Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
710 598
Membres
993 221

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:15:07+01:00

Est-ce donc nuire aux gens que de leur donner la liberté d'esprit ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:14:56+01:00

Je suis ma liberté !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:14:47+01:00

A cette heure-ci, nu dans une chambre sombre du palais, j'observerais par la fente d'un volet la couleur rouge de la lumière, j'attendrais que le soleil décline et que monte du sol, comme une odeur, l'ombre fraîche d'un soir d'Argos, pareil à cent mille autres et toujours neuf, l'ombre d'un soir à moi.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:14:36+01:00

Écoutez encore ceci : un été, Scyros fut infestée par les rats. C'était une horrible lèpre, ils rongeaient tout ; les habitants de la ville crurent en mourir. Mais un jour, vint un joueur de flûte. Il se dressa au cœur de la ville - comme ceci. (Il se met debout) Il se mit à jouer de la flûte et tous les rats vinrent se presser autour de lui. Puis il se mit en marche à longues enjambées, comme ceci (Il descend du piédestal), en criant au gens de Scyros : "écartez vous !" (La foule s'écarte.) Et tous les rats dressèrent la tête en hésitant - comme dont les mouches. Regardez ! Regardez les mouches ! Et puis tout d'un coup ils se précipitèrent sur ses traces. Et le joueur de flûte avec ses rats disparut pour toujours. Comme ceci.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:14:25+01:00

LE GARÇON, à Garcin.

Vous m'avez appelé ?

Garcin va pour répondre, mais il jette un coup d'oeil à Inès.

GARCIN

Non.

LE GARÇON, se tournant vers Inès.

Vous êtes chez vous, madame. (Silence d'Inès.) Si vous avez des questions à me poser... (Inès se tait.)

LE GARÇON, déçu.

D'ordinaire les clients aiment à se renseigner... Je n'insiste pas. D'ailleurs, pour la brosse à dents, la sonnette et le bronze de Barbedienne, monsieur est au courant et il vous répondra aussi bien que moi.

II sort. Un silence. Garcin ne regarde pas Inès. Inès regarde autour d'elle, puis elle se dirige brusquement vers Garcin.

INÈS

Où est Florence ? (Silence de Garcin.) Je vous demande où est Florence ?

GARCIN

Je n'en sais rien.

INÈS

C'est tout ce que vous avez trouvé ? La torture par l'absence ? Eh bien, c'est manqué. Florence était une petite sotte et je ne la regrette pas.

GARCIN

Je vous demande pardon : pour qui me prenez-vous ?

INÈS

Vous ? Vous êtes le bourreau.

GARCIN, sursaute et puis se met à rire.

C'est une méprise tout à fait amusante. Le bourreau, vraiment ? Vous êtes entrée, vous m'avez regardé et vous avez pensé : c'est le bourreau. Quelle extravagance ! Le garçon est ridicule, il aurait dû nous présenter l'un à l'autre. Le bourreau ! Je suis Joseph Garcin, publiciste et homme de lettres. La vérité, c'est que nous sommes logés à la même enseigne. Madame...

INÈS, sèchement.

Inès Serrano. Mademoiselle.

GARCIN

Très bien. Parfait. Eh bien, la glace est rompue. Ainsi vous me trouvez la mine d'un bourreau ? Et à quoi les reconnaît-on les bourreaux, s'il vous plaît ?

INÈS

Ils ont l'air d'avoir peur.

GARCIN

Peur? C'est trop drôle. Et de qui ? De leurs victimes ?

INÈS

Allez ! Je sais ce que je dis. Je me suis regardée dans la glace.

GARCIN

Dans la glace ? (Il regarde autour de lui.) C'est assommant : ils ont ôté tout ce qui pouvait ressembler à une glace. (Un temps.) En tout cas, je puis vous affirmer que je n'ai pas peur. Je ne prends pas la situation à la légère et je suis très conscient de sa gravité. Mais je n'ai pas peur.

INÈS, haussant les épaules.

Ça vous regarde. (Un temps.) Est-ce qu'il vous arrive de temps en temps d'aller faire un tour dehors ?

GARCIN

La porte est verrouillée.

INÈS

Tant pis.

GARCIN

Je comprends très bien que ma présence vous importune. Et personnellement, je préférerais rester seul : il faut que je mette ma vie en ordre et j'ai besoin de me recueillir. Mais je suis sûr que nous pourrons nous accommoder l'un de l'autre : je ne parle pas, je ne remue guère et je fais peu de bruit. Seulement, si je peux me permettre un conseil, il faudra conserver entre nous une extrême politesse. Ce sera notre meilleure défense.

INÈS

Je ne suis pas polie.

GARCIN

Je le serai donc pour deux.

Un silence. Garcin est assis sur le canapé. Inès se promène de long en large.

INÈS, le regardant.

Votre bouche.

GARCIN, tiré de son rêve.

Plaît-il ?

INÈS

Vous ne pourriez pas arrêter votre bouche ? Elle tourne comme une toupie sous votre nez.

GARCIN

Je vous demande pardon : je ne m'en rendais pas compte.

INÈS

C'est ce que je vous reproche. (Tic de Garcin.), Encore ! Vous prétendez être poli ét vous laissez votre visage à l'abandon. Vous n'êtes pas seul et vous n'avez pas le droit de m'infliger le spectacle de votre peur.

Garcin se lève et va vers elle.

GARCIN

Vous n'avez pas peur, vous ?

INÈS

Pour quoi faire ? La peur, c'était bon avant, quand nous gardions de l'espoir.

GARCIN, doucement.

Il n'y a plus d'espoir, mais nous sommes toujours avant. Nous n'avons pas commencé de souffrir, mademoiselle.

INÈS

Je sais. (Un temps.) Alors ? Qu'est-ce qui va venir ?

GARCIN

Je ne sais pas. J'attends.

Un silence. Garcin va se rasseoir. Inès reprend sa marche. Garcin a un tic de la bouche, puis, après un regard à Inès, il enfouit son visage dans ses mains. Entrent Estelle et le garçon.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:14:08+01:00

Eh bien, continuons.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:13:54+01:00

On meurt toujours trop tôt – ou trop tard. Et cependant la vie est là, terminée : le trait est tiré, il faut faire la somme. Tu n’es rien d’autre que ta vie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:13:46+01:00

Jupiter – Pauvres gens ! Tu vas leur faire cadeau de la solitude et de la honte, tu vas arracher les étoffes dont je les avais couverts, et tu leur montreras soudain leur existence, leur obscène et fade existence, qui leur est donnée pour rien.

Oreste – Pourquoi leur refuserais-je le désespoir qui est en moi, puisque c’est leur lot ?

Jupiter – Qu’en feront-ils ?

Oreste – Ce qu’ils voudront : ils sont libres, et la vie humaine commence de l’autre côté du désespoir.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:13:33+01:00

Jupiter – (…) Sais-tu qu’elle ressemble beaucoup à une excuse, cette liberté dont tu te dis l’esclave ?

Oreste – Je ne suis ni le maître ni l’esclave, Jupiter. Je suis ma liberté !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-25T21:13:22+01:00

Si je meurs proprement, j'aurai prouvé que je ne suis pas lâche...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode