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La neige se pose toujours au sommet.

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Le spectacle n’est pas fini tant que le geai moqueur n’as pas chanté.

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Que les 10ème Hunger Games commencent !

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Le grand escalier de l’Académie, qui pouvait recevoir l’ensemble du corps étudiant, était emprunté par un flot de fonctionnaires, de professeurs et d’étudiants en route pour les festivités de la Moisson. Coriolanus gravit les marches lentement, avec un détachement plein d’assurance, au cas où on ferait attention à lui. Beaucoup de gens le connaissaient ou du moins avaient connu ses parents et ses grands-parents. Or, un Snow se devait d’avoir une certaine tenue. Cette année, et dès ce jour, il espérait accéder aussi à une forme de reconnaissance personnelle. Devenir mentor dans les Hunger Games constituait son dernier projet avant l’obtention de son diplôme cet été. S’il réussissait, avec son dossier académique exemplaire, il se verrait octroyer une bourse suffisante pour couvrir tous ses frais universitaires.

Il y aurait vingt-quatre tributs, un garçon et une fille issus de chacun des douze districts vaincus, désignés par le sort pour se battre jusqu’à la mort dans le cadre des Hunger Games. Tout cela était fixé par le traité de la Trahison ayant mis fin aux jours obscurs de la rébellion des districts. C’était l’un des nombreux châtiments que devaient endurer les rebelles. Comme toujours, les tributs seraient lâchés dans l’arène du Capitole, un vieil amphithéâtre aujourd’hui décrépit qui avait accueilli de nombreux spectacles et rencontres sportives avant la guerre. Et on leur fournirait des armes pour s’entre-tuer. Le Capitole encourageait la population à suivre le déroulement des combats, mais beaucoup de gens préféraient s’en détourner. Le défi consistait donc à rendre l’événement plus attractif.

C’est pourquoi, pour la première fois, les tributs se verraient assigner des mentors. On avait sélectionné pour cela vingt-quatre des meilleurs élèves de l’Académie. Les spécificités de leur mission restaient encore à définir. On parlait de préparer les tributs pour une interview télévisée, de les mettre en valeur avant leur passage devant les caméras. Tout le monde s’accordait à dire que, pour perdurer, les Hunger Games devaient évoluer, devenir une expérience plus riche, et l’idée d’associer la jeunesse du Capitole aux tributs des districts suscitait beaucoup de curiosité.

Coriolanus franchit une entrée drapée de noir, emprunta un passage voûté et déboucha dans l’immense hall Heavensbee, où serait diffusée la cérémonie de la Moisson. Il n’était absolument pas en retard, pourtant la salle grouillait déjà de professeurs, d’élèves et de membres du personnel des Jeux dont la présence n’était pas indispensable au premier jour de l’événement.

Des Muets passaient à travers la foule avec des plateaux de posca, une préparation à base de vin coupé d’eau agrémenté de miel et d’herbes. C’était une version alcoolisée du breuvage aigre qui avait soutenu le Capitole pendant la guerre, et qui était censé repousser la maladie. Coriolanus en prit un gobelet et fit rouler quelques gouttes de posca dans sa bouche. Avec un peu de chance, cela rafraîchirait son haleine. Mais il ne s’en autorisa qu’une gorgée. Ce breuvage était plus fort qu’on ne le pensait et, lors des années précédentes, il avait vu plusieurs élèves qui en avaient abusé se ridiculiser complètement.

Tout le monde le croyait riche, or la seule vraie richesse de Coriolanus était son charme, qu’il dispensa avec générosité en fendant la foule. Des visages s’illuminaient quand il saluait aimablement ses camarades ou ses professeurs, prenait des nouvelles de leurs familles, lâchait un compliment ici ou là.

— Votre cours sur les représailles contre les districts était vraiment très intéressant.

— Jolie frange !

— Comment s’est passée l’opération du dos de ta mère ? Ah oui ? Transmets-lui toute mon admiration.

...

Le doyen Casca Highbottom, l’homme crédité de l’invention des Hunger Games, avait personnellement supervisé la sélection des mentors. Il commença par se présenter aux étudiants avec la verve d’un somnambule, les yeux dans le vague, dopé à la morphling comme à son habitude. Jadis doté d’une certaine prestance, il s’était avachi et sa peau pendait désormais en formant des plis flasques. Sa coupe de cheveux récente et l’élégance de son costume ne faisaient que mettre en relief sa dégradation physique. Sa notoriété d’inventeur des Jeux lui permettait encore de conserver sa position, cependant la rumeur disait que le conseil directeur de l’Académie commençait à perdre patience.

— Et maintenant, ânonna-t-il d’une voix pâteuse en brandissant une feuille de papier au-dessus de sa tête, je vais procéder à l’appel.

Les étudiants se turent et tendirent l’oreille pour l’entendre malgré le brouhaha qui régnait dans la salle.

— Je vais d’abord annoncer le tribut, puis le nom de la personne qui sera son mentor. D’accord ? Bien. Alors, au district Un, le garçon est pour… (Le doyen Highbottom plissa les yeux sur sa feuille, tâchant de déchiffrer ce qui était écrit.) Mes lunettes, marmonna-t-il. Je les ai encore oubliées.

Tout le monde fixa ses lunettes, juchées sur son nez, et attendit qu’il pose enfin les doigts dessus.

— Ah, c’est bon. Livia Cardew !

Un grand sourire fendit le petit visage pointu de Livia, qui leva le poing en l’air en criant “Oui !” d’une voix aiguë. Elle ne pouvait pas s’empêcher de triompher. Comme si cette attribution favorable était due à son seul mérite, et non au fait que sa mère dirigeait la plus grande banque du Capitole.

Coriolanus sentait croître son désespoir à mesure que le doyen Highbottom égrenait la liste, assignant les garçons et les filles de chaque district à leurs mentors. Au bout de dix ans, une tendance générale avait commencé à se dessiner. Les districts Un et Deux, mieux nourris et mieux disposés envers le Capitole, produisaient davantage de vainqueurs, suivis de près par les paysans et cultivateurs du Quatre et du Onze. Coriolanus, qui avait espéré qu’on lui attribuerait un Un ou un Deux, se sentit d’autant plus insulté de voir Sejanus décrocher le garçon du district Deux. Le district Quatre passa sans qu’on appelle son nom, et le dernier vainqueur potentiel – le garçon du district Onze – fut attribué à Clemensia Dovecote, la fille du secrétaire à l’énergie. Contrairement à Livia, Clemensia accueillit la bonne nouvelle avec tact, repoussant ses longs cheveux noirs derrière son épaule avant d’inscrire studieusement le nom de son tribut dans son carnet.

C’était un signe des temps qu’un Snow, qui se trouvait également être l’un des meilleurs élèves de l’Académie, soit négligé à ce point. Coriolanus commençait à croire qu’on l’avait complètement oublié – peut-être pour lui attribuer de plus hautes responsabilités ? – quand, saisi d’horreur, il entendit le doyen Highbottom marmonner :

— Et, enfin, la fille du district Douze est pour… Coriolanus Snow.

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Ce que vous avez vu dans l'arène c'est l'humanité sans fard. Celle des tributs, et aussi la vôtre. Vous avez vu à quelle vitesse la civilisation disparaît. Vos bonnes manières, votre éducation, votre héritage familial, toutes ces choses dont vous êtes si fier, tout cela s'est envolé en un clin d’œil, vous dévoilant tel que vous êtes vraiment. Un garçon armé d'un gourdin qui en frappe un autre à mort. C'est l'humanité dans sa plus simple expression.

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Lucy Gray reporta son attention sur la foule comme si elle s’ennuyait. Le journaliste sentit que son sujet lui filait entre les doigts.

— Ta robe a fait sensation au Capitole !

— Ah oui ? Eh bien, les Coveys apprécient les couleurs vives, et moi encore plus que les autres. Par ailleurs, cette robe appartenait à ma maman, elle représente beaucoup pour moi.

— Ta mère est dans le district Douze ?

— Seulement ses os, trésor. Rien que ses os d’un blanc de nacre.

Lucy Gray fixa droit dans les yeux le journaliste, qui était manifestement en panne de questions. Elle le laissa se creuser la cervelle un moment avant de se tourner vers Coriolanus.

— Au fait, vous connaissez mon mentor ? Il s’appelle Coriolanus Snow. C’est un enfant du Capitole, et on dirait bien que j’ai eu la crème avec le gâteau parce que c’est le seul qui s’est donné la peine de nous attendre à la gare.

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Puis elle lui donna un baiser. Pas un petit bisou, non, un vrai baiser, à pleine bouche, qui avait un goût de pêche. Le contact de ses lèvres, douce et tiède contre les siennes, fit courir des sensations dans toust son corps. Loin de se dérober, il la serra contre lui, pris de vertige. Voilà se dont parlent les gens ! Voilà ce qui leur fait perdre la tête ! se dit-il. Quand il se détachèrent enfin, il respira un grand coup, comme s'il venait de remonter brusquement à la surface. Elle battit des cils ; leurs regards étaient verrouillés l'un à l'autre. Ils allaient s'embrasser de nouveau quand les Pacificateurs vinrent chercher Lucy Gray.

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— Mais c’est le jeune Snow !

— C’est qui, les Snow ?

— Tu sais, ceux qui cultivent des roses sur leur terrasse !

Que faisaient donc tous ces gens au zoo un jour de semaine ? N’avaient-ils pas un travail ? Leurs enfants ne devraient-ils pas être à l’école ? Pas étonnant que le pays aille si mal.

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" - Mariée ?

Il rit en posant la question, puis se souvint qu'on se mariait très jeune dans certains districts. Elle pouvait très bien avoir un mari resté dans le Douze.

- Pourquoi ? Tu as l'intention de me demander ma main ? dit Lucy Gray avec le plus grand sérieux. (Il leva la tête, surpris.) Parce que je pourrais me laisser tenter. "

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« Dans la vallée, là, dans le lointain,

Tard dans la soirée, entends le train.

Le train, mon chéri, entends le train.

Tard dans la soirée, entends le train.

Le public, qui se dispersait déjà, s’arrêta pour l’écouter.

Bâtis une maison, haute comme une tour

Que j’puisse voir passer mon grand amour.

Le vois, mon chéri, voir mon amour.

Que j’puisse voir passer mon grand amour.

Tout le monde s’était tu à présent, les visiteurs comme les tribus. On entendait plus que Lucy Gray et le ronronnement de la caméra qui zoomait sur elle. Toujours assise dans son coin, elle avait la tête appuyée contre les barreaux. »

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