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Finnick récite un poème qu'il a écrit à l'intention de son seul et unique amour au Capitole, et une bonne centaine de femmes tournent de l'oeil, convaincues qu'il leur est adressé.
Afficher en entierPeeta et moi ne faisons aucun effort de sociabilité mais sommes constamment harcelés. Tout le monde désire nous adresser un mot. Je fais semblant d'être ravie, alors que je n'éprouve aucun intérêt envers ces gens du Capitole qui m'empêchent d'accéder au buffet.
Afficher en entierL'odeur du sang... je l'ai sentie dans son haleine.
"Comment fait-il ? me dis-je. Il en boit ?" Je l'imagine en train de siroter une tasse de sang. D'y tremper un cookie pour le ressortir dégoulinant de rouge.
Afficher en entier-A moins que quoi ?
-A moins que rien du tout, pour le moment.
A l'évidence, voilà qui réclamerait de plus amples explications, sauf que j'ignore par où commencer. Je reste donc muette, le regard perdu dans les flammes.
Au bout d'une minute, Gale brise le silence.
-D'accord, merci pour les sous-titres.
Je me tourne vers lui, une réplique cinglante sur les lèvres, quand j'aperçois une lueur de malice dans son oeil. Je m'en veux de sourire. La situation n'a rien de drôle. D'un autre côté, j'imagine que le coup est un peu difficile à encaisser pour lui. Nous allons tous mourir, quoi que nous fassions.
Afficher en entierHaymitch me lance un regard noir, puis capitule.
- Bon, ça ne fait rien. Ajourd'hui, à l'entrainement, vous aurez deux missions. D'abord, être amoureux.
- Ca va de soi, dis-je.
Afficher en entier-Non, je voudrais en profiter pour chasser un peu. (Je n'ajoute pas : "Et tu ne peux pas venir parce que tu es trop bruyant", mais c'est implicite. Il ferait fuir le gibier et risquerait d'attirer tout le monde.)
Afficher en entier- Si vous pleurez vous aussi, je vous arrache la tête.
Cinna se contente de sourire.
- La matinée a été humide?
- On pourrait me tordre pour m'essorer, dis-je.
[...]
-Alors, qu'allons nous porter lors de la cérémonie d'ouverture ? dis-je enfin en raclant le fond du deuxième pot. Des casques à lampes ou des flammes.
Je sais que, pour le trajet en chariot, Peeta et moi devrons avoir une tenue en rapport avec la charbon.
-Quelque chose dans ce goût-là, répond-il.
Afficher en entierJe me sens toute drôle, et je dois m’arrêter un instant. Des taches lumineuses dansent dans mon champs de vision.
- Ca va ? s’inquiète Peeta.
- Juste la tête qui tourne. C’est le soleil, dis-je. ( Je regarde son bouquet.) J’ai oublié mes fleurs.
- Je vais te les chercher.
- Non, je peux le faire.
Nous serions en sécurité à l’intérieur de l’hôtel de justice à présent, si je ne m’étais pas arrêtée, si je n’avais pas laissé mes fleurs. Mais là, depuis la véranda, nous assistons à toute la scène.
Deux Pacificateurs traînent au sommet des marches le vieillard qui a sifflé. Le forcent à se mettre à genoux devant la foule. Et lui logent une balle dans la tête.
Afficher en entier-Vraiment ? Tu ne me prends pas pour une folle N Tu serais prêt à t'enfuir avec moi ?
Je partage enfin le poids qui m'écrasait avec Gale.
-Bien sûr, que tu es folle ! Je pars quand même avec toi.
Afficher en entierMon coeur bat si vite et si fort que je les entends à peine. Je sais seulement que ce qui se déroule au centre de la place me concerne. Quand je parviens enfin au premier rang, je réalise que j'avais raison.
Gale est attaché à un poteau. Le dindon qu'il à chassé cet après-midi pend au-dessus de lui, cloué par le cou. Son blouson est roulé pas terre, sa chemise, déchirée. Inconcsient, à genoux, il n'est plus retenu que par les cordes autour de ses poignets. Son dos est une masse de chair sanguinolente.
Debout derrière lui se tient un homme que je n'ai jamais vu, mais dont je reconnais l'uniforme. C'est celui du chef de nos Pacificateurs. Il ne s'agit pas du vieux Cray, pourtant, mais d'un solide gaillard au pli du pantalon impecable.
Les éléments de puzzle refusent de s'imbriquer, jusqu'à ce que je le voie relever son fouet.
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