Extraits

La promesse que la vie continue, en dépit de nos pertes. Qu'elle peut même être douce à nouveau.

Pour l'instant, nous sommes dans cette période bénie où chacun s'accorde à reconnaître que les horreurs récentes ne devraient jamais se répéter. Mais la mémoire collective est généralement de courte durée. Nous sommes des êtres versatiles, stupides, amnésiques et doués d'un immense talent d'autodestruction.

" Tu m'aimes. Réel ou pas réel ?

Je lui réponds:

- Réel."

"- Ne le laisse pas t'arracher à moi.

Peeta respire à grand-peine en luttant contre les cauchemars qui l'assaillent.

- Non. Je ne veux pas...

Je serre ses mains si fort que j'en ai mal aux doigts.

- Reste avec moi.

Ses pupilles se réduisent à des têtes d'épingle, puis se dilatent rapidement, avant de revenir plus ou moins à la normale:

- Toujours, murmure-t-il."

"- Tu cherches encore à me protéger. Réel ou pas réel ?

- Réel, dis-je. Parce que c'est ce que nous faisons toi et moi. On se protège l'un l'autre."

" - Si tu peux faire la différence, tu vas pouvoir distinguer ce qui est réel de ce qui ne l'est pas.

- Oui. Et si j'avais des ailes, je pourrais voler. Sauf que les gens n'ont pas d'ailes, réplique-t-il. Réel ou pas réel ?

- Réel. Mais les gens n'ont pas besoin d'ailes pour survivre.

- Sauf les geais moqueurs."

" - Mesdames et messieurs..., commence-t-il en chuchotant.

Je termine à sa place d'une voix qui résonne à travers la salle:

- Que les soixantes-seizièmes Hunger Games commencent !"

" - Es-tu tombé amoureux d'Annie tout de suite ?

- Non. Elle s'est imposé à moi petit à petit."

" C'est dix fois plus long de se reconstruire que de s'écrouler."

" J'ai compris que je t'avais mal jugée. Que tu l'aimes pour de bon. De quelle façon, je n'en sais rien. Je ne suis pas sûr que tu le saches toi-même . Mais il suffit de t'observer pour voir à quel point tu tiens à lui."