Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
713 509
Membres
1 006 796

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

— Bonsoir, petite chatte, sourit-il avant de me faire un baisemain. Comment vas-tu ?

Le ton était donné et je ne pus m’empêcher de grimacer. Je détestais lorsqu’il faisait cela. Toutefois, en voyant la tête que faisait le détective à sa gauche, mon rictus se transforma bien vite en sourire. Beaucoup de personnes ignoraient qui il était, et ce qu’il représentait. J’avais pour habitude de l’appeler Samaël, mais il était connu sous bien d’autres noms, par exemple Lucifer, ou Satan. Le détective à ses côtés devait, comme bon nombre d’hommes avant lui, se demander qui il était et surtout ce qu’il représentait pour moi. Sam aimait jouer sur l’ambiguïté, seulement il était le père d’une de mes meilleures amies et je ne l’avais jamais vu autrement qu’ainsi. Devant des inconnus comme Juárez, il aimait taquiner, mais jamais il ne s’était permis un geste ou une parole déplacée envers moi.

— Je dérange peut-être ! siffla Juárez. On était en train de parler, je vous signale !

Samaël daigna poser son regard sur lui, tout en lui adressant un sourire carnassier, alors que je me retenais de rire nerveusement. C’était le genre de sourire qui vous donnait envie de partir en courant pour aller vous cacher. Même moi, qui le connaissais depuis que j’étais enfant, j’avais envie de reculer. Le détective ne recula pas. Il semblait passablement énervé alors qu’il n’avait aucune raison de l’être.

— Ce type t’importune, petite chatte ? me demanda-t-il sans même le quitter du regard. Remarque, ne réponds pas, je m’en fiche. Moi, il me dérange.

Ce coup-ci, je me reculai légèrement.

— Je pourrais vous faire arrêter, le prévint alors Angel Juárez.

Alors que je gloussai de manière incontrôlable, l’homme me lança un rapide coup d’œil.

— Fais gaffe, Sam, il a tendance à faire du zèle.

— Sans blague. Je vais être bon joueur alors, je vais me présenter.

Cette fois, je cessai de respirer.

Alors que l’ange déchu tendit une main au policier, ce dernier ne fit aucun geste pour lui rendre la politesse.

— Je m’appelle Samaël. Mais vous pouvez aussi m’appeler Lucifer.

Ce dernier mot prononcé, le visage de l’ange se transforma, sa beauté laissant place au démon. Juárez bondit sur sa chaise, faisant basculer son siège à la renverse, mais, fair-play, Samaël le retint par le col de son tee-shirt avant qu’il n’atterrisse par terre. Il le stabilisa sur son tabouret en posant une main sur son épaul puis le roi des Enfers éclata d’un rire franc et communicatif. Son visage était redevenu normal. Celui du détective, normalement doré, avait pâli de plusieurs teintes. L’un à côté de l’autre, ils étaient le jour et la nuit. Le père de mon amie était diablement sexy et classe dans son costume, tandis qu’Angel Juárez portait un simple t-shirt kaki sous sa veste en cuir marron et une paire de jeans. Je remarquai alors qu’il tenait son arme à la main. Je me tendis instantanément. Je n’avais pas peur pour Sam, une balle n’aurait aucun effet sur lui. En revanche, une balle perdue pouvait blesser l’un des clients ou l’une des serveuses.

— Tu comptes réellement te servir de ce truc sur moi ? lui demanda l’ange qui, comme moi, avait bien remarqué l’arme braquée sur son abdomen.

— Rangez ça, Juárez, lui intimai-je. Et toi, Sam, tu n’es pas au Vice & Virtue ici, alors je te demanderai de te tenir tranquille !

Ce dernier tourna la tête vers moi en m’offrant une moue boudeuse et un regard de Chat Potté.

— Tu n’es pas drôle, petite chatte.

Je levai les yeux au ciel.

Afficher en entier

— Je veux une copie des rapports que vous avez établis. J’exige aussi une contre-autopsie.

— Quoi ! s’offusqua-t-elle. Mais je n’ai pas le temps !

— Vous ne pouvez pas demander ça ! s’énerva à son tour le flic en venant se positionner à ses côtés.

On aurait dit un vrai pitbull, prêt à mordre. Je reniflai dédaigneusement en plongeant la main dans la poche de mon jean pour en sortir le papier que j’y avais glissé un peu plus tôt. Je le dépliai et l’agitai sous le nez de la légiste.

— On en reparle ?

— Qu’est-ce que c’est ? demanda le flic en tendant une main pour s’en emparer.

Je lui refusai cela en le soustrayant à sa vue.

— Ce n’est pas à vous que je parle, alors occupez-vous de votre cul !

Leurs yeux se révulsèrent face à mon langage. On repassera pour la politesse, l’amabilité et toutes ces conneries. Je n’étais plus d’humeur à me comporter courtoisement.

— Le docteur Lawrence sait ce qui l’attend si elle ne fait pas ce que je lui demande. N’est-ce pas ?

La femme pinça les lèvres en hochant lentement la tête.

— Moi, je n’en sais rien, continua le flic. Et je suis en droit de vous demander qui vous êtes, que ça vous plaise ou non.

Je roulai des yeux. Toutefois, il n’avait pas tort, il était dans son droit, et même si ça me faisait clairement chier de le lui montrer, je lui tendis le document.

Il s’en empara vivement et plongea le nez dedans.

— Holly Alloways, murmura-t-il. Vous êtes détective privée ?

— Quelque chose dans le genre, marmonnai-je.

— Ce n’est pas une réponse.

Je haussai une épaule, nonchalante.

— Ce sera pourtant la seule que vous aurez.

Une nouvelle joute silencieuse démarra. Néanmoins, j’avais envie de rire. Ce type était complètement inconscient. Téméraire, mais indubitablement inconscient. Il avait sous les yeux un document du Conseil signé d’un des plus éminents membres, et il continuait de me chercher des noises. Il avait tout de même un certain courage, il n’était pas du genre à s’écraser. Son comportement me fit tout naturellement penser à Roman. Il était pareil. En plus froid. Plus létal aussi. Et plus sexy indubitablement, même si l’homme que j’avais devant moi était un très beau spécimen de l’espèce humaine. Mais personne ne pouvait rivaliser avec Roman pour moi. Il était une œuvre d’art. Sous la glace se cachait un feu ardent, un volcan en éruption qui avait fait bouillonner mon corps à de nombreuses occasions.

Afficher en entier

Elle avait entièrement raison, ce n’était pas normal que le meurtre de son amie reste impuni. J’étais même complètement outrée de la manière dont la police gérait la situation. Ces hommes n’avaient que faire des sans-abri qui mouraient ou étaient assassinés. Pourtant, ils étaient des hommes de loi, ils étaient supposés veiller à ce que ce genre de choses n’arrive pas, censés protéger la population. Mais le quartier dans lequel nous nous trouvions semblait être un monde à part. Il n’était pas étonnant de constater que les habitants se sentent laissés pour compte et exclus du système, certains s’enlisant dans une spirale infernale faite de pauvreté et de violence. C’était triste et révoltant. Et en pensant à cela, je réalisais que je ne pouvais pas abandonner Candace à son triste sort. J’allais rentrer chez moi me mettre au chaud, et elle ? Elle passerait une nouvelle nuit dehors, avant de revenir me trouver pour que je l’aide. Il n’en était pas question.

Afficher en entier

— La police n’a arrêté personne ? lui demandai-je.

Elle secoua négativement la tête et un profond sentiment de colère prit naissance au fond de moi. Je détestais l’injustice. Je ne supportais pas que des types soient payés pour servir la population et ne bougent pas le petit doigt pour venir en aide aux gens.

— Je suis allée au commissariat, m’apprit-elle. Le type que j’ai vu m’a répondu qu’il n’avait pas le temps de gérer un petit meurtre sans importance. Il m’a envoyée bouler quand je lui ai demandé s’il avait ouvert une enquête. Je me suis présentée au Conseil aussi, mais on m’a répondu qu’ils ne s’occupaient que des cas des supras.

Afficher en entier

" Elle avait entièrement raison, ce n’était pas normal que le meurtre de son amie reste impuni. J’étais même complètement outrée de la manière dont la police gérait la situation. Ces hommes n’avaient que faire des sans-abri qui mouraient ou étaient assassinés. Pourtant, ils étaient des hommes de loi, ils étaient supposés veiller à ce que ce genre de choses n’arrive pas, censés protéger la population. Mais le quartier dans lequel nous nous trouvions semblait être un monde à part. Il n’était pas étonnant de constater que les habitants se sentent laissés pour compte et exclus du système, certains s’enlisant dans une spirale infernale faite de pauvreté et de violence. C’était triste et révoltant. Et en pensant à cela, je réalisais que je ne pouvais pas abandonner Candace à son triste sort. J’allais rentrer chez moi me mettre au chaud, et elle ? Elle passerait une nouvelle nuit dehors, avant de revenir me trouver pour que je l’aide. Il n’en était pas question. "

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode