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Ta liberté n'est qu'une gale qui te démange, elle n'est qu'un exil.
Afficher en entierCar je suis un homme, Jupiter, et chaque homme doit inventer son chemin. La nature a horreur de l'homme, et toi, toi, souverain des Dieux, toi aussi tu as les hommes en horreur.
Afficher en entierOn meurt toujours trop tôt ou trop tard. Et cependant, la vie est là, terminée : le trait est tiré, il faut faire la somme. Tu n'es rien d'autre que ta vie.
Afficher en entierLa peur, c'était bon avant, quand nous gardions de l'espoir.
Afficher en entierTu sais ce que c'est que le mal, la honte, la peur. Il y a des jours où tu t'es vue jusqu'au coeur.
Afficher en entierEst-ce que c'est possible qu'on soit un lâche quand on a choisi les chemins les plus dangereux ? Peut-on juger une vie sur un seul acte ?
Afficher en entierOn meurt toujours top tôt - ou trop tard. Et cependant la vie est là, terminée ; le trait est tiré, il faut faire la somme. Tu n'es rien d'autre que ta vie.
Afficher en entierVotre silence me crie dans les oreilles.
Afficher en entierInés : Eh bien, qu'attends-tu? Fais ce qu'on te dit, Garcin le lâche tient dans ses bras Estelle l'infanticide. Les paris sont ouverts. Garcin le lâche l'embrassera-t-il? Je vous vois, je vous vois; à moi seule je suis une foule, la foule. Garcin la foule, l'entends-tu? Lâche! Lâche! Lâche! Lâche! En vain tu me fuis, je ne te lâcherai pas. Que vas-tu chercher sur ses lèvres? L'oubli? Mais je ne t'oublierai pas, moi. C'est moi qu'il faut convaincre. Moi. Viens, viens! Je t'attends. Tu vois, Estelle, il desserre son étreinte, il est docile comme un chien... Tu ne l'auras pas !
Afficher en entierORESTE : Je suis libre, Électre ; la liberté a fondu sur moi comme la foudre.
ÉLECTRE : Libre ? Moi, je ne me sens pas libre. Peux-tu faire que tout ceci n'ait pas été ? Quelque chose est arrivé que nous ne sommes plus libre de défaire. Peux-tu empêcher que nous soyons pour toujours les assassins de notre mère ?
ORESTE : Crois-tu que je voudrais l'empêcher ? J'ai fait mon acte, Électre, et cet acte était bon. Je le porterai sur mes épaules comme un passeur d'eau porte les voyageurs, je le ferai passer sur l'autre rive et j'en rendrai compte. Et plus il sera lourd à porter, plus je me réjouirai, car ma liberté, c'est lui.
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