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Je voudrais vous dire que je ressentis le feu, et l'enfer et la douleur. Ces serait la seule punition juste pour toutes les vies que j'avais prises sans vergogne au cours de mon existence.
Mais ce n'est pas ce qui arriva.
Tout ce que je ressentis, c'est un éblouissement d'or et de diamants de lumière.
Afficher en entierJe me penchai à la fenêtre et tendis les mains vers le sol. Sous un rosier, la fleur de l'amour, je posai la grenouille sur des pétales tombés. Je la couvris d'un petit monticule de terre, en veillant à ce qu'elle soit bien mêlée aux pétales. En latin, je dis : " Ignosce mihi."
" Pardonne-moi... "
Afficher en entierNous restâmes les yeux dans les yeux et je soutins son regard. Je m'efforçais de déchiffrer l'émotion nouvelle qui envahissait mon corps. C'était... étrange. Ce garçon n'était pas Rhode, mais il comptait pour moi. J'observai la courbe de sa lèvre supérieure, la manière dont elle descendait en pente douce vers un lèvre inférieure fière et pleine. Il avait le nez fin et les yeux verts, mais plus écartés que ceux de Rhode. Ils étaient mis en valeur par des sourcils blond foncés. Leur teinte était très différente du bleu de ceux de Rhode. Mon Rhode. Disparu à jamais.
Afficher en entier- C'est peut-être pour ça que les humains sont tellement absorbés par leurs pensées., dis-je, le regard fixe. Ils ne voient pas à quoi ressemble réellement le monde. S'ils le voyaient, ils s'élèveraient au-dessus de leurs petites préoccupations.
Afficher en entierLa pièce contenait une vibration, elle fleurait bon les promesses et la créativité.Je voyais... non, je sentais qu'on y avait passé des moments merveilleux. Si j'avais encore été vampire, cela m'aurait fait enrager.
C'est bizarre, pensai-je.
- Je ne suis plus spectatrice du bonheur, dis-je en passant la main sur un chevalet.
- Quoi ?
-Rien, rien.
Afficher en entierLa première chose que je sentis fut la chaleur de l'été. Quelle merveille ! Etre au soleil c'était comme prendre un bain auprès d'un feu ronflant, comme une vague de sueur et de joie me submergeant des pieds à la tête. Je soufflai, immensément soulagée.
Afficher en entier(Lenah & Vicken)
- Pourquoi? insista-t-il
Je l'étudiais attentivement. Intensément. Quelque part, sous le monste, se cachait encore le jeune homme qui aimait les cartes et la navigation. Qui avait fait la guerre et chantait dans les tavernes.
- Parce que j'ai enfin vécu.
Vicken se pencha pour presser ses lèvres contre mon cou. Il se mit à m'embrasser: de petits baisers le long de la nuque, puis de la gorge. De nouveau, il me regarda au fond des yeux. Et soudain, il plongea ses crocs dans ma gorge et me pompa le sang avec une force suffoncante.
Afficher en entierJe voudrais vous dire que je ressentis le feu, et l'enfer et la douleur. Ce serait la seule punition juste pour toutes les vies que j'avais prises sans vergogne au cours de mon existence.
Mais ce n'est pas ce qui arriva.
Tout ce que je ressentis, c'est un éblouissement d'or et de diamants de lumière.
Afficher en entierJe voudrais vous dire que j'ai ressenti le feu, et l'enfer et la douleur. Ce serait la seule punition juste pour toutes les vies que j'avais prises sans vergogne au cours de mon existence.
Mais ce n'est pas ce qui arriva.
Tout ce que je ressentis, c'est un éblouissement d'or et de diamant de lumière.
Afficher en entier"-C'est comme sauter à l'élastique.
-Quoi?
[...]
-Tu es debout au bord du pont, et tu sais que tu vas faire quelque chose de complètement idiot. Mais tu le fais quand même. Il le faut. Pour ressentir quelque chose. Parce que faire quelque chose d'aussi fou, c'est mieux que rester là, à vivre sa vie avec toutes ses erreurs et ses responsabilités imbéciles. Tu sautes parce qu'il le faut, parce qu'il te faut cette poussée d'adrénaline. Tu sais que si tu ne le fais pas, tu deviendras dingue."
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