Hindenburg, tome 1 : La menace d'un crépuscule

Un gros mélange des styles qui fait que trop, c'est trop !

Ce premier tome se lit, certes, mais il est difficile d'accrocher à une histoire basée sur une trame réelle, où se mêle paranormal, nazisme, technologies...

On perd l'idée de là où voulait aller l'auteur.

Les dessins sont sympas, sans être extraordinaires. On verra au tome suivant si cela s'améliore ou pas.

En tout cas, les quelques pages bonus de mon édition, sur le Zeppelin Hindenburg est très intéressant.

Un mélange entre faits historiques, prophétie et pouvoirs surnaturels un peu étrange. Je suis partagée entre des dessins magnifiques et cohérents au regard des thèmes abordés et un récit parfois trop simpliste.

Il est connu de tous que les nazis se sont apparemment intéressés de près à tout (sciences, anatomie, crypto, arts...), et qu’ils ont essayé de s’emparer du meilleur de chaque domaine. Mais je trouve qu’ici, les auteurs sont allés un peu (trop) loin.

Ce premier tome me laisse perplexe, mais me pousse quand même à lire le tome 2. La curiosité l’emporte, preuve que les qualités de cette BD l’emportent sur ses faiblesses, finalement.

Voilà une série bande dessinée qui nous conte progressivement de façon romancée la construction, la mise en service puis la triste fin du dernier zeppelin le Hindenburg (du nom d’un fameux général allemand de la Grande Guerre devenu président de la république).

Le récit nous dit que les dirigeants nazis sont très tôt décidés à embarquer dessus des médiums et autres personnes aux pouvoirs paranormaux divers en vue d’influencer les dirigeants et le peuple américain lors du survol des USA.

Toutefois un chamane algonquin du nord-canadien a perçu un danger et il avertit un de ses amis et la fille de celle-ci qu’un mystérieux danger guette les populations du monde entier. Il demande à la jeune Canadienne de retrouver ses petits-fils métis qui vivent en Europe dans trois pays différent, afin de leur demander de combattre le mal qui s’annonce grâce à leurs dons surnaturels qui leur a transmis ("à l’insu de leur plein gré").

C’est pour cela, que se présentant comme journaliste et fille d’un industriel du bois, cette dernière se rend en Allemagne en 1936. Elle retrouve bien le premier petit-fils, justement impliqué dans la construction du Hindenburg (et mal vu pour son comportement homosexuel) ; elle a le temps de l’informer de la mission que lui demande d’accomplir son grand-père. Toutefois démasquée et assimilée à une espionne, elle est arrêtée et prend la direction d’un camp de concentration.

«On peut violer l’histoire à condition de lui faire un bel enfant» disait Dumas et Ordas ainsi que Cothias ont une grande expérience dans les scénarii se basant sur des faits historiques réels auxquels ils rajoutent une pincée de l’ordre du roman d’espionnage. On lira en particulier leur nouvelle série "S.O.S Lusitania" où là encore l’opinion américaine face aux menées expansionnistes allemandes est un enjeu, mais pour la Première Guerre mondiale et non la Seconde qui se prépare dans l’ombre du "Hindenburg : la menace d’un crépuscule".