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James hocha la tête et s’efforça d’établir un contact avec M. Campbell (Chien, labrador retriever) tout en balayant distraitement la salle du regard. La plupart des messieurs avaient mis une cravate rouge pour s’accorder aux robes des dames, même s’il y avait aussi quelques cravates en noir et blanc et… Dieu du ciel, l’un d’eux portait du mauve, même si c’était au moins une jolie nuance…

Il remonta les yeux de la cravate au visage de son propriétaire, et il dut faire appel à toute sa maîtrise pour ne pas réagir.

Benjamin Dahan. Ben était ici, dans cette pièce, en cet instant précis.

Une dizaine d’émotions montèrent en même temps, qui se mirent à guerroyer en lui : inquiétude, colère, excitation, sidération. Il avait la sensation qu’un énorme poing lui enserrait le torse, rétrécissant sa cage thoracique, la collant contre les battements rapides de son cœur. Ben soutenait son regard. Ses prunelles sombres, d’une chaleur intense, l’avaient-elles contemplé ainsi toute la soirée ? Il paraissait inconcevable que James ne l’ait pas aperçu immédiatement, voire qu’il n’ait pas senti sa présence.

Pendant plus de deux secondes, il parvint à ne pas regarder Ben directement.

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Les colères les plus fortes, nous les dirigeons contre ceux à qui nous avons causé du tort.

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Ben était un Chat. James et sa sœur avaient répertorié les différents « types » de gens, quand ils étaient enfants – raison pour laquelle la plupart avaient des noms d’animaux domestiques. La plupart des personnes appartenaient à la catégorie des Chiens. Ce qui ne constituait pas une insulte, Indigo et lui aimant beaucoup les chiens, mais une manière de catégoriser l’attitude que les gens adoptaient face à la royauté. Les Chiens étaient ravis de vous rencontrer, que ce soit par adulation frénétique (labradors retrievers) ou simplement parce que ça faisait une super histoire à raconter (corgis). Certains se montraient d’abord impassibles, avant de finir aux anges malgré eux (bouledogues). Cependant, quelques-uns étaient des Chats. Les Chats n’étaient pas le moins du monde impressionnés. Certains cherchaient à se montrer impeccablement polis, sans parvenir à masquer leur ennui (persans). D’autres se pliaient aux règles de savoir-vivre, tout en restant ostensiblement malpolis, histoire de bien informer qu’ils n’étaient intéressés ni par votre titre ni par votre célébrité (siamois). De temps à autre, les Chats s’entichaient réellement de vous, mais tentaient de vous écraser à la première occasion (panthères – rares, mais fatales pour les relations publiques).

James n’était pas encore sûr de lui, mais il pensait classer Ben dans la catégorie des Chats la moins répandue (lions). Les Lions cherchaient à prendre votre mesure en tant qu’individu. La plupart du temps, le meilleur moyen d’agir face aux Lions, c’était de s’adapter à eux rapidement.

James n’avait pas le temps d’être lui-même avec la majorité des gens qu’il rencontrait. Il n’en avait pas non plus souvent l’énergie, car être vraiment « présent » lors de ses apparitions publiques, c’était bien plus épuisant qu’on ne l’imaginait. Les Lions lui apparaissaient parfois comme des êtres arrogants. Car après tout, on assistait à des événements publics pour le public, et pourtant, estimant qu’il était à leur disposition, les Lions se pensaient autorisés à monopoliser son attention.

Aujourd’hui, néanmoins, il ressentait l’envie de gagner la sympathie de Ben. Car il soupçonnait que peu de gens y parvenaient. Cela s’annonçait comme un défi. En plus, si quelque chose était susceptible d’attiser la curiosité de Ben, il ne s’agissait certainement pas d’arrogance. Et c’était un plaisir rare que de se trouver où il voulait quand il voulait. De pouvoir discuter avec un parfait inconnu, sans son service de sécurité dans les pattes. De profiter de la beauté un peu rugueuse de Ben – épaules larges, mâchoire carrée, muscles magnifiquement dessinés et cheveux noir de jais qui intensifiaient le noir de ses yeux. Dans un hôtel aussi reclus et soigneusement protégé, il pouvait se permettre de se comporter comme n’importe quel homme… plus ou moins.

— Vous êtes venu en Afrique afin de capter la bonne atmosphère pour l’un de vos romans ? demanda James en s’adossant au fauteuil en osier.

— En fait, je vis en Afrique, mais très loin d’ici. Au Cap.

— Ah, oui ? Vous n’avez pas l’accent sud-africain.

— Il est difficile à reconnaître, répondit Ben, une lueur amusée dans ses prunelles chocolat noir. Peu de gens parviennent à le détecter.

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- Tu as peur de devoir ramasser les morceaux encore une fois ?

- Je le ferais cent fois s'il fallait et tu le sais. Mais je déteste te voir souffrir.

- Ben et moi, nous avons un accord. Et nous avons fixé des limites.

Le sourire que lui adressa Cassandra était presque triste.

- Ben est peut-être du genre à respecter ces limites. Mais toi, non. Et l'expression que tu affiches quand tu parles de lui... oh, chéri, j'aurais envie de te conseiller de ne pas tomber trop amoureux de lui, seulement c'est déjà fait.

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Pourtant, Ben savait aussi que la colère qu’il éprouvait vis-à-vis de James ne relevait pas seulement d’une saine indignation. James n’avait pas fait grand-chose pour mériter son hostilité. Non, la vérité était bien plus simple. Et plus glauque.

Les colères les plus fortes, nous les dirigeons contre ceux à qui nous avons causé du tort.

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Ben n’en était pas si ennuyé que ça, il comprenait que James n’était pas un aristocrate benêt. Au contraire, il était extrêmement intelligent. Toutefois, il se surprenait à vouloir l’impressionner et ce constat le déconcertait. Comme s’il fallait qu’il remporte une compétition se déroulant entre eux.

Qu’il transforme cette partie d’échecs en un match d’une autre sorte, d’une sorte qui ne se produirait jamais.

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— Est-ce vraiment obligé ? Je préférais largement quand vous me parliez comme à n’importe qui.

OK, donc il se la jouait « je suis un être humble, vous savez ». Sauf que Ben savait repérer les bluffeurs.

— D’accord. Alors je m’appelle Ben. Buvez.

— Je m’appelle James, et je ne vais pas me faire prier.

Pas du bluff, alors ? Intéressant.

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