

— Ce serait un rebondissement intéressant, dit-il en croisant les bras. Tu n’aurais plus nulle part où aller.

— Ce n’est pas drôle.

— Non, c’est carrément hilarant. Digne d’un scénario de comédie romantique. Reniée par sa famille et jetée dans les bras d’un milliardaire obsessionnel et paranoïaque…

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Je me raclai la gorge.

Tous se détournèrent du jeu pour me regarder.

— Onze sur dix ! déclara Arabella.

Leon leva les deux pouces.

— Voilà, ça c’est une robe qui dit « tu ne me piqueras pas mon mec », commenta grand-mère Frida.

— Qui veut lui piquer son mec ? s’enquit Arabella.

— Rynda Sherwood, répondit grand-mère Frida, les yeux étrécis.

— Grand-mère ! m’exclamai-je.

Arabella pivota vers moi.

— Quoi ? Et pourquoi j’étais pas au courant ?

— Elle n’essaie pas de me piquer mon mec. Son mari a disparu. Et puis Rogan ne veut pas d’elle, il…

Mon téléphone émit un carillon. C’était Rogan. Yes !

[...]

Contretemps. Donne-moi une heure de plus.

— Oh non, dit grand-mère Frida. Oh non, non, non. C’est une mauvaise nouvelle. Il a annulé ?

— Il n’a pas annulé, il a été retardé.

— Tu as l’air soucieux, commenta grand-mère Frida.

— Mmm.

[...]

— Il a dit où ? demanda encore grand-mère Frida.

— Non.

[...]

Grand-mère Frida posa sa tasse sur la table avec assez de force pour la faire tinter.

— Je parie qu’il est avec Rynda ! Tu devrais appeler cette femme et lui dire de se tenir à carreau.

— Ouais, montre-lui que tu sais très bien à quoi elle joue, cette garce, ajouta Arabella.

— Pour commencer, ce n’est pas une garce, c’est une cliente dont le mari a disparu. Ensuite, merci de ne pas vous mêler de ma vie sentimentale.

— Dis-lui que tu vois clair dans son manège ! insista Arabella.

— Et que Rogan est à toi ! ajouta grand-mère Frida en dressant le poing.

— La laisse pas prendre ton mec ! déclara Leon.

Nos regards convergèrent sur lui.

— Je voulais pas me sentir exclu, dit-il.

— Mêlez-vous de vos affaires. Je suis sérieuse.

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— Tu vas t’inscrire pour les épreuves ? demanda Arabella.

— Non, répondit Léon.

— Mais c’est quoi, le problème dans cette famille ? s’agaça Arabella en agitant les bras. Pourquoi tu ne veux pas t’inscrire ?

— Parce que je n’en ai pas besoin, affirma Léon. Et il est préférable que je ne le fasse pas.

— Pourquoi ? gémit ma sœur.

— Kurt me l’a expliqué.

Ma mère me décocha un regard interrogatif.

— Un ancien Navy SEAL et spécialiste des syndromes post-traumatiques qui bosse pour Rogan, expliquai-je.

— Parfois des trucs pourris arrivent et il faut protéger ceux qu’on aime, dit Léon. Ce serait bien si on pouvait le faire en gardant les mains propres mais c’est pas comme ça que ça marche. La vie est un gros bordel et parfois il faut faire des trucs pas cool pour protéger sa famille. Ça ne fait pas de nous de mauvaises personnes.

Il faudrait que je pense à remercier Kurt.

— Un jour, un autre Majeur menacera notre maison et quand ce jour viendra, je le tuerai.

Quoi ?!

— Je ferai ça net et sans bavures et personne ne saura ce qui s’est passé, affirma Leon avec un sourire. Je serai une taupe, l’atout secret de la maison Baylor. Je serai le meilleur assassin du monde. Une légende. Personne ne me verra jamais venir.

J’allais tuer ce Kurt ! Oui, j’allais l’étrangler de mes mains !

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Toc, toc, toc.

Je regardais en contre bas. Rogan se tenait sur le trottoir. Eh bien, quand on parle du loup…

J’ouvris la fenêtre. Le caillou retomba par terre.

- J’essaie de dormir.

- Je t’avais dit de m’attendre.

- J’ai attendu. Pendant une heure. Puis j’ai dû rentrer chez moi.

- Tu m’en veux.

Fine déduction, Captain Obvious

- Pour quelle raison pourrais-je t’en vouloir ? serait-ce parce que juste après avoir fait l’amour tu as sauté hors du lit pour te précipiter au chevet de ton ex-fiancée et que tu as disparu pendant presque deux heures ?

- Une heure.

Je lançais un coup d’œil au réveil près de mon lit.

- Une heure et vingt-deux minutes.

- Il y a avait un enfant hystérique eu bout du fil. Quand je suis arrivé, sa sœur s’est réveillée et s’est mise à pleurer. Puis c’est Rynda qui a éclaté en sanglots.

- Tu les as câlinés jusqu’à ce qu’ils s’endorment ?

Il serra les dents.

- Je me suis débrouillé pour qu’ils arrêtent de pleurer.

- Super. Alors le problème est résolu. Je retourne me coucher.

- Je t’ai demandé de m’attendre et tu ne l’as pas fait.

- Pourquoi serai-je restée là-bas, Rogan ?

Tu n’y étais pas. J’ai mon propre lit ici.

- Qu’aurais-tu voulu que je fasse ? étais-je censé l’écouter crier puis lui dire d’aller se faire foutre parce que je préférais rester au lit avec toi ?

- Donc maintenant c’est moi, la méchante ?

- A vrai dire, oui, un peu. Tu te mets en colère parce que je suis allé faire une bonne action.

Tu dramatises.

Non, il n’avait pas osé dire ça !

- Nevada, en tant que responsable d’une maison, il y aura des situations ou je devrai sortir du lit, peu importe ce que nous serons en train de faire, pour aller gérer des urgences.

- T’occuper de ton ancienne fiancée, c’est une affaire liée à ta maison ?

- Je le connais depuis l’enfance.

- Humm.

- Elle est pratiquement de la famille.

- Et moins je suis quoi ?

Il comprit qu’il s’était piégé tout seul.

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Il me serra tout contre lui.

— Que se passera-t-il quand je serai vieille et ridée et que je te demanderai si tu me trouves toujours sexy ?

— Tu seras toujours sexy. Et puis je serai vieux et ridé aussi à ce moment-là.

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—Tout va bien ? s’enquit Bug.

— Hmm.

— Lui et toi êtes en bons termes ?

— Hmm.

— Donc vous vous parlez encore ?

Bon sang. J’ouvris les yeux et lui lançai un regard noir par dessus mon épaule.

— C’est important de bien communiquer dans une relation, déclara Bug.

— Tout va très bien.

— Vous ne vous disputez plus ?

— Non. J’essaie de me recharger. Il faut que je me concentre.

[...]

— Et le sexe, c’est comment ?

— Je rêve ou tu viens vraiment de me poser cette question ?

Bug et Napoleon s’écartèrent un peu plus de moi, à l’autre bout du sofa.

— On veut seulement être sûrs que tout va bien.

— On ?

— Euh… Napoleon et moi.

Mensonge.

— Bug, fais pivoter ce portable vers moi… et sans appuyer sur une seule touche !

— Non, répondit-il en serrant l’appareil contre lui.

— Nguyen et Rivera sont de l’autre côté de l’écran ?

— Non.

Mensonge.

— Bon, laisse-moi dire les choses assez fort pour qu’ils puissent m’entendre. Vous êtes prêts ? Arrêtez de vous mêler de notre relation !

— D’accord, d’accord, dit-il en agitant les bras dans une vaine tentative pour m’apaiser.

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— Nevada Baylor.

— Vous voilà, dit Vincent Harcourt.

— Bonsoir, Vincent.

[...]

— C’est tellement gentil à vous d’arrêter de terroriser des enfants pour prendre le temps de m’appeler, ajoutai-je.

— J’avais un petit moment de libre.

[...]

— Je vois que vous avez fait une demande officielle pour passer les épreuves, ajouta-t-il.

[...]

— Vous pensez vraiment être une Majeure ?

— À vous de me le dire. Qu’est-ce que ça fait de ne plus pouvoir bouger et de se retrouver tremblant à monopoliser toute votre volonté pour essayer de m’empêcher d’accéder à votre esprit ? Au niveau ressenti, je vous ai fait l’effet d’une Majeure ?

[...]

— Touché ! dit Vincent. Je regrette presque que vous ne surviviez pas jusqu’aux épreuves. Vous auriez pu être intéressante.

— C’est le moment où vous allez me menacer ?

— Non, c’est le moment où j’éclaire un peu votre lanterne. Vous ignorez les règles du jeu, je vais donc vous les expliquer. Vous êtes morte. Votre mère est morte.

[...]

Espèce de salopard !

— Votre soeur, la toute mignonne, est morte.

Il allait me le payer.

— Votre autre soeur aussi est morte.

L’autre soeur ?

Il prenait le temps de donner son avis sur le physique de mes soeurs tout en menaçant de les tuer. Oh, comme j’aurais aimé l’avoir dans mon viseur !

— Les deux idiots qui habitent avec vous, morts également.

[...]

— Le mage animalier est mort…

— Vous me faites perdre mon temps, rétorquai-je. Dites simplement que tous ceux que je connais et que j’aime vont mourir. Ce sera plus efficace.

Il laissa échapper un petit rire.

— Vous avez la langue bien pendue.

— Et vous celle d’un psychopathe.

— Vous dites ça comme si c’était une mauvaise chose. C’est pratiquement une nécessité pour les personnes de notre rang.

— Oui, eh bien, David Howling faisait ça mieux que vous.

— Rogan ne sera pas toujours là pour faire le sale travail à votre place.

— Rogan n’a pas tué David. Je m’en suis chargée. Il s’est battu pour sa vie et il a perdu. La prochaine fois que nous nous rencontrerons, je piocherai dans votre esprit tous vos secrets les plus honteux pour les exposer au grand jour. Quand j’en aurai fini, vous vous recroquevillerez en position foetale en sanglotant, comme tous les autres. Voilà comment on lance une vraie menace, Vincent.

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Je ne laissai tomber sur le lit. Bon, ça s’était super bien passé.

Un bruit sourd se fit entendre dehors.

Quoi encore ?

Je me levai et retournai à la fenêtre. Rogan se tenait au milieu de la route. Un flot de palettes et d’énormes pneus fendit l’air autour de lui, tous les éléments venant s’entasser par terre sous ma chambre.

Je contemplai la scène, muette.

L’empilement grandit çà une vitesse phénoménale. Il était en train de bâtir une rampe jusqu’à ma fenêtre.

J’ouvrais le battant.

- T’as perdu la boule ?

Son visage était terriblement s »rieux.

- Non.

Le flot de pneus s’arrêta à mi-hauteur, ainsi que les palettes. Il était à court d’éléments de construction.

La porte s’ouvrit de nouveau.

- Maman dit… commença ma sœur.

Une échelle de secours se détache bruyamment de l’immeuble de l’autre côté de la rue, sur ma gauche, et vint se planter au sommet de l’empilement. Plusieurs sacs de ciment atterrissent sur sa base pour la maintenir en place.

Catalina referma la porte s’en ajouter un mot.

Rogan grimpa le long de la rampe jusqu’au sommet de l’échelle. Arrivé à ma fenêtre, il me tendit la main.

- Tu fais quoi, là ?

- Je te kidnappe pour t’emmener dans mon repaire. Tu dormiras dans mon lit cette nuit, et toutes les autres nuits ensuite.

- Vraiment ?

- Oui.

- Et j’ai mon mot à dire ?

- Tu as toujours ton mot à dire. Si tu dis non, je m’en irai.

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J’avais eu une sacrée journée. J’avais laissé mon téléphone dans ma voiture, mon arme dans celle de Rogan et je ne portais pas de sous-vêtements. Me balader sans culotte me faisait bizarre. Me retrouver sans téléphone plus bizarre encore. Il y avait sûrement une conclusion profonde à tirer du fait que l’absence de mon téléphone me gênait plus que celle de ma culotte.

Je n’étais pas comme ça. J’avais toujours mon téléphone et mon pistolet sur moi. Et ma culotte.

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