Hundred Kingdoms, Tome 1 : Le Royaume assassiné

Les sirènes telles que la Grèce antique les voyait, sombres, meurtrières. J'aurai aimé que la relation entre les protagonistes soit plus explicite.

Une réécriture plus dark du conte de La Petite Sirène avec des personnages complets et bien développés. L'intrigue est palpitant et j'ai beaucoup aimé cet univers. Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs dans le récit et je trouve que l'histoire manquait également d'explications par instant.

Lu sur la plage pendant les vacances, c'était le meilleur cadre !

L'écriture était fluide et agréable et bien que prévisible, j'ai aimé cette histoire.

J'ai adoré l'univers de ce livre : il revisite d'une certaine façon l'histoire bien connue de la petite sirène.

J'ai hâte de lire le second tome !

« Un Royaume Assassiné » de Alexandra Christo est une fantasy plutôt « sombre » dans la catégorie YA, qui raconte une histoire à la fois captivante et vicieuse – sans trop tomber dans les clichés. Si vous cherchez une sirène sanguinaire et sombre qui attire les princes pour collecter leurs cœurs encore chauds et dégoulinants, ou un prince humain qui traque les sirènes tel un pirate. Eh bien, je suppose que ce livre pourrait bien être fait pour vous.

Attention, ce n'est pas un chef-d'œuvre. D'ailleurs, j'ai trouvé les premiers chapitres un peu laborieux. L'introduction au monde des sirènes, aux créatures marines et aux différents royaumes terrestres m'a parfois semblé monotone. J'ai même craint de finir par détester ce livre. Mais, à l'image d'un tsunami qui gagne en puissance et en force à mesure qu'il approche de la côte, je me suis progressivement laissé happer par ce récit. L'intrigue se densifie au fil des pages, l'action monte en intensité, et ce qui semblait au départ trop lent devient finalement captivant.

« Un Royaume Assassiné » est une réécriture du conte de La Petite Sirène, mais seuls quelques éléments de l'histoire originale sont repris : une créature marine est transformée en jeune fille humaine par une sorcière maléfique, et son destin repose sur sa capacité à accomplir la quête imposée par cette dernière. Toutefois, dans ce récit, ce n'est pas une simple sirène qui est maudite, mais une sirène tueuse, et la sorcière maléfique n'est autre que sa propre mère, la Reine des Mers.

Notre héroïne, Lira est une sirène royale et la fille redoutée de la Reine des Mers. Elle n’a rien de la douce, innocente et naïve Ariel du conte de Disney. Lira est féroce, impitoyable et assoiffée de sang. Parmi les humains, elle est surnommée la « Dévoreuse de Princes », à cause des nombreux princes qu’elle a tués en leur arrachant le cœur. Courageuse et rebelle, lorsqu’elle désobéit à sa mère, La Reine des mers la punit en la transformant en humaine. Flottant sur la mer glaciale avec sa nouvelle paire de jambes. Lira est recueillie par celui qu’elle traque, Le prince Elian.

Elian est un prince, tueur de sirènes et un aventurier dans l’âme. Héritier du trône, il ne veut pas être lié à celui-ci. Ce qu’il veut plus que tout, c’est mettre fin à la « Dévoreuse de Princes » que personnes n’a encore jamais vus. Lorsque la légende d'un ancien conte lui laisse entrevoir une solution pour trouver l’Oeil – un artefact capable de détruire la Reine des Mers et ses sirènes à jamais –, Elian se lance dans une quête périlleuse pour en percer le mystère.

Leurs destins s'entrecroisent de manière inattendue, et bien que chacun ait juré la mort de l’autre, seule Lira est consciente de leurs identités respectives. J'ai vraiment apprécié la relation qui se développe entre eux, alimentée par des échanges sarcastiques. Tous deux sont moralement discutables et Lira est une anti-héroïne meurtrière, frôlant presque le rôle de pure méchante.

Lira convoite le cœur d’Elian, tandis qu’Elian veut l’éradication de toutes les sirènes. N’est-ce pas la meilleure des bases pour une relation ? Si l’attraction mutuelle ne s’était pas immiscée entre eux, les choses auraient probablement été bien plus simples. Le développement de leur relation m'a réellement impressionné : la méfiance mutuelle, souvent mal placée, leurs dialogues acerbes et leur aversion initiale sont parfaitement crédibles et bien dosés.

La romance qui s’installe entre eux progresse de manière très lente, ce qui pourrait ne pas convenir aux lecteurs de fantasy fortement axée sur la romance. Et, malgré les parallèles évidents qu'on peut faire avec La Petite Sirène – notamment lorsque Lira perd son chant de sirène plutôt que sa voix –, il s'agit d'une œuvre très différente. Cette sirène-ci n'a aucune intention de devenir humaine et d’épouser un prince… à moins que ce ne soit pour le tuer.

Lira et Elian sont peut-être des ennemis mortels, mais ils finissent par se respecter mutuellement, chacun reconnaissant les forces et les faiblesses de l’autre. Ils sont fascinés l'un par l'autre et cela transparaît tout au long de l’histoire. Ils savent parfaitement qui ils sont et jusqu'où ils sont prêts à aller, même s'ils se questionnent parfois sur leurs propres choix et valeurs. Malgré les doutes, ils restent toujours fidèles à eux-mêmes.

Les personnages secondaires, notamment l’équipage d’Elian, apportent une véritable bouffée d’air frais. Ils sont drôles, loyaux et protecteurs, et l’amitié qui se développe entre Lira et Madrid est vraiment bien. Les dialogues, pleins de réparties et de sarcasmes, insufflent de la vitalité à la mission périlleuse de l'équipage.

Pour conclure, « Un Royaume Assassinée » est le premier roman de l’autrice mais il m’a laissé une bonne impression. C’était parfois sombre, mais aussi plus drôle que ce à quoi je m’attendais. Il y a beaucoup de choses que j’ai aimé dans ce livre : les anti-héroïnes, la romance lente, les contes de fées contenant des prophéties, les échanges amusants et les fortes amitiés. Et au cas où vous vous demanderiez : Oui, j'ai redécouvert mon amour pour "Ariel - La Petite Sirène" une fois de plus, alors je vous recommande ce livre.

En résumé, Un Royaume Assassiné est le premier roman de l'autrice, et il m'a laissé une excellente impression. Bien que l'histoire soit parfois sombre, elle s'avère aussi bien plus drôle que ce à quoi je m'attendais. Ce livre regorge d'éléments que j'ai particulièrement appréciés : l’héroïne complexe, la romance qui se développe lentement, les échanges pleins de sarcasmes et la vibe family found. Et au cas où vous vous poseriez la question : oui, ce roman m’a fait redécouvrir mon amour pour "Ariel – La Petite Sirène". Je vous recommande donc vivement cette lecture.

Un roman qui me faisait énormément envie depuis sa sortie et que j’ai enfin sorti de ma PAL après tant de temps. Je n’ai pas été déçue une seule seconde de ma lecture. Je comprends maintenant le succès qu’a eu cette fantasy young adult lors de sa sortie, et j’en viendrai presque à regretter de ne pas l’avoir lu avant – comme d’hab, je découvre des pépites 1000 ans après tout le monde !

Je découvre donc la plume d’Alexandra Christo et j’ai vraiment beaucoup aimé. Elle est fluide et addictive. D’habitude, quand je lis une fantasy, je mets toujours un peu plus de temps à le lire que lorsque je lis une romance contemporaine, et bien là, je l’ai lu étonnamment rapidement. Une fois plongée dans l’univers, ça a été très difficile de décrocher. Le royaume assassiné répond précisément à ce que je recherche lorsque je lis une fantasy. Et puis, le côté inspiré de La Petite Sirène de Andersen est vraiment un très gros plus à cette histoire ! Attention, je parle bien d’inspiration, ne vous attendez pas à lire l’histoire de La Petite Sirène. Et je ne le qualifierai pas, non plus, de réécriture à proprement parlé, mais ce point-là est, à mon sens, un avis propre à chacun.

Le Royaume Assassiné nous offre une petite sirène sombre qui arrache les cœurs de princes qu’elle envoûte et les collectionne précieusement, et un prince qui a la piraterie dans le sang et qui chasse les sirènes à bord de son bateau et l’aide de son équipage. Lira est surnommée la Dévoreuse de Princes. Fille de la Reine des Mers, elle est la sirène la plus crainte des mers. Tout le monde la connaît, mais hormis ses victimes, personne ne l’a jamais vu. Elle est l’objectif ultime du Prince Elian qui espère être celui qui mettra la main dessus et la transformera en écume. Cependant, contrairement à ce qu’on peut penser, ce roman ne va pas être une simple chasse à la sirène. Punie pour avoir bafouée le règlement, Lira est transformée en humaine et abandonnée au beau milieu de l’océan. Alors qu’elle est laissée à la dérive, au bord de la mort, elle est repêchée par le Saad, dont le capitaine n’est nul autre que le Prince Elian.

Le world-building du roman est extraordinaire et m’a fait rêver à de nombreuses reprises par ses descriptions très détaillées de différents paysages que l’on traverse au fil du voyage. L’autrice n’est pas avare en détails, aussi bien dans le décor que dans les vêtements que portent ses personnages. Pour ce dernier point, je reconnais que parfois, je n’ai pas trouvé ça hyper pertinent, sachant que dans l’univers de la piraterie, le cerveau humain a la capacité d’imaginer seul ce que les personnages portent. Il aurait été facile de supprimer quelques-uns de ces passages sans que cela ne gêne la lecture, gardant que les descriptions qui aient un réel sens (comme, par exemple, lorsque Elian est contraint de porter ses vêtements royaux afin de marquer le contraste avec le Elian capitaine ; ou lorsque Lira enfile ses premiers habits humains…). Mais hormis ce détail, ma lecture m’a totalement immergé dans cet univers marin.

J’ai pris plaisir à aller à la rencontre de personnage bien plus complexes que ce qu’on nous dépeint de prime abord. Lira n’est pas uniquement une sanguinaire. La pression qui pèse sur ses épaules en tant que Princesse des Mers la pousse à se fondre dans un moule et à répondre aux attentes de sa mère. Pour autant, j’ai aimé que l’autrice ne lui fasse pas perdre ses instincts sauvages en un claquement de doigts une fois l’intrigue mise en place. Lira reste égale à elle-même pendant toute l’histoire, elle s’ouvre très lentement, apprenant progressivement à dompter l’humanité qu’elle semble avoir acquis en même temps que sa paire de jambes. Quant à Elian, j’ai adoré son côté pirate et anticonformiste. C’est un prince qui n’a absolument aucune envie de coiffer la couronne lorsque le moment sera venu pour lui. Il se sent davantage à sa place en mer que sur la terre ferme. C’est un jeune homme qui a soif de liberté et qui compte bien en profiter autant que cela lui est possible. Au fil des pages, on découvre ses qualités qui ne nous laissent absolument pas de marbre. Il est courageux, loyal, et il est prêt à sacrifier sa liberté pour celle des autres. On sent qu’il a à cœur le bonheur de ceux qu’il aime, et que lorsqu’il aime, il le fait complètement. L’écriture à double voix nous permet de pénétrer dans la tête de ces deux personnages principaux, et à découvrir leur psychologie et leur complexité.

J’ai été très surprise par les personnages secondaires qui composent ce roman. En réalité, je ne m’attendais pas à m’attacher à ce point à l’équipage du Saad qui forme une famille. Ils sont fidèles à Elian, mais pour autant, celui-ci montre assez peu sa supériorité sociale. Outre le fait qu’il soit leur capitaine et leur prince, il semblerait qu’à bord du Saad il y ait une forme de démocratie. À l’opposé de l’équipage, nous avons Kahlia, la cousine de Lira, qui se révèle être une alliée de taille. J’ai beaucoup aimé sa loyauté sans faille malgré son triste passé.

Évidemment, je ne peux pas ne pas vous parler de la relation entre Lira et Elian qui est parfaite dans cette dark fantasy. Elle est à la fois complexe et sombre. Ils doivent se faire confiance alors qu’ils se méfient l’un l’autre. On assiste donc à un magnifique slow burn où nos deux héros apprennent à se connaître et à s’apprivoiser. La tension entre eux est maîtrisée et plus d’une fois, on espère qu’ils vont craquer et franchir une étape, mais l’autrice ne nous donne pas aussi facilement satisfaction. L’alchimie est bien présente et les scènes où ils sont ensemble, ont eu le mérite de faire palpiter mon cœur.

De manière générale, j’ai donc passé un très bon moment lecture en compagnie de cette dark fantasy young adult. Je ne peux que la recommander si on est amateur du genre.

Par leur comportement et leurs valeurs si différentes ces deux personnages m'ont plu cette histoire est un énième coup de cœur, très agréable à lire et j'ai adoré découvrir la plume d'Alexandra Christo avec cette pépite

Une lecture incroyable, qui se propulse directement n°1 du top jeunesse de l’année ! Encore une réécriture de conte dans le Top 10 des meilleurs livres jeunesse que j’ai jamais lu, mais objectivement, malgré quelques clins d’œil, ce roman n’a rien à voir avec La Petite Sirène !

L’auteur a su créer un univers de fantasy extrêmement complet et complexe, avec de nombreux peuples, de nombreuses croyances, des créatures qui tiennent plus de la mythologie que des gentilles sirènes de Disney, … Et surtout, elle nous a construit une quête absolument incroyable ! Il s’en est fallu de peu pour que je ne le lise pas d’une traite et arrivée à la fin de ma lecture, je n’arrive pas à trouver un seul point qui me déçoive ! L’évolution des personnages, la présentation de l’univers, les étapes de la quête, les rebondissements, le dénouement absolument parfait qui ne tombe ni dans le drame, ni dans le cliché, et encore moins dans le «Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants» ! Il n’y a rien à redire, une pépite, tout simplement !

🩸 Une réécriture sombre du conte La petite sirène ! C'est sanglant, c'est gore, parfaitement mené par l'autrice qui arrive avec grâce à réaranger le conte à sa guise et de manière surprenante.

🩸 La relation entre les deux protagonistes semble dès le début voué à l'échec : Lira est la Dévoreuse de prince, Elian et le Chasseur de sirènes... Un enemies to lovers s'annonce, et ce n'est pas pour me déplaire !

🩸 Malgré tout, j'ai un ressenti mitigé sur cette lecture. J'ai largement préféré à partir des 50% du roman, j'ai en effet lu d'une traite la moitié restante alors que j'avais traîné des jours durant sur la première partie. J'ai finalement compris les deux raison :

- Premièrement, j'ai eu un coup de cœur pour La Sirène de Kiera Cass que j'ai lu précédemment et il m'est toujours compliqué d'apprécier pleinement la lecture suivante lorsque je sors d'un roman époustouflant.

- Secondairement, il s'avère que les protagonistes, Lira et Elian ressemblaient plus à des anti-héros avec aucune once d'humanité en eux, ils étaient parfaitement détestables. C'est donc en mon sens beaucoup plus compliqué de s'attacher à des personnages dont on ne partage pas les valeurs (heureusement mon opinion de ces derniers a nettement évolué positivement).

J'ai ADORÉ ce livre. La petite sirène version sombre et violente.

J'ai l'ai lu d'une traite, l'histoire, les personnages, le suspense, tout est extrêmement bien dosé afin de nous créer une histoire haletante et addictive.

Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. J'ai aimé les personnages d'Elian et Lira, ainsi que les personnages secondaires qui, à mon avis, ne sont pas utilisés en faire valoir ou pour simplement faire avancer l'histoire ici. La narration multiple permet également de mieux comprendre nos deux protagonistes et leur évolution au fil du roman est intéressante.

En clair ce livre est riche en action, rebondissements, suspense et avec des personnages complets et très bien développés, je recommande !