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Histoire des Françaises, Tome 1 : Le combat



Description ajoutée par RMarMat 2019-09-06T08:32:53+02:00

Résumé

Inspiratrice, égérie, raison d'être, prétexte. Objet de scandale, de mépris, d’ignominie. Aimée, admirée, chanté, idéalisée. Honnie, vilipendée, raillée. Pendant des siècles, la femme française eut l'honneur d'être tout cela. Elle seule.

L'idée du présent livre est née d'une évidence : si l'on a publié des milliers d'ouvrages sur des Françaises, il n'existe aucune étude d'ensemble sur les Françaises. Curieusement, une histoire de la femme française, des origines jusqu'à nos jours, faisait défaut dans notre littérature. On connaît de belles et complètes histoire de la femme, de la femme en général. Aucune sur la femme française.

Tout au long de ces pages, on trouvera donc, sur chaque génération de Françaises, l'essentiel des informations existantes. Très fragmentaires pour les origines - et surtout prodigieusement éparses - elles prennent, pour les temps présents, une ampleur inquiétante. Mais, en définitive, le choix ne demeure-t-il pas le souci majeur de historien.

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Vent de fronde pour les dames - le 17ème siècle.

C'est aussi le temps où foisonnent les recueils de vers "folâtres, piquants, gaillards, satiriques". Le ton en est si fort qu'on ne peut plus consulter ces morceaux de versification qu'à l'enfer de la Bibliothèque nationale. Le thème le plus fréquent, c'est l'affirmation que la femme doit être traitée uniquement comme un objet de jouissance, au même titre que le vin ou la bonne nourriture.

Des égards pour la femme ? Fi ! D'ailleurs, si elle est vieille et laide, on la ridiculise, on traite plus bas que terre. Sinon, avec un illogisme, terriblement masculin, on l'accuse d'être facile.

Spoiler(cliquez pour révéler)En 1603, dans les infidèles fidèles, Floridor se plaint de la facilité des femmes : "On n'a plus le tourment de les aller prier, Elles-mêmes d'amour viennent vous supplier."

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Commentaire le plus apprécié

Or

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vu l’histoire des françaises trônant sur la table de nuit de ma grand-mère. Uniquement ses deux livres ! Pourquoi pas la bible ? Elle qui était si croyante ? C’est peut-être pour ce mystère que ce livre fut un de ceux que j’ai voulu conserver quand la bibliothèque de mes grand-parents fut dispersée. Pourtant, je ne les ai toujours pas lu, vingt deux ans après. Ils sont là comme une photo rassurante de ma grand-mère. Vingt deux ans après, voilà que je viens de finir ce premier tome : La soumission.

Je classerai volontiers cette histoire des françaises dans les lectures nécessaire et obligatoire à la culture de toutes et surtout de tous. L’éclairage ou plutôt cette vision de notre histoire que retrace Alain Decaux à travers ses femmes est passionnant, captivant. J’ai beaucoup appris, compris… Je mesure encore plus la nécessité de connaître ses femmes pour mieux appréhender le monde d’aujourd’hui et mieux comprendre leurs combats pour leurs égalités, leurs libertés et la reconnaissance de leur être.

Qu’elles aient été anonymes, reines, gauloises, bourgeoises, grandes dames ou paysannes, chacune à leur niveau ont toujours lutter pour conserver des droits, des libertés acquises ou perdues. Bien plus souvent que nous pouvons l’imaginer leur vie même était en jeu ; leurs corps, leurs esprits étaient plus ou moins bâillonnés, contraints, soumis par le masculin, par l’état, par la religion, les us et coutumes…

Ainsi leurs conditions, leurs influences, leurs libertés, leurs pouvoirs ont varié comme la mer va et viens au rythme des marées. Il y a eu de grandes marées, des flux et reflux. La femme gauloise avait ainsi plus de pouvoir, de liberté, de savoir que la femme du moyen-âge. De la femme mérovingienne, passive et soumise en apparence, jusqu’aux salons bourgeoises qui structurèrent la langue française, Alain Decaux nous montre à quel point cette soumission fut longue, cruelle durant ses siècles.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’important du sexe dans cette histoire de France. L’acte sexuel en tant qu’arme de soumission et de domination. Le sexe pour souiller, humilier fut également utiliser par les religions, les institutions, la morale. Quelques femmes, quelques époques trouvère dans le sexe et ses actes un outil d’émancipation et de liberté… Quelques unes… pas la majorité ! Alors le XVIIe siècle annonce-t-il la fin de cette soumission et le début de la révolte ? A lire et à découvrir dans le tome 2.

J’ai été passionné par cette lecture. Le travail de recherche, de synthèse fait par l’auteur est colossale, admirable. Le style d’écriture parfois m’a gêné dans ma progression et la compréhension. Mais rien d’insurmontable une foi son Decaux apprivoisé...

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Commentaires récents

Or

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours vu l’histoire des françaises trônant sur la table de nuit de ma grand-mère. Uniquement ses deux livres ! Pourquoi pas la bible ? Elle qui était si croyante ? C’est peut-être pour ce mystère que ce livre fut un de ceux que j’ai voulu conserver quand la bibliothèque de mes grand-parents fut dispersée. Pourtant, je ne les ai toujours pas lu, vingt deux ans après. Ils sont là comme une photo rassurante de ma grand-mère. Vingt deux ans après, voilà que je viens de finir ce premier tome : La soumission.

Je classerai volontiers cette histoire des françaises dans les lectures nécessaire et obligatoire à la culture de toutes et surtout de tous. L’éclairage ou plutôt cette vision de notre histoire que retrace Alain Decaux à travers ses femmes est passionnant, captivant. J’ai beaucoup appris, compris… Je mesure encore plus la nécessité de connaître ses femmes pour mieux appréhender le monde d’aujourd’hui et mieux comprendre leurs combats pour leurs égalités, leurs libertés et la reconnaissance de leur être.

Qu’elles aient été anonymes, reines, gauloises, bourgeoises, grandes dames ou paysannes, chacune à leur niveau ont toujours lutter pour conserver des droits, des libertés acquises ou perdues. Bien plus souvent que nous pouvons l’imaginer leur vie même était en jeu ; leurs corps, leurs esprits étaient plus ou moins bâillonnés, contraints, soumis par le masculin, par l’état, par la religion, les us et coutumes…

Ainsi leurs conditions, leurs influences, leurs libertés, leurs pouvoirs ont varié comme la mer va et viens au rythme des marées. Il y a eu de grandes marées, des flux et reflux. La femme gauloise avait ainsi plus de pouvoir, de liberté, de savoir que la femme du moyen-âge. De la femme mérovingienne, passive et soumise en apparence, jusqu’aux salons bourgeoises qui structurèrent la langue française, Alain Decaux nous montre à quel point cette soumission fut longue, cruelle durant ses siècles.

Ce qui m’a le plus marqué, c’est l’important du sexe dans cette histoire de France. L’acte sexuel en tant qu’arme de soumission et de domination. Le sexe pour souiller, humilier fut également utiliser par les religions, les institutions, la morale. Quelques femmes, quelques époques trouvère dans le sexe et ses actes un outil d’émancipation et de liberté… Quelques unes… pas la majorité ! Alors le XVIIe siècle annonce-t-il la fin de cette soumission et le début de la révolte ? A lire et à découvrir dans le tome 2.

J’ai été passionné par cette lecture. Le travail de recherche, de synthèse fait par l’auteur est colossale, admirable. Le style d’écriture parfois m’a gêné dans ma progression et la compréhension. Mais rien d’insurmontable une foi son Decaux apprivoisé...

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Activité récente

Titres alternatifs

  • Histoire des françaises - La soumission - Français

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 1
extraits 8
Evaluations 2
Note globale 9 / 10

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