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"Ils jouent dans le Pré tous les deux. La fillette brune aux yeux bleus gambade devant. Le garçon aux boucles blondes et aux yeux gris s'efforce de la suivre en trottinant sur ses jambes dodues. (...)
Mes enfants, qui ne savent qu'ils jouent sur un cimetière."
Afficher en entierQuelqu'un me rejoint, aussi tendu que moi. Finnick, bien sûr. Seul un autre vainqueur peut voir ce qui m'a frappée immédiatement. Que c'est encore une arène. Truffée de pièges contrôlés par des Juges? Finnick caresse du bout des doigts une lumière rougeoyante au-dessus d'un porche.
- Mesdames et messieurs..., commence-t-il en chuchotant.
Je termine à sa place, d'une voix qui résonne à travers la salle :
- Que les soixante-seizièmes Hunger Games commencent !
Afficher en entierPage 413 !
Ce qu'il me faut, c'est le pissenlit au printemps. Le jaune vif qui évoque la renaissance plutôt que la destruction. La promesse que la vie continue, en dépit de nos pertes.
Qu'elle peut même être douce à nouveau. Peeta est le seul à pouvoir m'offrir ça.
Alors, après, quand il me glisse à l'oreille :
- Tu m'aime. Réel ou pas réel ?
Je lui répond :
- Réel.
♥
Afficher en entierIl y a certaines choses pour lesquelles on a besoin d’être seule.
Afficher en entier– Tu es un peintre. Un boulanger. Tu aimes dormir avec la fenêtre ouverte. Tu ne prends jamais de sucre dans ton thé. Et tu fais toujours un double nœud à tes lacets.
Afficher en entier<<Peeta.>>
En vie et en bonne santé – enfin peut-être pas en bonne santé mais en vie et en sécurité. Loin de Snow. Ici. Avec moi. Dans une minute je pourrais le toucher. Revoir son sourire. Entendre son rire.
Haymitch me sourit largement.
-Viens, me dit-il.
J'ai la tête qui tourne. Que vais-je lui dire ? Oh, et puis, quelle importance ? Peeta sera fou de joie quoi que je dise. Il sera sans doute en train de m'embrasser. Je me demande si ces baisers auront la même saveur que ceux que nous avons échangés sur la plage, dans l'arène, ceux auxquels je m'étais interdit de penser jusqu'à maintenant.
Peeta est déjà réveillé, assis dans son lit, l'air un peu perdu pendant qu'un trio de médecins le rassure, lui braque une lumière dans les yeux, prends son pouls. Je suis déçue que mon visage ne soit pas le premier qu'il est aperçu en se réveillant, mais il me voit maintenant. Ses traits affichent de l'incrédulité, ainsi qu'une émotion plus intense que j'ai du mal à définir. Le désir ? Le désespoir ? Sûrement les deux, car il repousse ses médecins, bondit sur ses pieds et court vers moi. Je m'élance à sa rencontre, les bras ouverts. Ses mains se tendent vers moi pour me caresser le visage, je crois.
J'ai son nom sur les lèvres quand ses doigts se verrouillent autour de ma gorge.
Afficher en entierOn me conduit jusqu'à ma place et on rallume la machine à fumée. Quelqu'un réclame le silence, les caméras commencent à tourner et j'entends :
-Action !
Alors je brandis mon arc au-dessus de ma tête et je crie, avec toute la colère que je parviens à rassembler :
-Peuple de Panem, courage, bats-toi pour le triomphe de la justice !
Un silence de mort s'abat sur le plateau. Et dure. Longtemps.
Finalement, l'interphone grésille et le rire acerbe d'Haymitch résonne à travers tout le studio. Il s'interrompt juste le temps de déclarer :
-Et voilà, mes amis, comment meurt une révolution !
Afficher en entierFinnick et moi restons longuement assis en silence, à regarder ses noeuds se faire et se défaire, avant que je lui demande :
- Comment arrives-tu à tenir le coup ?
Il me dévisage avec incrédulité.
- Je n'y arrive pas, Katniss ! Tu vois bien que je n'y arrive pas. Je fais des cauchemars toutes les nuits, et chaque matin, je constate une fois de plus que le réveil n'arrange rien. (Quelque chose dans mon expression le dissuade de continuer.) Il ne faut surtout pas te laisser aller. C'est dix fois plus long de se reconstruire que de s'écrouler.
Il est bien placé pour le savoir. J'inspire un grand coup, et je m'efforce de me reprendre.
Afficher en entier"Peeta, voila ce qui reste de ta maison. Aucun des membres de ta famille n'a plus donner signe de vie depuis le bombardement le douze n'existe plus. Et tu appelles a un cesser le feu ? Je promène mon regard sur les décombres il n'y a plus personne pour t'entendre."
Afficher en entierNous ne pouvons pas continuer à nous affronter comme ça, Caesar, explique Peeta. Sinon, le combat s'arrêtera faute de combattants. Si tout le monde ne pose pas les armes - et très vite -, il n'y aura bientôt plus rien à sauver. — Donc ... tu appelles à un cessez-le-feu ? Résume Caesar. — C'est ça, confirme Peeta d'une voix lasse. J'appelle à un cessez-le-feu. Et à présent, si on demandait à mes gardiens de me ramener en cellule afin que je puisse recommencer mes châteaux de cartes
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