Hitchcock-Truffaut
Auteur
- François Truffaut (Écrivain)
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Ouvrage exceptionnel. François Truffaut, réalisateur lui-même, pose des questions d'une extrême pertinence, ce qu'un journaliste, même ayant de bonnes connaissances cinématographiques, n'aurait pas pu faire.Dans ses réponses, Hitchcock en dit beaucoup plus qu'il n'y paraît à la première lecture et montre qu'au-delà du réalisateur à succès, il a produit une oeuvre profonde, avec une vision aiguë sur la nature humaine.. Le livre est d'une telle richesse qu'on en découvre un peu plus à chaque relecture. A mon avis, l'un des meilleurs livres jamais écrits sur le cinéma.
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Extraordinaire entretien sur le cinéma entre un révolutionnaire et un maître. Brillant, captivant. Une véritable encyclopédie pour quiconque est passionné du 7e art ou veut faire du cinéma son métier.
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Long et passionnant entretien sur l'un des plus grands cinéastes de notre temps. Restitué chronologiquement par rapport a la filmographie d'Hitchcock. Les anecdotes et les façons d’appréhender ses œuvres sont décries dans cette ouvrage. Un vrai livre de passionné de cinéma qui donne envie de voir et redécouvrir ses films.
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Titres alternatifs
- Le Cinéma selon Hitchcock - Français
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Résumé
En 1955, François Truffaut rencontre Alfred Hitchcock pour les Cahiers du cinéma. En 1962, jules et Jim vient consacrer son talent de cinéaste et il prépare La peau douce (1964), de son aveu même le plus hitchcockien de ses films. Aux États-Unis, Hitchcock, avec Frenzy (1962), est au faîte de sa créativité et de son succès. Mais les critiques restent réticents.
Naît alors l'idée du « Hitchbook » : un livre dont Truffaut serait l'initiateur, le « provocateur » même, et qui révélerait la vraie nature de l'homme, vulnérable, sensible, et aussi les secrets perdus que détiennent les grands cinéastes qui ont commencé à l'époque du muet.
Hitchcock accepte le principe de répondre à 500 questions portant exclusivement sur sa carrière. Pendant cet entretien qui va durer 4 ans, Truffaut va l'interroger à la façon dont Œdipe allait consulter l'Oracle. Il tentera d'élucider à travers toute l'oeuvre de Hitchcock les mécanismes de ce « langage d'émotion » qui est le ressort de son style inimitable et le classe dans la catégorie des « artistes inquiets comme Kafka, Dostoïevski ou Poe ».
Le « Hitchbook » paraît en 1967. Après la disparition de Hitchcock, le 2 mai 1980, François Truffaut complète la première édition par un chapitre sur ses derniers films et une courte préface en guise de long adieu : « L'homme était mort mais non le cinéaste, car ses films, réalisés avec un soin extraordinaire, une passion exclusive, une émotivité extrême masquée par une maîtrise technique rare, n'en finiraient pas de circuler, diffusés à travers le monde, rivalisant avec les productions nouvelles, défiant l'usure du temps, vérifiant l'image de Jean Cocteau parlant de Proust : "Son oeuvre continuait à vivre comme les montres au poignet des soldats morts ". »
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