Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 728
Membres
1 013 517

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

« Écoute, chérie, je crois que nous ne devrions pas courir de risques. Il ne faut pas donner à tes parents une raison de poser des questions sans fin – ni qu’ils nous trouvent malades. Cessons ces bains de soleil, à tout hasard. Nous sommes obligés de consommer la nourriture, mais du moins évitons autant que possible de nous mettre au soleil, en particulier Stephen. Puis, si l’état de notre peau, de quoi qu’il s’agisse, ne change pas, nous appellerons le médecin. » Sandra ramassa Stephen. « Tu as peut-être raison. — Cela paraît étrange d’être à l’intérieur comme ça, dit-elle rêveusement quelques minutes plus tard. Anormal en quelque sorte quand la journée est si belle. On a l’impression d’être désœuvré. Quand vas-tu commencer la fenaison, Dick .

Afficher en entier

Vraiment ? Et notre perte d’appétit ? » L’inquiétude la gagnait. « Et cette sensation continuelle de lassitude. Je l’éprouve… tu t’en plains. Je t’assure, Dick, cela me tracasse. J’ai presque envie de faire venir le médecin. En tout cas, il faut que nous soyons en forme pour quand maman et papa viendront. » Richard gémit doucement en son for intérieur. Il avait tenté d’oublier la prochaine visite des parents de Sandra. Cela avait été une condition – quasiment – de leur émigration que Mr. et Mrs. Roberts viennent séjourner avec eux pendant quelque temps une fois qu’ils seraient installés.

Afficher en entier

Cela paraissait bizarre soudain de voir Sandra couchée au soleil dans sa chemise de nuit transparente. Richard s’apprêta à poser sur elle les couvertures. « Mais non », dit-elle en souriant placidement. Il rentra dans la maison. Le plateau était sur la table de la cuisine, où il l’avait laissé. Depuis combien de temps n’avait-il pas mangé ? Trois jours ? Quatre jours. Il ne s’en souvenait plus. Cet écoulement du temps le préoccupait. Décidant que, de toute façon, il aurait un bon dîner substantiel plus tard dans la soirée, il but le reste de son verre de vin fait à la maison, puis il fit suivre d’un verre d’eau fraîche. Bientôt il commença à avoir faim, mais un peu seulement.

Afficher en entier

Un bon verre de lait ? » Il s’efforça de ne pas grimacer à cette idée. « Je ne suis pas malade, Dick. Le même menu que d’habitude ira très bien. Du rôti de porc ou quelque chose de ce genre, des petits pois et le reste… tu sais. Mais pas trop, s’il te plaît. — D’accord. » Il sortit de la maison ; le tourbillon de poussière en train de s’abattre qui témoignait encore du récent départ de l’hélicoptère lui fit plisser les paupières, et il se dirigea vers la grange et Daisy.

Afficher en entier

« Ce n’est pas grave… probablement une jaunisse légère. Le cas se rencontre souvent chez les nouveau-nés. Cela disparaît généralement au bout d’un jour ou deux. Appelez-moi par radio si cela ne s’améliore pas dans la semaine, et je ferai un saut pour l’examiner. » Il bondit hors de la chambre. Ses pas rapides s’éloignèrent vers la porte, la franchirent. Un rugissement de mécanique s’éleva, diminua rapidement d’intensité comme l’hélicoptère filait au loin à toute allure. « Il est parti, remarqua inutilement Sandra. Quel drôle d’homme.

Afficher en entier

Les dernières semaines s’étaient écoulées sans incident : les herbages avaient continué à prospérer et, une ou deux fois, il avait fait tourner le moteur de la faucheuse pour s’assurer que la mécanique était en ordre. Il comptait commencer la fenaison dans un mois environ. Avec le supplément d’herbe des McGowan, il calculait qu’il serait à même de vendre au moins soixante-quinze pour cent de la récolte de cette saison, ce qui représenterait une jolie augmentation de son avoir en banque.

Afficher en entier

L’hélicoptère du médecin tournoya au-dessus de la plaine et atterrit devant la maison avec une rapidité qu’apprécia même Richard, qui guettait anxieusement sur le porche. Le médecin sauta à terre et s’avança dans l’herbe en se hâtant d’une curieuse allure sautillante. Il serra vivement la main de Richard. « Comment va-t-elle ? » questionna-t-il brièvement d’une voix aiguë. Richard le regarda avec inquiétude. Le médecin semblait avoir baissé depuis la dernière fois qu’il l’avait vu – il s’agitait presque aussi nerveusement qu’un encéphalographe. L’idée que ce cinglé mette au monde l’enfant de Sandra ne lui plaisait guère. Il dit : « Elle est dans la chambre à coucher. Voulez-vous boire quelque chose ? Nous avons du vin fait à la maison. Cela pourrait vous remonter. » Le médecin lui jeta un coup d’œil bizarre.

Afficher en entier

« Au fond, quel est l’intérêt de tout cela ? Pourquoi sommes-nous ici ? Parfois je regrette que nous ne soyons pas restés sur Terre, où sont nos amis. Je n’ai pas d’amis ici. Je suis cloîtrée dans la maison toute la journée. Qu’est-il arrivé aux McGowan, j’aimerais le savoir ! » Elle pointa le doigt d’un geste dramatique en direction de la demeure des McGowan. « Elle n’a pas pu s’y faire, voilà. Elle l’a obligé à la ramener sur Terre. À quoi ça sert que nous soyons venus ici ? Nous végétons, nous cultivons l’herbe de Jade et nous la mangeons reconstituée. Comme du bétail. Où cela, nous mène-t-il ? » Sagement, Richard avait gardé bouche cousue pendant la tirade, mais la question finale de Sandra, suivie d’une pause significative, exigeait une réponse. « Nous sommes en train d’accumuler un joli compte en banque grâce à l’herbe de Jade que nous vendons à la Société d’Exploitation, fit-il remarquer.

Afficher en entier

De toute évidence, des formes de vie extraterrestres peuvent servir à éclairer, par comparaison ou par confrontation, d’innombrables aspects du comportement humain. Les inventeurs de créatures étranges ont tout intérêt à être également psychologues, voire sociologues, s’ils veulent donner à leurs créatures les meilleures chances en matière de cohérence et de vraisemblance. L’évolution historique des formes de vie extraterrestre en science-fiction illustre cette prise de conscience. La zoologie imaginaire a gagné en complexité et en subtilité ce qu’elle a perdu en arbitraire ; elle a connu, à sa manière, l’équivalent d’une sélection naturelle.

Afficher en entier

Il s’agit là de justifications raffinées, d’un type dont les écrivains ne s’étaient guère souciés pendant les époques précédentes de la science-fiction. Les bestiaires de ces époques-là furent souvent colorés, pittoresques ou impressionnants, à défaut de présenter une irréprochable cohérence. On peut extraire de ces bestiaires trois espèces intelligentes qui illustrèrent avant la lettre les bienfaits d’une coexistence pacifique dépassant le niveau de la simple idéologie.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode