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Sommaire

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Chapitre premier. — Les Arabes avant l'islam

1. Premier millénaire

2. Les États de l’Arabie du Sud

3. L’Arabie centrale

Chapitre II. — L'islam et les conquêtes

1. L’apparition de l’islam

2. Les conquêtes arabes

3. Guerre contre les Byzantins

4. Mésopotamie, Perse, Transoxiane

5. L’Égypte et l’Afrique du Nord

6. La péninsule Ibérique

7. Arabes et populations conquises

Chapitre III. — L'Empire arabe (VIIe-VIIIe siècle)

1. Les premières luttes de clans

2. L’instauration du régime omayyade et le règne de Mu’âwiya

3. L’époque de ‘Abd al-Malik

4. Le déclin du régime omayyade

Chapitre IV. — Les Arabes en Orient du VIIIe au XIe siècle

1. La nouvelle dynastie

2. Déclin du pouvoir califien et démembrement de l’Empire

3. La société de l’Empire arabo-islamique

4. La culture et la civilisation du monde arabo-islamique

Chapitre V. — L'Occident arabe du VIIIe au XVe siècle

1. L’Occident arabo-islamique jusqu’au milieu du XIe siècle

2. L’épanouissement de l’Espagne arabo-islamique

3. Le Maghreb et l’Espagne de la fin du XIe siècle au début du XVIe siècle

4. L’héritage arabe en Occident

Chapitre VI. — Arabes, Turcs et Mongols en Orient

1. Seldjoukides et post-Seldjoukides

2. Mongols et Mamlouks

Chapitre VII. — La renaissance du monde arabe aux XIXe et XXe siècles

1. L’Égypte jusqu’en 1882

2. Le Proche-Orient arabe jusqu’en 1908

3. L’évolution du Proche-Orient de 1908 à 1914

4. Le monde arabe de 1914 à nos jours

Bibliographie

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On ne connaît pas exactement la date à laquelle un Arabe de La Mekke, Muhammad, commença à prêcher, parmi ses contribules, une religion nouvelle qui fut désignée sous le nom d’islâm « soumission à Dieu », parce qu’elle recommandait à tous, et spécialement aux riches, de se soumettre au Dieu unique, appelé Allah, et de se préparer à un Jugement dernier imminent. On sait en revanche qu’en 622, à la suite des difficultés qu’ils rencontraient auprès des notables mekkois, Muhammad et les adhérents de la nouvelle foi, les « croyants », appelés aussi les musulmans, s’expatrièrent pour aller trouver refuge auprès des habitants de l’oasis de Yathrib, située à une centaine de kilomètres au nord, qui devint la « ville » (madîna) du Prophète ou Médine. Ce fut l’hégire, qui marque le début de l’ère musulmane. On sait aussi que Muhammad mourut quelques années plus tard, en 632, après avoir réussi à revenir en vainqueur à La Mekke et avoir organisé auparavant à Médine une nouvelle communauté où se côtoyaient les premiers musulmans, Mekkois d’origine, qui étaient appelés les muhâdjirûn ou « expatriés », et Médinois convertis qui portaient le nom d’ansâr ou « soutiens ».

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Seuls parmi eux les Nabatéens, que l’on vit apparaître eux aussi vers le ve siècle av. J.-C. et qui s’étaient installés au sud et à l’est de la mer Morte, avaient constitué un véritable royaume autour du repaire rocheux de Sela, en grec Petra. On a longtemps admis qu’il s’agissait surtout de caravaniers, assurant le transport des marchandises entre l’Arabie centrale et la Palestine, pour découvrir ensuite qu’ils comptaient aussi des agriculteurs établis dans les steppes de la Jordanie actuelle. Ayant éliminé le peuple d’Édom, ils avaient adopté l’écriture et la langue araméennes, mais continuaient, semble-t-il, à parler un dialecte arabe ; leurs divinités étaient des divinités arabes telles que Dhusara (Dusarès) et Allât, assimilés par la suite à Dionysos et à Athéna, et leurs temples étaient établis sur de hauts lieux. La sculpture grecque s’était, chez eux, surimposée à la culture araméo-arabe et un de leurs rois, Arethas III, avait pris le surnom de Philhellène. À l’époque romaine ils occupaient un vaste territoire et auraient étendu leur influence jusque dans la région de Damas, s’il faut en croire un passage des Actes des Apôtres ; mais les Romains annexèrent bientôt, en 106, le royaume nabatéen dont ils firent la Provincia Arabia.

Parallèlement d’autres groupes arabes s’étaient infiltrés pacifiquement en Syrie et avaient parfois formé, lors du déclin de la monarchie séleucide, de petits royaumes, notamment à Chalcis ou à Émèse ainsi qu’à Édesse. Ils constituaient aussi une part importante de la population d’une cité comme Palmyre, riche en sanctuaires arabes. La mère de l’empereur romain Caracalla n’était autre qu’une femme arabe d’Émèse et sa sœur réussit à faire des empereurs romains de deux de ses petits-fils, Élagabale et Alexandre Sévère. Enfin au iiie siècle Philippe l’Arabe était originaire du Hauran, cette région de Syrie avoisinant le désert basaltique où, durant toute l’époque romaine, des éleveurs laissèrent des graffiti qui rappelaient les inscriptions thamoudéennes et que l’on appelle « safaïtiques ».

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Après cette période de prospérité, l’histoire du pays fut particulièrement mouvementée. Des souverains qui la dominèrent, certains, repoussant l’influence éthiopienne, s’allièrent aux Sassanides ; de tendance judaïsante, ils firent subir aux chrétiens des persécutions dont celle de Najran en 523 est restée mémorable. D’autres furent au contraire alliés des Éthiopiens et de l’Empire byzantin ; ils s’efforcèrent d’étendre vers le nord leur influence et, au vie siècle, un roi du nom d’Abraha mena des expéditions jusque dans la région de La Mekke. Dès 572 toutefois les Sassanides avaient mis fin à cette nouvelle domination en rétablissant en Arabie méridionale une sorte de protectorat perse qui devait y durer jusqu’à l’apparition de l’islam.

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I. Premier millénaire

L’histoire des Arabes au sein même de l’Arabie reste très obscure avant l’époque hellénistique. Peu de textes « arabes » remontent au-delà du ive siècle de notre ère ; encore ces textes de l’Arabie du Sud – courtes inscriptions pour la plupart – sont-ils fort difficiles à dater et leur chronologie discutable, ce qui laisse la première place aux renseignements fournis par des documents étrangers. Les Arabes semblent ainsi apparaître dans la littérature assyro-babylonienne du ixe siècle av. J.-C. sous la forme Urbi et l’Arabie y serait désignée par le terme Aribi. Le nom Arabaya est ensuite donné à la satrapie que les Perses organisèrent en 539 av. J.-C., plusieurs siècles avant la création d’une province romaine englobant l’extrême nord de la péninsule. Quant aux habitants de l’Arabie ou du moins de sa partie centrale, qui étaient appelés par les auteurs anciens Arabes scénites, c’est-à-dire vivant sous la tente (du grec skênê), ils reçurent ensuite le nom de Sarakênoi, en grec, et Saraceni, en latin, qui a donné en français Sarrasins. Ils étaient donc considérés essentiellement comme des nomades, sens qu’a conservé en arabe l’appellation al-‘arab.

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