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À mon réveil, j’éprouve une brève sensation de bonheur en pensant à Peeta. Bien sûr, le bonheur est une absurdité totale à ce stade : au train où vont les choses, je serai morte avant deux jours. Et seulement dans le meilleur des scénarios, si je parviens à éliminer la concurrence, et moi-même, pour faire couronner Peeta vainqueur des Jeux de l’Expiation. Malgré tout, cette sensation est si inattendue et si délicieuse que je m’y accroche, ne serait-ce que pour quelques instants, avant que la morsure du sable et du soleil sur ma peau à vif ne me ramène à la réalité.

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— Alors que personne n’a besoin de moi, dit-il.

Il n’y a aucun auto-apitoiement là-dedans. C’est vrai que sa famille n’a pas besoin de lui. Elle le pleurera, bien sûr, ainsi qu’une poignée d’amis. Mais la vie continuera. Pour Haymitch également, grâce à l’alcool. La seule personne qui ne s’en remettra pas si Peeta meurt, c’est moi.

— Si, moi, dis-je. J’ai besoin de toi.

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— Au fait, Haymitch, dit Peeta, nous avons décidé de ne pas prendre d’alliés dans l’arène.

— Tant mieux ! gronde-t-il. Comme ça, je ne serai pas responsable si votre stupidité entraîne la mort d’un de mes amis.

— Exactement ce qu’on s’est dit, je rétorque.

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J’aime regarder les mains de Peeta quand il dessine, quand il fait fleurir une page à grands traits de plume, en ajoutant quelques touches de couleurs à cet ouvrage jauni dont les feuilles, jusque-là, se couvraient exclusivement d’encre noire. Son visage prend une expression particulière sous l’effet de la concentration. Sa décontraction habituelle cède le pas à un état d’une telle intensité qu’il semble ouvrir sur des profondeurs intérieures insoupçonnées. J’en ai déjà eu plusieurs aperçus : dans l’arène, ou quand il parlait en public, ou encore quand il a repoussé les armes des Pacificateurs braquées sur moi dans le district Onze. Je ne sais pas trop qu’en penser. Je suis aussi fascinée par ses cils. D’ordinaire, on les remarque à peine tant ils sont blonds. Mais de près, avec le soleil qui tombe en rais par la fenêtre, ils se nimbent d’une lumière dorée et paraissent tellement longs qu’on s’attendrait à les voir s’emmêler à chaque clignement de paupière.

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— Ne pars pas tout de suite. Attends que je sois endormie.

Peeta s’assied au bord du lit, en réchauffant ma main entre les siennes.

— J’ai bien cru que tu avais changé d’avis, aujourd’hui. En ne te voyant pas arriver pour le dîner.

J’ai beau avoir les idées embrumées, je comprends ce qu’il veut dire. Avec la remise sous tension du grillage, mon retard et l’apparition des deux Pacificateurs, il s’est imaginé que je m’étais enfuie, peut-être avec Gale.

— Non, je t’aurais prévenu.

J’attire l’une de ses mains contre ma joue, et je hume les arômes discrets de cannelle et d’aneth des pains qu’il a dû pétrir aujourd’hui. Je voudrais lui parler de Twill, de Bonnie, du soulèvement et de leurs espoirs fous à propos du district Treize, mais ce ne serait pas prudent. Je sens mes paupières se fermer de toute façon.

— Reste avec moi, je lui souffle.

Tandis que le sirop de sommeil m’enveloppe d’une douce torpeur, je l’entends murmurer un dernier mot, que je ne comprends pas.

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J'encoche une flèche, pour parer à toute éventualité. Mais celui qui se faisait tirer s'écroule sans force sur la sable. L'autre, qui le trainait, donne un coup rageur dans le sable, puis, peut-être pour calmer ses nerfs, se retourne et fait tomber le troisième.

Le viage de Finnick s'illumine.

- Johanna ! appelle-t-il avant de se lancer à la rencontre du trio.

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Finnick, ruisselant, magnifique se tientà quelques mètres, un trident à la main. Un filet oscille dans son autre main. I sourit, mais les muscles du haut de son corps restent bandés, prêts à l'action.

- Tu nages drôlement bien, s'émerveille t-il. Où as-tu appris ça, au district Douze ?

- Nous possédont une immense baignoire, dis-je.

- J'imagine.

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J'entends un bruit de mastication avant même de sentir sa précence à côté de moi, et quand je tourne la tête, je me retrouve à quelques centimètres de Finnick Odair et de ses célèbres yeux verts. il jette un deuxième sucre dans sa bouche avant de s'appuyer contre mon cheval.

- Salut Katniss, me lance t-il comme si nous nous connaissions depuis des années.

- Salut, Finnick, dis-je sur le même ton, malgré la gêne que j'épprouve à me tenir si près de lui, surtout qu'il est pratiquement nu.

- Tu veux un morceau de sucre, me propose t-il en me montrant sa paume qui en contient tout une pile. En principe ils sont destinés aux chevaux, mais quelle importance ? Ils ont la vie devant eux pour croquer du sucre, alors que toit et moi... eh bien, si nous voyons quelque chose qui nous tente, mieux vaut en profiter tout de suite.

[...]

- Non merci, dis-je en parlant du sucre. J'aimerais t'emprunter ton costume, à l'occasion, par contre.

Il est drapé dans un filet doré, noué de manière stratégique à l'endroit du bas ventre, si bien qu'il n'est pas nu à proprement parler, mais c'est tout comme.

[...]

- Comment peut-on s'offir le plaisir de ta compagnie ?

- Avec des secrets, repond-t-il d'une voix douce. Qu'en dis-tu, fille du feu ? Aurais-tu des secrets qui puissent m'interesser ?

- Non, je suis un livre ouvert, dis-je dans un souffle. Tout le monde connait mes secrets, parfois même avant moi.

- J'ai bien peur que ce ne soit vrai. Voilà Peeta qui arrive. Dommage que vous n'ayez du annuler votre mariage. je suis sûr que ça t'as brisé le coeur.

Il enfourne un autre sucre dans sa bouche puis s'éloigne avec nonchalance.

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Soudain, je sais quoi leur montrer. Une chose qui leur fera complètement oublier les agissements de Peeta. Je me rends à l'atelier des nœuds et j'attrape une corde. Je commence à la manipuler, laborieusement, car il s'agit d'un nœud nouveau pour moi. J'ai seulement observé Finnick le faire, et ses doigts bougeaient si vite... Au bout de dix minutes, j'obtiens malgré tout un nœud coulant tout à fait acceptable. Je traîne un mannequin d'entraînement au centre du gymnase, lance la corde par-dessus les barres parallèles et le pends par le cou. J'aimerais pouvoir lui attacher les mains dans le dos mais je ne suis pas sûre d'en avoir le temps. Je cours à l'atelier de camouflage que certains tributs précédents, sûrement les drogués du Six, ont laissé dans une pagaille épouvantable. Je déniche néanmoins un flacon de jus de baies rouges sang qui conviendra à merveille. La toile couleur chair du mannequin constitue un excellent support. Avec le doigt, je trace les lettres sur son torse en faisant écran avec mon corps. Puis je m'écarte brusquement, et je guette la réaction des Juges au moment où ils vont découvrir le nom inscrit sur le mannequin : SENECA CRANE.

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"This is no place for a girl on fire."

[Scholastic Ltd 2011 - p.317]

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