Ajouter un extrait
Liste des extraits
La forêt la terrorise, et lorsque j'abattais une proie, elle se mettait à pleurer, à dire que nous pourrions peut-être la sauver en la ramenant très vite à la maison.
Afficher en entier- Oh, arrête ! dis-je en riant.
- Non, c’est vraiment arrivé. Et, à la fin de la chanson, j’ai su que - comme ta mère - j’étais amoureux pour de bon, raconte Peeta. Ensuite, pendant onze ans, j’ai essayé de trouver le courage de te parler.
- Sans succès.
- Sans succès. D’une certaine manière, on peut dire que j’ai eu de la chance que mon nom soit tiré au sort lors de la Moisson, conclut Peeta
[...]
- Tu as... une mémoire remarquable, dis-je en bredouillant.
- Je me souviens de plein de choses à propos de toi, continue Peeta en ramenant une mèche de cheveux derrière mon oreille. C’est toi qui ne faisais pas attention.
- Je t’écoute, maintenant.
- Oh, je n’ai pas beaucoup de concurrence, par ici.
[...]
Je respire un bon coup et me jette à l’eau.
- Tu n’as aucune concurrence nulle part.
Et, cette fois-ci, c’est moi qui me penche vers lui.
Nos lèvres se sont à peine touchées quand un bruit sourd a l’extérieur me fait sursauter.
Afficher en entier-Ne me laisse pas.
Rue me serre la main de toutes ses forces.
-bien sûr que non.Je reste là,dis-je.
Je me rapproche encore,je pose sa tête sur mes genoux.
Je rammene délicatement ses mèches noires et épaisses derrière son oreille.
-Chante-moi quelque chose, me demande-t-elle d'une voix presque inodible.
[...]
Chanter j'ai les larmes aux yeux,la gorge nouée,la voix enrouée par la fumée et la fatigue.Mais puisque c'est la dernière volonté de Prim,je veux dire de Rue,je peux au moins essayer.
Afficher en entier-(...) Et puis j'aime bien te regarder dormir. Tu ne fronces pas les sourcils. Ca te rend beaucoup plus jolie.
Naturellement, cette remarque entraîne un froncement de sourcils.
Afficher en entierJe répète les quatre notes. Un premier geai moqueur les reprend, puis un deuxième. La forêt entière résonne bientôt de leur chant.
- Comme avec ton père, dit Peeta.
Mes doigts se portent à la broche épinglée sur mon chemisier.
- C'est la chanson de Rue, dis-je. Je crois qu'ils s'en souviennent, c'est tout.
La musique enfle, belle et majestueuse. Les notes s'entremêlent, se répondent, tissent une harmonie délicate issue d'un autre monde.
[Hunger Games, Tome 1, page 338, Suzanne Collins]
Afficher en entierElle me tend la main, et je m'y cramponne comme à une bouée de sauvetage. comme si c'était moi qui étais en train de mourir, et non pas Rue.
- Tu as détruit les provisions ? me demande-t-elle dans un souffle.
- Il n'en reste pas une miette, je réponds
- Il faut que tu gagnes.
- Compte sur moi. Je vais gagner pour nous deux.
Afficher en entierÀ quelques pas dans les sous-bois pousse un parterre de fleurs sauvages. Ce sont peut-être des mauvaises herbes, mais elles ont des corolles magnifiques, violettes, jaunes et blanches. J'en ramasse une brassée, que je rapporte auprès de Rue. Lentement, tige par tige, je recouvre son corps de fleurs. Je dissimule son horrible blessure. J'encadre son visage. Je pare ses cheveux de couleurs vives.
Ils seront bien obligés de le montrer. Même s'ils choisissent de braquer leurs caméras ailleurs pour l'instant, il faudra bien qu'ils montrent l'enlèvement des corps. Et, à ce moment-là, tout le monde verra Rue et saura que c'est moi qui ai fait ça. Je me recule d'un pas et je la contemple une dernière fois. On dirait vraiment qu'elle s'est endormie au fond de cette prairie.
- Au revoir, Rue, je murmure.
Je presse trois doigts de ma main gauche contre mes lèvres et les tends dans sa direction. Après quoi je m'éloigne sans un regard en arrière.
Afficher en entierIl n'y en a pas toujours, dis-je en me rappelant l'année ou les seules armes fournies aux tributs avaient été d'horribles massues hérissées de pointes
Afficher en entierTout à coup,les oiseaux ont cessé de chanter.Sauf un,comme s'il voulait prévenir les autres .C'est là qu'on l'a vue.Je suis sûrer que c'était la même fille.Il y avait un garçon avec elle.Leurs vêtement étaient déchirés,ils avaient de gros cernes noirs sous les yeux et ils couraient comme si leurs vie en dependait.
je reste silencieuse un moment.Je me rappelle que la vue de ces deux inconnus,visiblement étrangers au district nous avait petrifiés sur place.Aprés coup,nous avons regretté de ne pas les avoir aidés.Ils nous avaient pris par surprise,d'accord,mais Gale et moi sommes tous les deux des chasseurs.Nous savons reconnaitre un gibier aux abois.Nous avons deviné tout de suite qu'ils avaient des ennemis .Mais nous n'avons rien fait.
-L'hovercraft a surgi de nulle part,dis-je tout bas à Peeta.La seconde d'avant le ciel etait vide, et soudainil était là.Sans un bruit.Il l'ont repéré quand même.Un filet s'est abattu sur la fille et l'a remontée trés vite,aussi vite que l'ascenseur.Ils ont tiré une sorte d'epieu sur le garçon,attaché à un câble,avec lesquel ils l'ont hissé aussi.Mais je suis certaine qu'il etait mort.Nous avons entendu la fille crier,une fois.Sans doute le nom du garçon .Et puis l'hovercraft a disparu.Comme ça,volatilisé en plein ciel.et les oiseaux se sont remis à chanter comme si de rien n'était.
Afficher en entierCa n'aura pas l'air sincère si je m'efforce en même temps de lui trancher la gorge.
Afficher en entier