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J'ai les larmes aux yeux, la gorge nouée, la voix enrouée par la fumée et la fatigue. Mais, puisque c'est la dernière volonté de Prim, je veux dire de Rue, je peux au moins essayer. L'air qui me revient est une berceuse toute simple, de celles qu'on chante aux bébés affamés qui n'arrivent pas à s'endormir. Elle est ancienne, très ancienne. Je crois qu'elle a été composée il y a très longtemps, dans nos collines.
Afficher en entier- C'est vrai, il y a une fille. Je ne pense qu’à elle depuis qu'on est gamins. Mais je suis à peu près sûr qu’avant la Moisson, elle ne savait même pas que j'existais.
Des murmures de sympathie agitent la foule. Un amour muet, c'est une chose que les gens peuvent comprendre.
- Elle a quelqu'un d'autre? s'enquiert Caesar.
- Je ne sais pas, mais beaucoup de garçons s'intéressent à elle, admet Peeta.
- Je vais te dire : gagne, et puis rentre chez toi. Elle t’accueillera à bras ouverts, non?
- Ça ne marcherait pas. La victoire... ne pourra pas m'aider, répond Peeta
Afficher en entier- Je ne suis pas très douée pour mentir.
- Eh bien, mieux vaudrait apprendre vite. Parce que, pour l'instant, tu as à peu près autant de charme qu'une limace crevée.
Afficher en entierPeeta lève les yeux au ciel puis se tourne vers Haymith
- Elle ne se rend pas compte. De l’effet qu’elle peut produire.
Afficher en entier-Ne me laisse pas.
Rue me serre la main de toutes ses forces.
-Bien sûr que non. Je reste là, dis-je.
Afficher en entier- Tiens, dis-je en le lui tendant, couvre-toi avec ça, le temps que je lave ton caleçon.
- Oh, ça m'est égal que tu me vois, répond Peeta.
- Tu es bien comme ma mère. Moi, ça m'ennuie, d'accord ?
Je lui tourne le dos et je fixe le ruisseau jusqu'à ce que le caleçon vole dans le courant. Il doit se sentir mieux, s'il a eu la force de le lancer.
- Tu sais, tu fais bien des manières pour une concurrente aussi redoutable, plaisante Peeta pendant que je bats son caleçon entre deux pierres. J'aurais mieux fait de te laisser donner sa douche à Haymitch, après tout.
Afficher en entierJe voudrais lui dire qu'il est injuste. Que nous étions des étrangers l'un pour l'autre. Que j'ai fait ce qu'il fallait pour rester en vie, pour nous garder en vie tous les deux dans l'arène. Que je ne peux pas lui expliquer où j'en suis avec Gale, car je ne le sais pas moi-même. Qu'il ne sert à rien de m'aimer car je ne me marierai jamais et qu'il finira tôt ou tard par me haïr. Que, si j'ai des sentiments pour lui, peu importe, car je ne serai jamais en mesure d'offrir le genre d'amour qui mène à une famille, à des enfants.
Afficher en entierIl doit s'agir d'une erreur. Ce n'est pas possible. Le papier de Prim était enfoui parmi des milliers d'autres ! Le risque qu'elle soit désignée était si mince que je n'étais même pas inquiète pour elle. J'ai pourtant fait ce qu'il fallait. J'ai pris les tesserae, refusé qu'elle le fasse. Un seul papier. Un seul parmi des milliers.
Afficher en entierC'est le premier vrai baiser que nous échangeons. Aucun de nous deux n'est abruti par la maladie, la douleur, ou simplement assoupi. Nos lèvres ne sont ni brûlantes de fièvre ni glacées. C'est le premier baiser qui déclenche un fourmillement dans ma poitrine. Chaud et curieux. Le premier baiser qui me donne envie d'en avoir un autre
Afficher en entier- Il m'a dit : "Tu vois cette petite fille ? Je voulais épouser sa mère, mais elle a préféré partir avec un mineur."
- Quoi ? Tu es en train d'inventer ! je m'exclame.
- Non je t'assure, insiste Peeta. Et moi, j'ai dit "Un mineur ? Pourquoi elle serait partie avec un mineur alors qu'elle pouvait t'épouser toi ?" Et il m'a répondu : "Parce que quand il chante.. même les oiseaux se taisent pour l'écouter."
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