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« J’ai senti quelque chose me toucher le pied et j’ai rouvert les yeux.
Cole se penchait en avant, une main posée sur mon pied. Il s’est redressé quand nos yeux se sont rencontrés.
– Summer, a-t-il dit tranquillement, ce qui était stupide, puisque nous nous regardions dans le blanc des yeux.
– Qu’est-ce que vous faites dans ma chambre ?
Il fallait que je baisse les yeux pour voir… Oh, mon Dieu… J’étais en slip et en débardeur.
J’ai regardé Cole, il me matait, mâchoire serrée. Son regard a suivi le mien. D’un doigt, il tapotait machinalement sa hanche.
– Vous n’avez pas répondu quand j’ai frappé, votre porte d’entrée n’était pas fermée à clé et votre ligne est occupée…
Il a craché ces phrases sans me regarder en face. Ses yeux étaient rivés sur mon corps. J’ai bougé légèrement quand je me suis rendu compte que l’entrejambe de son short large se tendait. »
Afficher en entier« Dormir.
C’était apparemment ce que Summer Jenkins faisait à neuf heures trente, un mercredi matin.
Cole était debout près d’elle, les mains sur les hanches, et la dévisageait.
Correction : dormir comme un sonneur.
Il avait presque paniqué quand il était arrivé. Sa camionnette était garée là, avec les clés sur le démarreur. Il avait jeté un coup d’œil, puis avait grimpé les marches de devant, avait frappé à la porte et avait attendu, appuyé contre le mur. Il n’avait pas eu de réponse, il n’y avait pas de sonnette, les rideaux de devant étaient tirés. Il avait frappé à nouveau, plus fort, avait fait tout le tour de la maison. Après une troisième série de coups, il avait essayé de tourner la poignée de la porte. Elle était ouverte. Comme la camionnette. Visiblement, les gens du coin faisaient tout leur possible pour être agressés.
Il avait entrouvert la porte et l’avait appelée. La maison était restée silencieuse devant lui, lumières éteintes. Pas de réponse. Alors, l’angoisse montant, il s’était décidé. La première porte qu’il avait ouverte était celle de sa chambre.
Elle était là, allongée dans son lit. En slip rouge.
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)« Bon, c’est vrai, Scott l’a trompée. C’est un homme… ils font tous des erreurs.
Mais vous savez, la Bible nous apprend qu’il faut savoir leur pardonner.
Ne pas leur faire subir la fureur de l’enfer. Ça, c’est le travail de Dieu, pas le nôtre.
Notre travail à nous, c’est de pardonner et d’oublier.
Est-ce que votre famille a pardonné à Summer ?
Eh bien, non. Certaines choses sont impardonnables, et ce qu’elle a fait en fait partie.
Si nous lui avions tous pardonné, elle n’en aurait tiré aucune leçon. »
Afficher en entierJe lui ai souri et j'ai vu le changement dans ses yeux. J'ai su, avant même qu'il m'attrape, ce qui allait se passer. Cole Masten amoureux, ça fout les jetons. Ce type vous offre son coeur tout entier en attendant qu'on le détruise. Parfois, la façon dont il me regarde m'inquiète. Ce que je ressens pour lui me semble trop précieux, trop rare, cette connexion entre nos âmes. Si un jour je perds cet homme, je ne m'en remettrai jamais. Si un jour il me perd, je crains pour lui ce qu'il pourrait devenir.
Afficher en entier- De la crème fouettée, répéta-t-il, l'air confus.
Elle tira sur le bas de son sac, comme pour s'assurer qu'il était bien en place.
- J'ai toujours eu envie qu'un garçon lèche de la crème fouettée sur mon corps. Scott n'était pas assez aventureux pour ça. (Elle haussa les épaules, et son sac se mit à bouger légèrement.) Il se pourrait bien que tu sois ma dernière chance.
Afficher en entierDon avait raison. Il valait mieux qu'il l'évite. Parce qu'en ce moment, la seule chose à laquelle il pensait, c'était la panique dans ses yeux. Et cet air qu'elle avait, cette vulnérabilité ? Cela lui donnait envie de la réconforter, de la protéger. Et ces envies-là étaient dangereuses, elles risquaient de transformer leur relation. D'une façon qui le rendrait plus vulnérable, lui aussi.
Afficher en entier- Je pensais ce que je t'ai dit la nuit, dernière. Il faudrait être dingue pour te tromper. Il faudrait être dingue pour vouloir autre chose, quand on t'a, toi. Je t'ai eu, ton vrai toi, pendant ces dix-huit heures, et je ne veux rien d'autre. Je ne crois pas que je voudrai jamais autre chose.
Afficher en entierL'Amérique nous a également fait fusionner. Nos deux noms étaient trop compliqués l'un à côté de l'autre, du coup nous sommes devenus "Sole". On nous appelle les amoureux Sole, et je fais les gros yeux quand j'entends ça, mais secrètement, j'aime bien.
Afficher en entierIl l'aimait. Oui, il aimait cette femme. Il adorait ses fous rires incontrôlés. Il adorait la lueur dans ses yeux lorsqu'elle devenait espiègle. Il adorait la façon dont son corps se raidissait et comment elle serrait les poings.
Afficher en entierA Hollywood, les jeunes mariées gardent leur bouquet et jettent le marié.
Groucho Marx
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