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– Pouah ! Le suppôt de Satan est de retour, grogna Slikolx.

J’eus un sursaut. Encore une fois, je ne l’avais pas entendu arriver et il se tenait juste à côté de moi.

– Sale vermine, siffla l’ange.

L’instant d’après, les pieds du brownie gigotaient à un mètre quatre-vingt au-dessus du sol.

– Roman ! hurlai-je en me précipitant sur lui.

Je me pendis à son bras et tirai de toutes mes forces, mais malgré ça, il n’eut même pas un tressautement.

– Lâche-le ! m’époumonai-je.

Roman posa des pupilles plus glacées que le Pôle Nord sur moi. Son expression était indéchiffrable.

– Tu protèges cette chose ?

– Oui ! S’il te plaît, Roman, ne lui fais pas de mal.

Son regard ne me quitta pas tandis qu’il réfléchissait. Pendant un bref instant, j’eus l’impression de retrouver ce lien qui nous unissait quelques mois plus tôt. Un sentiment que je cherchais tant bien que mal à étouffer se propagea dans mon corps, emplissant de chaleur mon ventre et mon cœur. Puis il y eut un bruit sourd et le charme se rompit. En baissant les yeux, je constatai que Slikolx était affalé par terre. Aussitôt, je me baissai pour l’aider à se remettre sur ses pieds.

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– Il doit avoir quelques soucis de compréhension, celui-là, si vous voulez mon avis, cracha le brownie d’un air hautain.

Je ne pus retenir un gloussement. Je l’appréciais de plus en plus ce petit être. Quant à Roman, il se contenta de le fusiller du regard. Cela dit, Slikolx avait raison, Roman ne comprenait rien. Ou du moins, il ne comprenait pas quand ça n’allait pas dans son sens. Il était d’ailleurs très fort à ce petit jeu.

– Laisse-nous, vermine !

– Tu m’excuseras, intervins-je, mais tu es ici chez moi, dans mon bureau. Ce n’est pas toi qui donnes les ordres.

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– J’adore cuisiner, avoua-t-il.

– Et tu as un don pour ça, appuyai-je.

Le déjeuner se poursuivit avec plus de légèreté et j’abordai le sujet des tâches qui incombaient à chacun. Le brownie avait une idée bien faite de tout cela, mais il n’était pas question qu’il fasse tout dans la maison. Avec Candace, nous nous étions déjà réparti les tâches ménagères, alors nous allions le refaire de manière équitable. Il fallait aussi que je trouve où Slikolx allait dormir.

– Par terre dans un recoin de la cuisine, ça m’ira très bien, affirma-t-il.

– Non, mais ça va pas ? s’écria Candace.

– Il n’en est pas question, refusai-je.

Je pris un instant pour réfléchir. Nous n’avions que deux chambres, mais il y avait dans l’entrée de l’appartement un dressing assez grand pour servir de chambre. Nous avions installé nos affaires dedans — depuis qu’elle avait accepté mon offre, j’avais acheté bon nombre de vêtements à Candace —, il nous suffisait de les enlever et de les ranger dans nos chambres respectives. Le seul point noir était que je n’avais pas de lit supplémentaire. Sans compter que nous avions aussi du travail et pas forcément de temps à perdre pour courir les magasins.

– Candace, est-ce que tu peux enlever tous les vêtements du placard de l’entrée, s’il te plaît. Je vais voir si je peux trouver un lit à notre ami.

– Non, non, non ! s’écria ce dernier.

– Si, si, si ! le contredis-je. Je ne suis pas ouverte à la discussion de toute façon.

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– Je suis là pour vous servir.

Je grimaçai. Ça, il me l’avait déjà dit, mais il allait me falloir du temps pour assimiler cette idée. Ça me donnait l’impression de l’utiliser et je détestais ça.

– J’admets que c’est ta manière de faire, Slikolx, mais c’est un concept qui me met mal à l’aise, tentai-je de lui expliquer.

– Comme moi si vous refusez mon aide.

Sentant poindre le mal de crâne, j’inspirai profondément.

– On va faire un deal, lui proposai-je alors. On va mettre des règles en place.

– Quel genre ?

Je pris un instant de réflexion.

– Des jours de repos. Tu dois bien avoir de la famille ou des amis que tu veux voir.

– J’ai de la famille, mais je ne sais pas si je veux les voir. De toute façon, eux n’auront pas le droit.

Ses paroles me peinèrent. Aussi, je notai dans un coin de mon esprit d’en toucher deux mots à Faith pour que le Conseil statue sur le sort des brownies. L’esclavage pour les humains avait été aboli depuis belle lurette, il était temps que les choses changent dans le monde des sups.

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– Ton amour, Holly. C’est ça le véritable pouvoir qui surpasse tous les autres. C’est celui-ci que je veux et je serai prêt à tout pour l’avoir. Parce que tu me rends meilleur chaque jour. Il m’a fallu du temps pour l’accepter, mais j’ai compris maintenant.

– Quand tu es partie de Crimson. Tu m’as fermé la porte de ton cœur dans un sens. Je ne ressentais plus ce sentiment. Ça m’a énormément perturbé et j’ai tenté de faire le vide en moi, de ne plus y penser. Mais plus les jours passaient et plus ça frôlait l’obsession. Puis j’ai fini par comprendre pourquoi. Alors je te le dis, tu pourras encore tenter de me fuir, je te retrouverai. Toujours. Et lorsque tu m’auras accordé ton pardon, je te marquerai et plus personne, pas même toi, ne pourra douter des sentiments que j’éprouve à ton égard.

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– Ce que je ressens pour toi est bien plus fort que tout ce que j’ai ressenti par le passé. Tu m’as fait voir une autre vision de la vie, Holly. Avec ta générosité, ta gentillesse, ta douceur. Ton sale caractère aussi. Tu m’as fait voir qu’il y avait des choses bien plus importantes que le pouvoir et que ce pouvoir n’était pas forcément celui auquel je pensais.

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Une nouvelle journée commençait et elle promettait d’être chargée et longue. Encore une fois, ma nuit avait été horrible, peuplée de cauchemars où je voyais des hommes s’en prendre à une femme dans une ruelle sombre. Ils finissaient par la tuer avant d’abandonner son corps sans un regard en arrière. À aucun moment, je n’avais vu leurs visages ni même celui de la femme.

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Nous gagnâmes donc le rez-de-chaussée, mais lorsque je passai la porte de mon bureau, je stoppai net en découvrant que Roman m’attendait déjà. Candace qui me talonnait me rentra dedans.

— Qu’est-ce que tu fous ? grommela-t-elle.

— Y a un cafard, lui répondit Slikolx.

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— Vous êtes trop bonne pour moi, maî…

Je devais avoir l’air d’un molosse enragé, car il ferma aussi sec son clapet, sans prendre le temps de finir le mot interdit.

— Tu connais Harry Potter et celui dont on ne doit jamais prononcer le nom ? Ben, mets-toi en tête que là, c’est pareil. Je ne veux plus jamais entendre ce mot dans ma maison ! C’est clair ?

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Il sourit de toutes ses dents, ce qui augmenta ma nervosité. Son sourire n’avait rien de rassurant.

— Vous êtes ma nouvelle maîtresse. Elle (il me désigna madame Portier d’un doigt gracile) m’a lié à vous. Slikolx, pour vous servir !

Un hoquet de stupeur m’échappa. L’instant d’après, je fusillai la femme du regard et lui fonçai dessus à nouveau. Elle recula, mais pas assez vite, alors je l’empoignai par le bras.

— C’est quoi ces conneries ? grognai-je.

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