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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T15:07:43+02:00

Je ne peux pas gagner. Prim le sait  sûrement au fond d'elle. La compétition  dépasse largement mes capacités. Des  enfants issus de districts mieux lotis, où gagner est un immense honneur,  s'entraînent depuis toujours en vue de cet  événement. Des garçons deux ou trois fois  plus forts que moi. Des filles qui  connaissent vingt manières de tuer avec  un couteau. Oh, il y aura aussi des gens  comme moi. Des adversaires à éliminer  avant que les choses sérieuses ne  commencent pour de bon. —Peut-être, dis-je, parce que je peux  difficilement demander à ma mère de  s'accrocher si je capitule de mon côté.  (Par ailleurs, ce n'est pas dans mes  habitudes de m'avouer vaincue sans

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T15:07:18+02:00

Une fois à l'intérieur, on me conduit  dans une pièce et on m'y laisse seule. C'est  l'endroit le plus luxueux qu'il m'ait été  donné de voir, avec des tapis moelleux, un  canapé en velours et des fauteuils. Je sais  reconnaître le velours parce que ma mère  possède une robe avec un col de cette  étoffe. En prenant place sur le canapé, je  ne peux m'empêcher de le caresser à  plusieurs reprises. Ça m'aide à me calmer,  tandis que je me prépare à l'heure qui va  suivre. Le temps alloué aux tributs pour  faire leurs adieux à leurs proches. Je ne  peux pas me permettre d'avoir l'air  bouleversée, de ressortir de cette pièce  avec les yeux gonflés et le nez rouge.  Pleurer m'est interdit. Il y aura d'autres  caméras à la gare

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T15:07:09+02:00

Une voix brutale m'a soudain aboyé  dessus, et j'ai relevé la tête pour découvrir  la femme du boulanger. Elle me Criait de  déguerpir si je ne voulais pas qu'elle  appelle les Pacificateurs, et qu'elle en avait  assez de surprendre ces sales gamins de la  Veine à fouiller dans ses ordures. Dures paroles, auxquelles je n'avais rien à  répondre. Alors que je reposais le  couvercle et battais en retraite, je l'ai vu,  un jeune garçon aux cheveux blonds qui  m'observait dans le dos de sa mère. Je  l'avais aperçu à l'école. Il était dans la  même classe que moi, mais j'ignorais son  nom. Il était toujours fourré avec les  enfants de la ville, comment l'aurais-je  connu ? Sa mère est retournée à l'intérieur en fulminant, mais il avait dû me voir  contourner l'enclos de leur cochon et  m'adosser au tronc d'un vieux pommier.  J'ai fini par me résigner à l'idée de rentrer  bredouille. Mes genoux m'ont trahie, et je  me suis laissé glisser au sol le long du  tronc. C'en était trop. Je me sentais mal,  faible et fatiguée, oh, si fatiguée. « Qu'on  appelle donc les Pacificateurs et qu'on  nous emmène au foyer communal, ai-je  pensé. Ou, mieux encore, que je crève ici  même, sous la pluie.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T15:06:51+02:00

L'après-midi de ma rencontre avec  Peeta Mellark, une pluie glaciale tombait  à verse. J'étais sortie vendre de vieux  vêtements de bébé de Prim sur le marché,  mais sans trouver preneur. Et même si  j'avais déjà accompagné mon père  plusieurs fois à la Plaque, j'avais bien trop  peur pour me rendre seule dans cet  endroit lugubre. La pluie avait détrempé  la veste de chasse de mon père, et j'étais  glacée jusqu'aux os. Depuis trois jours,  nous n'avalions plus que de l'eau chaude  avec quelques vieilles feuilles de menthe  À la fermeture du marché, je tremblais si que j'avais trouvées au fond d'un placard.  fort que j'en ai lâché mes vêtements de  bébé dans une flaque de boue. Je ne les ai  pas ramassés. Je craignais de trébucher et  d'être incapable de me relever. De toute  façon, personne n'en voulait, de ces  habits. Je ne pouvais pas retourner à la maison.  Parce qu'à la maison m'attendaient ma  mère avec ses yeux éteints, ma petite  sœur avec ses joues creuses et ses lèvres  gercées. Dans une pièce enfumée, à cause  du bois humide que je ramassais à la  lisière de la forêt depuis que nous étions à  court de charbon. Je ne pouvais pas  rentrer les mains vides

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-25T15:06:19+02:00

L'argent a fini par s'épuiser, et nous  avons commencé à dépérir. Il n'y a pas  d'autre mot. Je n'arrêtais pas de me dire  que si je pouvais tenir jusqu'en mai,  jusqu'au 8 mai, j'aurais douze ans, je  pourrais signer pour les tesserae et  obtenir ce blé et cette huile tant convoités.  Mais il restait encore plusieurs semaines.  Nous serions peut-être mortes toutes les  trois d'ici là

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Extrait ajouté par anonyme 2012-04-22T16:34:51+02:00

-Peeta, dis-je d'un ton léger. Lors de l'interview, tu as prétendu être amoureux de moi depuis toujours. Ça remonte à quand, exactement?

- Oh, laisse-moi réfléchir. Je crois que ça date du premier jour d'école. Nous avions cinq ans. Tu portais une robe rouge à carreaux, et tes cheveux...tu avais deux nattes au lieu d'une seule. Mon père t'a montrer du doigt pendant que nous attendions de nous mettre en rang.

-Ton père? Pourquoi?

-il m'a dit "tu vois cette petite fille? Je voulais épouser sa mère, mais elle a préféré partir avec un mineur"

-Quoi? Tu est en train d'inventer! je m'exclame.

- Non, je t'assure, insiste Peeta. Et moi, J'ai dit " Un mineur? Pourquoi elle serait partie avec un mineur alors qu'elle pouvait t'épouser, toi?" Et il m'a répondu :"Parce que quand il chante... même les oiseaux se taisent pour l'écouter."

-Ça, c'est vrai. Ils le font. Enfin, ils le faisaient.

[...]

- Alors ce jour- là, en cours de musique, la maîtresse nous a demandé qui connaissait la chanson de la vallée. Tu as levé la main tout de suite. Elle t'a fait monter sur l'estrade, et tu l'as chantée pour nous. Et je te jure que tous les oiseaux de l'autre côté de la fenêtre se sont arrêtés de siffler.

-Oh, arrête! dis-je en riant.

-Non, c'est vraiment arrivé. Et, à la fin de la chanson, j'ai su que - comme ta mère- j’étais amoureux pour de bon, raconte Peeta. Ensuite, pendant onze ans, j'ai essayé de trouver le courage de te parler.

-Sans succès.

-Sans succès. D'une certaine manière, on peut dire que j'ai eu de la chance que mon nom soit tiré au sort lors de la Moisson, conclut Peeta.

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Extrait ajouté par lilou-du-91 2012-03-07T18:42:19+01:00

Je pousse plusieurs boutons au hasard, sur le panneau de contrôle. Je me retrouve à sautiller d'un pied sur l'autre sous les assauts de jets tout à tour glacés et brûlants. Après quoi je suis noyée sous une mousse citronnée, dont je dois me débarrasser à la brosse dure. Bah, au moins ça fait circuler le sang.

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Extrait ajouté par Rayathea 2012-02-05T12:06:52+01:00

Malgré un léger mieux, je jurerais qu'il s'applique à écraser chaque brindille.

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Extrait ajouté par Patch7 2021-01-20T10:35:34+01:00

Personne ne m’oubliera. Ni mon visage ni mon prénom. Katniss. La fille du feu.

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Extrait ajouté par anonyme 2020-09-13T17:23:40+02:00

« Joyeux Hunger Games et puisse le sort vous être favorable »

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