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"Quelle impression cela fait-il de vivre dans un monde où la nourriture apparaît sur simple pression d'un bouton? A quoi utiliserais-je les heures que je consacre à courir les bois si ma subsistance était assurée aussi facilement? Que font-ils de leurs journées, ces gens du Capitole, à part orner leur corps et attendre une nouvelle cargaison de tributs pour se distraire par le spectacle de leur mort?"
Afficher en entier- Pourquoi ne pas nous débarrasser de lui tout de suite, et qu'on n'en parle plus?
- Bah, gardons-le avec nous pour l'instant. Où est le mal? Et puis, il se débrouille bien avec ce couteau. Sans compter qu'il représente notre meilleur chance de la trouver...
Afficher en entierAu lieu de recevoir des applaudissements je reste là, immobile, pendant qu'ils affichent leur désapprobation de la manière la plus courageuse. Par le silence. Qui signifie que nous ne sommes pas d'accord. Que nous n'excusons rien. Que tout cela est mal.
Afficher en entier-Je ne sais pas. Je crois que....je ne supportais pas l'idée de...vivre sans lui.
-Peeta ? Quelque chose à ajouter ? s'enquiert Caesar.
-Non, je crois que c'est valable pour nous deux, dit-il.
Afficher en entierCaesar et lui entament un vrai numéro de duettistes, se reniflant l'un l'autre, ce qui déclenche un fou rire général. Je commence à retrouver mes esprits au moment où Caesar lui demande s'il a une petite amie.
Peeta hésite, puis secoue la tête sans conviction.
- Un beau jeune homme comme toi. Tu dois bien avoir une jeune fille en vue. Allez, dis-nous son nom, insiste Caesar.
Peeta soupire.
- C'est vrai, il y a une fille. Je ne pense qu'à elle depuis qu'on est gamins.Mais je suis à peu près sûr qu'avant la Moisson, elle ne savait pas que j'existais.
Des murmures de sympathie agitent la foule. Un amour muet, c'est une chose que les gens peuvent comprendre.
- Elle a quelqu'un d'autre ? S'enquiert Caesar.
- Je ne sais pas, mais beaucoup de garçons s'intéressent à elle, admet Peeta.
- Je vais te dire : gagne, et puis rentre chez toi. Elle t'accueillera à bras ouverts, non ?
- Ça ne marcherait pas. La victoire... ne pourra pas m'aider, répond Peeta.
- Pourquoi ça ? S'étonne Caesar.
Peeta rougit jusqu'aux oreilles. Il bredouille :
- Parce que... parce qu'elle est venue ici avec moi.
Un bref instant, les caméras restes braquées sur les yeux baissés de Peeta le temps que chacun s'imprègnent de ses paroles. Puis je vois mon visage bouche bée, où se mêlent la stupeur et la protestation, en gros plan sur tous les écrans, pendant que je réalisent : " Moi ! Il parle de moi ! " Je pince les lèvres et je fixe mes pieds, en espérant dissimuler les émotions qui m'envahissent.
Afficher en entierA quelques pas dans les sous bois pousse un parterre de fleurs sauvages. Ce sont peut-être des mauvaises herbes, mais elles ont des corolles magnifiques, violettes, jaunes et blanches. J'en ramasse une brassée, que je rapporte auprès de Rue. Lentement, tige par tige, je recouvre son corps de fleurs. Je dissimule son horrible blessure. J'encadre son visage. Je pare ses cheveux de couleurs vives.
Il seront bien obligés de le montrer. Même s'ils choisissent de braquer leurs caméras ailleurs pour l'instant, il faudra bien qu'ils montrent l'enlèvement des corps. Et, à ce moment là, tout le monde verra Rue et saura que c'est moi qui ai fait ça. Je me recule d'un pas et la contemple une dernière fois. On dirait vraiment qu'elle s'est endormie au fond de cette prairie.
- Au revoir, Rue, je murmure.
Je presse les trois doigts de ma main gauche contre mes lèvres et les tends dans sa direction. Après quoi je m'éloigne sans un regard en arrière.
[Hunger Games, Tome 1, pages 242-243, Suzanne Collins]
Afficher en entierLa forêt est tranquille et silencieuse. Et puis, de manière presque irréelle, les geais moqueurs reprennent ma chanson. Je reste assise là, les joues mouillés de larmes. Le canon retentit pour Rue. Je me penche sur elle et dépose un baiser sur sa tempe. Lentement, comme si je ne voulais pas la réveiller, je lui repose la tête par terre et retire ma main.
[Hunger games, Tome 1, page 241 Suzanne Collins]
Afficher en entierAprès leur avoir donné des instructions concernant le bois de chauffage, le troc, et insisté sur la nécessité de rester à l'école, je me tourne vers ma mère et lui empoigne le bras avec force.Écoute-moi. Tu m'écoutes ? (Elle acquiesce, alarmée par l'intensité de mon regard. Elle doit sentir ce qui va suivre.)
Afficher en entier-[...] Les deux de l'an dernier mangeait avec leurs mains, de vrais sauvages. Ils m'avaient complétement coupé l'appétit.
Afficher en entierUn jeu imposé,
24 candidats.
Seul le gagnant survivra!
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