Histoire économique générale
Auteur
- Max Weber (Écrivain)
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extrait
1-Des besoins de consommation différents en occident par rapport à tous les autres pays du monde. Il faut bien se rendre compte de ce qui est nécessaire à une unité domestique japonaise ou grecque. Le Japonais habite une maison construite de bois et de papier; on y trouve des nattes et des appuis-tête en bois qui, réunis, donnent le lit, ajoutons-y la vaisselle et quelques articles de poterie, et nous avons la totalité de l'installation. Nous possédons, par ailleurs, le protocole de vent aux enchères faisant suite à la condamnation par voie de procès d'un aristocrate grec- peut-être Alcibiade: l'équipement domestique présente un patrimoine incroyablement restreint, dans lequel, d'ailleurs, les oeuvres d'art jouent le premier rôle. Face à cela, celui d'un patricien médiéval est très massif et très matérialiste. La différence s'explique par des raisons climatiques. Si le chauffage est en italie, encore aujourd'hui, quelque chose de superflu et si le lit passe dans l'antiquité pour un luxe-on se contente pour dormir de s'étendre sur le sol, enveloppé dans un manteau-, fourneaux et lits sont indispensables en europe du nord: ainsi, le plus ancien documet corporatif que nous possédions émane-t-il du fabricant de couvertures de lit de cologne. On ne peut certes pas dire que les grecs allaient nus: une partie de leurs corps étaient couverte, mais leur besoins de vêtements était sans commune mesure avec celui des habitants d'europe centrale.
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Activité récente
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Résumé
En un sens, on peut dire que toute l’œuvre de Weber est dominée par la question des origines du capitalisme : pourquoi et comment le capitalisme a-t-il fini par s’imposer non seulement comme mode dominant, voire exclusif, de comportement économique mais encore, bien plus largement, comme modèle culturel marquant l’ensemble des sphères de la vie sociale, spirituelle aussi bien que matérielle, dans l’Europe moderne et contemporaine ? Question qu’il pose et résout cependant selon une conceptualité spécifique, qu’il me faudra rappeler, qui assure certes l’originalité de son apport mais en circonscrit aussi les limites. De surcroît, précisément parce que cette question est pour lui centrale, il n’a cessé d’y revenir tout au long de son œuvre, multipliant les angles d’attaque, sans d’ailleurs que ces différentes approches soient toujours parfaitement homogènes sinon cohérentes entre elles
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