Commentaires

Histoire puissante et poignante en tant qu’histoire indépendante, où j’ai plusieurs fois eu les larmes aux yeux et même plus que les larmes aux yeux par moment. Elle est aussi incohérente, à l’intérieur du tome et vis-à-vis de l’autre cycle, mais pas du tout dans les proportions gargantuesques du premier préquel. La personnalité de Abernathy entre la moisson et les jeux est trop téméraire et résistant sans penser aux conséquence, en opposition avec l’adolescent pragmatique du début de l’histoire, mais surtout avec la personnalité de Abernathy de l’autre cycle ; même cachée. D’ailleurs quand il parle des souvenirs de ces jeux dans le premier cycle, il n’est pas du tout un meneur ni un résistant. Dans les jeux, il y a des circonvolutions pour rendre le tout cohérent avec le passé mentionné dans la trilogie. Mais le seul "acte" résistant mentionné de Haymitch dans la trilogie c'est Spoiler(cliquez pour révéler)d'avoir utilisé le champ de force pour renvoyer la hache... C’est plus une suite du premier préquel, et de présenter les futurs résistants du premier cycle. La conversation entre Snow et Abernathy en est le parfait exemple et n'est pas crédible en plus d'un côté très malaisant. Mais j’aime bien ce qu’il sous-entend sur les Covey, qu’ils sont hors sol, pas complètement rattachés à ce monde et donc en partie inatteignable. Les personnages de Maysilee et de Lou-Louella sont puissants et sans doute les plus novateurs de l’histoire, car non recyclé des personnalité des autres histoires Spoiler(cliquez pour révéler)(à part un peu rue). La fin du jeu et ce qui se passe ensuite est très très dure à lire.

Le fait que SnowSpoiler(cliquez pour révéler), pour se venger, tue tous ses proches plutôt que de le tuer lui, notamment son amoureuse dans ses bras… Après l’avoir fait parader au capitole sous la menace de les tuer. Cela semble d’ailleurs autant pour se venger de son passé que du présent. Mais ce qui est incohérent, c’est pourquoi Spoiler(cliquez pour révéler)il participe ensuite aux cérémonies et aux autres Hunger Games, alors qu’il n’a plus rien à perdre puisque tous ses proches sont morts. Il pourrait tout envoyer balader, et même se suicider ; la justification de la promesse est fumeuse puisqu’il ne fait rien.

Le personnage de Lenore est bien moins clivant que celui de Lucy, qui était bien plus pragmatique et avait beaucoup de zones d’ombre. Le personnage de Lenore est aussi bien moins développé, Spoiler(cliquez pour révéler)d’ailleurs on n’apprend jamais le fameux secret que la jumelle détient sur Lenore qui aurait pu entaché cette blanche pureté de bons sentiments. Ni pourquoi Maysilee se comportait ainsi avec les autresSpoiler(cliquez pour révéler), sans doute un mécanisme de protection lié à un évènement passé. Il manque trop d’informations sur ces deux personnages pour les rendre complétement tangible, surtout Lenore. En fait elle ne sert qu’à deux choses dans l’histoire : Spoiler(cliquez pour révéler)être la cause de la participation d’Haymitch aux hunger games et être la cause de son alcoolisme de par sa mort tragique.

C’est peut-être plus poétique de laisser ces non réponses, mais je trouve cela dommage, à la fois pour le lecteur mais également par respect pour ces personnages, car ils ne sont pas entiers sans ces vérités. On ne sait toujours pas non plus ce qui est arrivé précisément à Lucy entre les 10èmes et les 50èmes jeux. Le fait aussi que Katniss soit en fait la fille de son meilleur ami est aussi trop gros, car son comportement avec elle aurait été très différent dans le T1 de Hunger Games. Il y a trop de fan service dans ce tome avec les personnages ou familles de la trilogie. Spoiler(cliquez pour révéler)Et puis Haymitch précise bien dans le T3 que Snow a tué tous ses proches pour en faire un exemple, mais il aurait en fait laisser en vie son meilleur ami et sa femme. Donc il aurait pu le faire se prostituer pour cela où faire pression sur lui dans la trilogie. Plutarque n’est d’ailleurs pas très discret ici et c’est étonnant qu’il ne se soit pas fait prendre pendant les 25 années suivantes. Idem pour les autres résistants de la trilogie dans ce tome. Effie…L'évaporée Effie est 24 ans plus tôt pragmatique et empathique... Et franchement, il faut arrêter de se la jouer avec tous les poèmes et chansons. Même la pure méchanceté de Snow sonne un peu faux, car c’est un monstre mais un monstre pragmatique, que cela soit dans la trilogie ou la fin de l’autre préquel. Ici cela semble de la méchanceté gratuite, alors que dans les autres il tue essentiellement par opportunisme et/ou pour se maintenir au pouvoir. Peut-être la culpabilité de l’auteur de l’avoir rendu trop sympathique dans l’autre préquel, que j’avais d’ailleurs détesté pour la non vraisemblance du personnage vis-à-vis de la trilogie. Ou de vouloir à tout prix qu’on fasse le parallèle avec Trump.

C’est pour ces raisons et les autres incohérences avec la trilogie que je n’ai pas mis OR, alors que ce tome en tant qu’histoire indépendante le mérite clairement. Mise à part l’épilogue pour rabouter avec la trilogie, c’est pour moi la plus belle des cinq histoires publiées sur cet univers. C’est sans doute en partie lié au côté autiste émotionnel de Katniss, qui peut la rend moins attachante. Mais surtout qu'en fait l'auteure profite pour prendre ce qui a bien fonctionné dans la trilogie tout en modifiant ce qui a moins plus tout en mettant des caisses de fan service. c'est au final un plagiat du T1 de la trilogie en piquant d'autres parties des deux autres tomes ; donc j'ai aussi failli mettre bronze...

Ces deux préquels ont aussi un côté malsain que n'avaient pas la trilogie, surtout le premier préquel. Le seul autre livre à la fois sombre et sans espoir de l’auteure est le dernier tome de Gregor.

Franchement, j'ai adoré.

Il est génial, le faite qu'on est enfin l'histoire de ses propres jeux nous fait voir le personnage encore différemment des autres tomes.

On sait maintenant comment il est entré dans la rébellion, comment il connaît certains autres personnages.

Et ses jeux, ils sont à mon avis les plus tragique du faite qu'il y est autant d'enfants mais aussi la façon dont tout est amené pour les voir mourir.

Et cette fin, on s'attend à ça de part ce qui a été dit dans les autres tomes mais la c'était vraiment poignant de le lire.

Donc en bref un livre poignant qui nous fait re-découvrir un personnage que l'ont aimais en nous montrant pourquoi il est devenu ce qu'il est devenu.

Hello, hello !

Ce fut une lecture très mouvementée, mais j’ai enfin terminé le tout dernier Hunger Games : Lever de soleil sur la Moisson, que j’attendais énormément. C’est aussi mon premier vrai gros coup de cœur de cette année 2025.

Pour célébrer la cinquantième année des Hunger Games, chaque district de Panem doit envoyer deux fois plus de tributs pour les Jeux. Par un malheureux concours de circonstances, Haymitch se retrouve embarqué aux côtés de Louella, Maysilee et Wyatt pour un combat à mort bien plus violent que les années précédentes. Haymitch en est persuadé : il ne survivra pas. Mais tant qu’à ne pas survivre, il veut que sa mort serve à quelque chose. Il veut rendre Lenore Dove, son amour qu’il a laissé chez lui dans le district 12, fière et sans regrets. Il veut rendre la monnaie de sa pièce au Capitole. Mais voilà, à trop jouer avec le feu, on finit bien souvent par s’y perdre corps et âme.

Déjà, si vous ne les avez pas encore lus, je vous invite à aller lire la trilogie Hunger Games originale, ainsi que, et surtout, son spin-off sur Snow, La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur. Bien qu’ils ne soient pas foncièrement nécessaires pour comprendre l’histoire, certaines motivations aux actions des personnages vous apparaîtront floues parce que vous n’aurez pas toutes les références. La ballade du serpent et de l’oiseau chanteur se présente comme un miroir de Lever de soleil sur la Moisson par bien des aspects, avoir lu les deux est clairement un plus.

Nous plongeons donc une nouvelle fois dans le passé des Hunger Games avec un livre basé sur Haymitch, le mentor de Katniss et Peeta, et le deuxième gagnant, et seul encore en vie, du district 12. On savait par les précédents livres que les Jeux de l’Expiation auxquels Haymitch avait participé avaient été violents, mais violents à ce point, c’est une grosse surprise. Au lieu de deux enfants envoyés au Jeu, ce sont quatre tributs, deux filles et deux garçons, qui sont envoyés se battre à mort pour chaque district, doublant donc le nombre de candidats à éliminer pendant les Jeux.

Première bonne surprise : on retrouve beaucoup de visages connus dans ce roman, que ce soit au Capitole ou parmi les mentors. Si vous avez lu notamment les tomes 2 et 3 de la série originale, vous reconnaitrez forcément certaines personnes. Parmi eux, notamment, il y a Plutarch, un personnage très important pour l’univers, et dont on découvre également les balbutiements, en parallèle du parcours d’Haymitch.

Et ce Haymitch, il est très différent de celui qu’on connaît dans la première trilogie. Dès son « tirage au sort » (ceux qui ont lu savent), il apparaît comme un personnage plutôt positif et optimiste, mais résigné. Haymitch sait qu’il n’a aucune chance de survivre, et il n’en a pas l’envie non plus. Ce qu’il veut, c’est que sa mort serve à quelque chose, et qu’elle soit rapide pour ne pas traumatiser ses proches plus que nécessaire. Mais voilà, embarqué dans une alliance complexe, et dans les plans de Plutarch qui aimerait le voir envoyer un message fort au Capitole, son souhait va se retourner contre lui. Ce qui ne devait être qu’une formalité commence à blesser et tuer les gens les plus proches de lui.

J’ai beaucoup, beaucoup aimé le traitement de son personnage, très humain et plein de bosses et de défauts, où rien ne se passe vraiment comme prévu. Je trouve que ça éclaire vraiment beaucoup sur le personnage de manière générale, puisqu’on est resté quand même beaucoup à la surface dans la trilogie principale, pour laisser la place à Katniss. Haymitch est un personnage complexe, et j’ai honnêtement passé les deux derniers chapitres à pleurer tellement, déjà, l’écriture de ces deux chapitres finaux est magistrale à tous les points de vue, et ensuite parce que c’est là qu’on passe au Haymitch qu’on connait. Après avoir été tant investi dans son combat pendant les Jeux, on assiste impuissant avec lui pendant qu’il subit toute la fin de l’intrigue, et c’est glaçant. La finalité de ce roman est glaçante.

On n’a pas encore parlé des Jeux. Je les ai trouvé moins importants que dans les précédents volets, mais ils sont en effet très violents, et en particulier pour les nerfs des lecteurs qui vont forcément s’attacher à plusieurs personnages au fil de la lecture avant de les voir tomber un à un dans des morts toutes plus horribles les unes que les autres. Je ne sais pas si c’est ceux que j’ai préféré, parce que je trouve quand même que certains ressorts scénaristiques étaient un peu prévisibles parfois. Pour moi les premiers jeux de Katniss restent plus impressionnants et émouvants, mais ceux-là sont très doués dans l’horreur. Il y a des scènes qui ne laissent clairement pas insensibles, et le cran de gore des descriptions a monté d’un cran depuis le dernier livre.

On ne peut enfin pas parler d’Hunger Games sans parler de politique, car c’est le roman politique par excellence. On sent que Suzanne Collins avait un message à passer, celui que sa trilogie n’était pas un mode d’emploi, mais un avertissement, et la montée de la violence dans ce tome résonne forcément beaucoup avec l’actualité mondiale, et en particulier l’actualité des États-Unis. D’ailleurs, on ne le cache plus : les premiers chapitres parlent un peu de la création de Panem, et c’est désormais confirmé qu’on se trouve en Amérique du Nord, et donc aux États-Unis. Le Capitole, c’est bien évidemment une critique du gouvernement, et c’est pas pour rien que les livres de Suzanne Collins sont en train d’être bannis dans certaines villes américaines. Lire Suzanne Collins, au-delà de lire un worldbuilding qui ne cesse de surprendre et s’enrichir, c’est un acte de rébellion.

Le message de ce roman est par ailleurs un message d’espoir. Certes, toute rébellion n’aboutit pas, mais à la fin, le soleil finit toujours par se lever et faire fondre la neige au sommet. C’est un message puissant, qui encourage à résister et tenir jusqu’à ce que le contexte soit favorable à des voix capables de renverser le pouvoir… Et donc Katniss ici. Le roman marque clairement la fin de l’arc de Katniss, on boucle l’histoire pour de bon. Je pense qu’on en a clairement fini avec son histoire, car oui, l’histoire d’Haymitch, comme l’histoire de Snow, fait également partie de l’histoire de Katniss. C’est chaque petite action qui a causé la rébellion, que ce soit le chant de Lucy Gray ou les Jeux d’Haymitch.

C’est un coup de cœur magistral, et je ne peux que vous encourager à le découvrir. On en a besoin actuellement, et plus que jamais.

Ouais bah voilà hein, c’est horrible mais c’est très bien

Un roman intéressant, je l'ai plus aimé que le dernier hunger games.

Ce tome est à l'image des précédents livres de la saga. Le décor se pose doucement. Les jeux mettent du temps à se mettre en place (même si la parades, les préparatifs et les interviews font aussi partie du spectacle), j'avais hâte qu'ils débutent. Les autres tributs du 12 sont intéressants à suivre avec chacun leur personnalité bien différente. En connaissant la fin, il est difficile de ne pas s'attacher aux autres tributs. L'arène est particulièrement enchanteresse et je pense que cela n'est pas pour rien. Haymitch croise assez peu de tributs mais avec les quelques rencontres, nous arrivons à savoir ce que les autres ont vécu. Le personnage de Maysilee est moins détestable et même finalement en devient attachante. Je suis heureuse de cette évolution. Concernant la fin, elle est beaucoup plus triste que ce que j'aurais imaginé mais à l'image du Haymitch que nous connaissons dans la saga principale.

Je suis déçue de ne pas avoir bien retenu les personnages du tome 0 : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur car je me suis souvenue uniquement à la fin de Lucy Gray ... J'aurais aimé m'en souvenir plus tôt pour comprendre toutes les références. Tout comme je n'ai compris qu'à la fin le lien de parenté et d'amitié avec le père de Katniss...

Il aurait fallu que je relise les 4 tomes avant cette lecture pour en avoir une meilleure compréhension. Mais même sans cela, une lecture indépendante de ce tome est tout à fait possible et serait une belle lecture.

Cela reste un tome classique de la saga Hunger Games avec un format habituel, mais finalement c'est agréable de retrouver une certaine "routine" de lecture.

Contrairement à la majorité, je reste sur ma faim concernant ce roman que j’attendais avec impatience et enthousiasme. Il faut dire que j’ai toujours lu avec ferveur les romans de Suzanne Collins. Connaissant vaguement l’histoire d’Haymitch, je n’ai malheureusement ressenti ni surprise ni véritable nouveauté, car les mécanismes de cet univers restent inchangés.

En revanche, je pense que cette histoire a un fort potentiel pour une adaptation télévisuelle ! Je suis persuadée que je ressentirai davantage les épreuves du personnage à travers une mise en scène visuelle que dans ce roman. Et pourtant, le récit regorge de moments dramatiques… qui, à mon grand étonnement, m’ont laissée de marbre. J’ai l’impression que la rapidité avec laquelle les événements s’enchaînent m’a empêchée de m’immerger pleinement dans l’histoire.

Cela dit, j’ai apprécié la fin et le fan service. Car oui, il faut le dire : le fan service est omniprésent dans ce livre, et c’est en grande partie pour cela qu’on le lit. Je me suis attachée à Haymitch au fil des pages et j’ai mieux compris son personnage, mais pour moi, ce ne sera pas la lecture de l’année. Je pense que la hype était trop forte, et les nombreux témoignages de lecteurs bouleversés sur les réseaux ont sans doute créé chez moi des attentes démesurées.

Incroyable !! dans ce livre ,on se rencontre de tout ce dont les etres humains sont malheureusement capable

Je m'attendais à une histoire dramatique, Suzanne Collins a servie.

Les deux premiers chapitres mettent dans le bains assez rapidement, pas le temps d'expliquer un concept déjà compris par les lecteurs.

Toutefois je m'attendais peut être moins à Spoiler(cliquez pour révéler)cette personnalité de "full lover" de Haymitch.

Le roman n'est pas à la hauteur de mes espérances, il manque des descriptions longues et importante