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Waoh. Je ne gardais pas un souvenir ému de la première trilogie, même si je l'avais bien aimé et que j'ai adoré les films aussi, mais celui-là ? C'est du bon. Du très bon même. Une fois n'est pas coutume, je vais mettre beaucoup de spoilers dans mon avis.

Le livre se découpe en trois parties complètement différentes mais qui montrent bien la transformation, la mue de Coriolanus, du jeune garçon innocent un peu naïf qui n'a rien vu ni connu d'autre que le Capitole, à l'adolescent en pertes de repères après sa rencontre avec un drôle d'oiseau (chanteur) Spoiler(cliquez pour révéler)et son premier meurtre. Et puis on passe à l'adulte aux dents longues sans remords et qui s'adapte comme un gant à l'adage que le survivant écrit l'histoire.

J'ai bien aimé la première partie. On découvre la société peu de temps après la guerre. Même si ça fait quand même déjà 10 ans depuis la fin de la guerre, elle fait encore partie du quotidien de tout un chacun, entre les privations, Spoiler(cliquez pour révéler)les attentats et puis les souvenirs surtout. On découvre la jeunesse dorée du Capitole, la nouvelle génération de l'élite, celle qui a grandie sous les bombardements de la guerre, et on découvre des personnages bien différents. J'ai plutôt aimé le côté très protecteur de Coriolanus envers sa famille, cette entraide entre eux, leur dignité et leur volonté de ne pas afficher leur perte de statut. J'ai moins aimé son côté arrogant et manipulateur qui voit déjà le jour par moments.

J'ai surtout beaucoup aimé voir les Hunger Games tels qu'ils se déroulaient à l'époque, tels qu'ils étaient l'année précédente, et ce qui est mis en place au cours de cette année. Avant, c'était 24 gosses qui arrivaient incognito pour se massacrer quasiment ni vu ni connu en quelques heures dans une arène sans chichis. Tu m'étonnes que les gens ne voulaient pas regarder ... On est bien loin du faste déployé 64 ans plus tard, avec des arènes ultra-hautes technologies, des tributs de carrière dans les Districts Un et Deux, des interviews théâtrales, des costumes luxueux, des défilés démesurés, des buffets à n’en plus finir, bref, du divertissement créé de toutes pièces par et pour le Capitole. Et pourtant, certains points de ces jeux du futur voient le jour dans la 10e édition qui est suivie ici : Spoiler(cliquez pour révéler)l'apparition des mentors, des paris et des cadeaux. L'insertion de nouveaux éléments à l'arène aussi et les mutations génétiques dans les Jeux, par l'insertion des serpents de la Dr Gaul après l'annonce de la mort de Gaius Breen. Au niveau des personnages, comme pour la trilogie initiale, 24 tributs qui débarquent et autant de mentors, moi, ça me fait trop de noms à retenir, j'ai eu du mal jusqu'à la moitié des Jeux à peu près. Pour autant, il y a des personnages des deux côtés que j’ai apprécié. Dans le camp des mentors, je pense que celle qui m’a le plus plu, c’est Lysistrata, Spoiler(cliquez pour révéler)et sa relation avec Jessup. Elle est très digne, droite dans ses bottes et très humaine.Spoiler(cliquez pour révéler) Je pense qu’elle s’était sincèrement attachée à Jessup et que sa mort l’a vraiment affectée. Jessup, lui, on n’en a peu parlé, pourtant il apparaît comme un personnage profondément bon et humain : dans sa façon d’aider Lucy à descendre du train le premier jour, sa façon de la protéger, et de protéger Lysistrata aussi dans l’arène. C’est donc peut-être le tribut qui m’a le plus marqué en fait, même si j’ai aimé la façon dont les autres sont mis en exergue selon leur district d’origine.

D’une manière générale, j'ai trouvé vraiment intéressante la manière dont sont dépeints les tributs (surtout vu le contraste avec ce qui se passera 64 ans plus tard). De leur arrivée à leur entrée dans l’arène, en passant par Spoiler(cliquez pour révéler)leur passage au zoo, ils sont constamment décrits (au travers des yeux de Coriolanus) et traités par le Capitole comme des bêtes et pas vraiment comme des êtres humains. Ça commence avec Spoiler(cliquez pour révéler)le wagon à bestiaux, ça se poursuit avec leur captivité dans une cage au zoo, puis avec les descriptions sur leur physique, très sale, très maigre et très dévêtu (pour eux aussi, la guerre, ses privations et ses représailles ne sont encore que trop présentes) sans oublier leur soif de sang, notamment lorsque Spoiler(cliquez pour révéler)Coriolanus s’introduit dans l’arène pour aller chercher Sejanus. La seule exception à cette description, ça reste Lucy Gray, une fille un peu hors du temps et hors du monde, qui arrive en robe arc-en-ciel, qui chante dans des circonstances dramatiques comme lors de la Moisson par exemple, bref une petite fée qui apporte un peu de joie, de gaieté voire même de légèreté dans ce groupe d’enfants envoyés à la mort. J’avoue que j’ai quand même eu un peu de mal avec son personnage, parce qu’au-delà de ses chansons si belles, ben je l’ai trouvée fade … Mention spéciale quand même pour Spoiler(cliquez pour révéler)cette berceuse qu’elle chantera à Maude Ivory au bord du lac dans la troisième partie, et qui sera reprise par Katniss 64 ans plus tard comme berceuse funéraire de Rue. Je l’avais trouvé très belle dans la trilogie initiale, très émouvante, surtout vu le contexte, et j’ai apprécié la retrouver ici, surtout qu’il n’est pas explicitement dit si c’est Lucy Gray qui l’a composée ou pas, mais on peut se douter que oui. Ça fait chaud au cœur de se dire que ses chansons qui comptaient tant pour elle lui ont survécu au travers des générations.

Concernant Sejanus, j’avoue être passée par plusieurs émotions avec lui : au départ, beaucoup de sympathie pour cet ado Spoiler(cliquez pour révéler)un peu rebelle, qui a laissé son cœur aux rebelles et qui se rêve roturier dans le District Deux plutôt que magnat d’un empire qui s’est bâti sur le sang. Et puis après, j’ai eu une bonne dose d’agacement, parce que ce naïf indécrottable ne se rend pas compte que non seulement il s’attire des problèmes qui l’amèneront à la potence mais qu’il en attire aussi à ses proches (Coriolanus d’une part, mais aussi ses parents et sa mère dont il est si proche surtout). Et puis finalement, je n’ai ressenti qu’une grande tristesse et une grande pitié pour ce doux rêveur qui n’a pas réussi à se reconstruire une vie quand il a été arraché à ses racines : ni au Capitole, ni en tant que Pacificateur dans le District Douze. Et pourtant, il avait les moyens de réaliser ses rêves : l’éducation pour être médecin ou infirmier, l’argent et l’influence pour lutter pour les districts. Mais il n’a rien vu, rien voulu ou rien voulu savoir de tout ça. Une autre victime innocente du Capitole, une autre jeune vie gâchée. J’ai eu une grande tristesse aussi pour sa mère, qui elle non plus, n’a pas réussi à se recréer une vie après leur départ du District Deux et qui reste perdue dans ses souvenirs d'une vie meilleure ou en tout cas plus heureuse.

En ce qui concerne la deuxième partie, je l’ai trouvé intéressante dans le sens où elle amorce vraiment la transformation de Coriolanus. Acculé, il doit faire des choix, forcément mauvais, et ils auront des conséquences. En ça, la troisième partie n’en est que la continuité logique. J’ai beaucoup apprécié pouvoir découvrir un peu plus Spoiler(cliquez pour révéler)les Pacificateurs, ce groupe auquel on n’est confronté dans le trilogie initiale mais dont on ne sait au final que peu de choses. Ici, au travers de l’engagement de Coriolanus, on découvre le quotidien de ce corps d’armée, qui finalement malgré leur rigueur toute militaire instillée par le Capitole, apparaissent plus intégrés au District (et bien moins corrompus pour les anciens, et dévoués corps et âme au Capitole pour les plus jeunes) que ceux qu’on découvrira plusieurs générations de misère, de pots-de-vin, et de lavage de cerveaux plus tard.

J’avoue que pendant un bon moment du récit, je ne pensais pas à cette fin. Je m’imaginais Spoiler(cliquez pour révéler)une brève amourette entre les deux, Lucy Gray succombant à une mort quelconque du type maladie et Coriolanus s’élevant « à la force du poignet » en gagnant ses galons chez les hauts-gradés de l’armée. Mais finalement, il a su se servir des coups du hasard que la vie a placé devant lui pour retourner habilement sa situation. En mentant, en trahissant et en tuant. Quant à la fin de Lucy Gray, je regrette un peu qu’on ne sache pas ce qui lui soit vraiment arrivé. Mais d’un autre côté, ça permet d’alimenter le mystère de cette fille hors du commun. Et cette absence de réponse sur le sort d’une fille appelée Lucy Gray, aux prises avec la Neige, a une certaine poésie par rapport à sa ballade. En tout cas le titre est bien trouvé.

En conclusion, j'ai trouvé ce livre hautement addictif : les personnages sont attachants ou agréablement détestables, l'action est au rendez-vous, avec son lot de rebondissements, les chapitres s’enchaînent, aidés par de petits plot twits à chaque fin de chapitre qui font qu’on ne peut décemment pas s’arrêter là, et une plume plus fluide que dans mon souvenir de la trilogie initiale.

Je recommande chaudement ce livre. Pour ma part, je pense que je vais me refaire la trilogie initiale (et probablement la quadrilogie télévisuelle aussi :)) histoire de voir s’il n’y a pas des allusions ou des sous-entendus que j’aurais loupé à la lecture de ce livre.

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