Histoire du fils

Une histoire de famille avec une pièce manquante, des secrets d’une vie, de plusieurs même !

Et dans cette histoire du fils remarquablement écrite – mais à laquelle j’ai dû m’accrocher une peu – et qui commence bien avant lui, Marie-Hélène nous fait parcourir une généalogie entière ou les briques n’accrochent pas toujours.

Une galerie de portraits inachevés, mais criants de réalisme https://www.noid.ch/histoire-du-fils/

"L'histoire du fils" c'est celle d'André,fils de Gabrielle et de père inconnu.

Le jour de son mariage, André apprend par sa mère que son père s'appelle Paul Lachalme.

A travers douze tableaux de 1903 à 2008,qui s'enchevêtrent,on apprend à connaître Paul,son enfance,sa rencontre avec Gabrielle et surtout l'histoire d'André élevé par son oncle et ses tantes,parmi ses cousines.

Une belle saga familiale qui pose la question des secrets et des relations mère- fils.

Il faut dire que Gabrielle a fait fi des mœurs traditionnelles de l'époque en enlevant pas André se contentant de lui rendre visite deux fois par an.

On est bercé par cette famille qui a une certaine effusion et par ses beaux paysages et les joies simples du Cantal.

André a malgré tout eu une certaine chance mais la question du père et de sa famille paternelle va le hanter,lui d'abord puis son fils, à la recherche d'une partie de leur histoire.

Ce roman est bien écrit, sobrement et fait malgré tout l'apologie de la famille et pose la question des secrets qui un jour ou l'autre ne le sont plus.

Une saga familiale, et sentimentale...peuplé de ses non-dit, ses secrets, et de l absence d un père. Pourquoi l auteur n a pas respecté l ordre chronologique? Effet de style? Voilà faire original ? Notion de tranche de vie séparé les uns des autres....? En tout cas la lecture en est rendu difficile, difficile de suivre le fil de l histoire de cette famille...dommage !

Très beau roman, saga de 2 familles sur 100 ans.

Cantal - Lot - Paris ; amours illicites, la vie ! les secrets !

Comme souvent, le roman est organisé en flash back et désordre chronologique. J'en ai un peu assez de cette construction alors j'ai essayé de reprendre une lecture chronologique et j'ai abandonné au 1er tiers...

L'écriture est riche, colorée, musicale? ca se lit d'une traite. Roman bien"français" avec une belle description de l'évolution des famille grâce à l'éducation pour tous (paysan - commerçant - avocat) ou alors dynastie d'instit-prof...

Il s’agit d’un roman qu’il serait préférable de lire d’une traite afin de bien appréhender les événements et de ne pas en perdre le fil rouge. Les personnages sont bien esquissés et j’ai particulièrement apprécié André. J’ai parfois eu du mal avec Gabrielle. Malgré tout, l’auteure a su leur donner densité et relief.

La plume de l’auteure est très particulière. C’est ma première incursion littéraire dans l’un des romans de Marie-Hélène, et je me suis sentie déroutée à plusieurs reprises, notamment par un style vif et dépourvu d’une ponctuation classique. À mon goût, le manque de virgules m’a parfois gênée. Malgré tout, la plume est poétique et très fluide.

Ce roman a été pour ma part une petite déception, notamment à cause d’un schéma narratif trop décousu et qui ne m’a pas donné l’occasion de rentrer dans l’histoire. Malgré tout, les personnages bien esquissés et une plume particulière

Des évènements racontés dans le désordre chronologique un peu perturbant mais qui n'empêche pas de s'attacher aux personnages, de vouloir suivre le fil. Jolie écriture pour une histoire de famille, de tendresse.

Un livre magnifique!

Une fresque familiale s'étendant sur un siècle tout juste, et où l'autrice s'amuse à nous perdre un peu en enregistrant les faits, et plus encore les sentiments, dans un ordre qui n'a rien de chronologique (peut-être la logique du coeur...).

On peut être irrité de ce parti-pris, faire effort pour remettre de l'ordre dans cet arbre généalogique où subsiste évidemment un mystère (qui est le père d'Antoine, et pourquoi sa mère confie-t-elle l'éducation de cet enfant à sa soeur? On peut aussi noter simplement qu'un vide existe dans la vie d'Antoine, un secret pesant qui l'affecte lui, mais aussi ses proches.

Mais on ne peut qu'être séduit par le style, tout en sensibilité, en finesse, où le choix des adjectifs est manifestement travaillé, où le rythme est très important (très peu de ponctuation, et je me prends à imaginer qu'une lecture à haute voix par l'autrice apporterait un plus).

Un beau livre, vraiment, un roman-poésie.

l y a huit mois j'ai lu une chronique si dithyrambique sur ce livre que je ne pouvais rester indifférent : il s’est, tout naturellement, invité dans ma P.A.L., et donc voilà l’histoire, l’Histoire du fils, imaginée et compliquée à loisir par Marie-Hélène Lafon.

Marie-Hélène Lafon est née en 1962 à Aurillac dans le Cantal dans une famille paysanne. Elle étudie à Paris où elle obtient une maîtrise de latin, un CAPES de lettres modernes un DEA puis un Doctorat de littérature et l’Agrégation de grammaire en 1987. Elle enseigne le français, le latin et le grec à Paris, où elle vit. Célibataire et sans enfant, elle déclare n'en avoir « jamais voulu » ...

Elle obtient le prix Renaudot 2020, avec son onzième roman "Histoire du fils". Avec lequel elle rencontre un grand succès public, dépassant les 100 000 exemplaires vendus.

En cherchant des renseignements sur l’auteure, je suis tombé sur un site qui réunissait un grand nombre de commentaires courts (4 à 6 lignes) relatifs à ce livre, que j’ai parcourus, contrairement à mon habitude. Bien m’en a pris car lorsque des reproches sont formulés, ils concernent le grand nombre de personnages, la chronologie non respectée, la difficulté de s’y retrouver exigeant un gros travail de mémoire et de concentration, etc… Alors, connaissant mes facultés intellectuelles fortement affectées par l’âge, j’ai attaqué la lecture un bloc-notes et un crayon à la main, et ai noté scrupuleusement l’âge de chaque personnage à la date indiquée (chaque chapitre est daté) et ses liens de parenté. Et chaque jour je reportais ces renseignements sur une sorte d’arbre généalogique dans un tableau Excel daté de 1865 à 2008 en faisant figurer les naissances et tous les évènements au fur et à mesure de leur relation…

Drôle de façon de lire un roman ! Me direz-vous. Peut-être, mais drôle de roman, aussi ! En tout cas, transformer la lecture en jeu de piste, remplir le tableau au fil de la lecture, participe à l’intérêt de la découverte de l’histoire (du fils). Terminé, on ne se perd plus parmi les protagonistes, d’un simple coup d’œil on situe chacun à sa place et, en fait, le tableau achevé, on n’y trouve guère plus de vingt personnages dont trois n’ont même pas de nom. Et quel plaisir addictif de le compléter, chapitre après chapitre, qu’importe alors si l’ordre chronologique est tout à fait aléatoire… Et vous savez quoi ? L’auteure a même réussi à se tromper ! Je ne vous dirai pas quand ? Qui ? Comment ?... À vous de trouver ! Elle s’est trompée de deux ou trois ans quelque part… À force de jongler avec les dates… ça devait arriver !

À part ça, l’auteure nous a mijoté un petit bijou savoureux, dans un style de dentelière littéraire où lieux et personnages sont sculptés de main de maître. Certains lui reprocheront une approche superficielle : nous sommes des témoins, des voisins, nous regardons évoluer ce petit monde de l’extérieur, mais au fil des pages et des époques nous sommes happés, débordant d’empathie pour chacun. Le fils, c'est André. La mère, c'est Gabrielle qu’il nomme « ma mère ». Le père est inconnu. André est élevé par Hélène, c’est « maman » (la sœur de Gabrielle) et son mari, Léon. Il grandit au milieu de ses trois cousines-sœurs et cherche, toute sa vie à savoir qui est son père, même si Léon est son « papa ».

J’ai adoré le style, l’écriture. Mademoiselle Marie-Hélène, votre plume est précise, imagée, délicate, magique et je ne pense pas que ce soit le fruit direct de votre avalanche de diplômes. Vous qui n’avez jamais voulu avoir d’enfant, vous les décrivez à merveille ! Cela dit, vous avez compliqué à plaisir une histoire assez banale dans laquelle le lecteur reste, quand-même, un spectateur assez lointain.

Le livre de Marie-Helene-Lafon n'est pas parfumé. Dommage ! Car les pages de son roman diffusent plein de bonnes odeurs. Gabrielle, qui vit à Paris, va confier à sa soeur et beau-frère, ainsi qu'à ses nièces, son fils de père inconnu.

Beaucoup de prénoms, d'ascendance et descendance où le lecteur se mêle les pinceaux. À lire pour la beauté des mots.

Le roman de plusieurs vies qui se rattachent l'une à l'autre...Beaucoup de tendresse et de poésie, ce livre se lit d'une traite. Même les aller-retour passé présent coulent d'eux mêmes. Un moment très agréable, de calme et d'une grande sensibilité.