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Commentaires de livres faits par Hyaline

Extraits de livres par Hyaline

Commentaires de livres appréciés par Hyaline

Extraits de livres appréciés par Hyaline

date : 14-03-2017
Il parvient à faire taire la gêne qui menaçait de prendre possession de moi et ses éclats de voix sont aussi agréables à mes oreilles qu’un morceau de fondant au chocolat dans la bouche d’une fille au régime.
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date : 17-11-2016
Le village semblait émaner du sol. Le vent soulevait des tonneaux de poussière, aggravant l’altitude du jour. Les villageois, accablés par les heures, affûtaient leurs gestes. Un homme, contemplant les collines, aperçut une tache blanche dans le vert des broussailles. Cette apparition zigzaguait sur la pente. Le mouvement du marcheur et les caprices du vent saturaient sa robe claire. L’homme ignorait les sentiers, coupant droit dans la nature. Au fur et à mesure qu’il approchait, les gens découvrirent son auréole, son regard ligoté de vérité, sa démarche d’animal heureux.
“ Le Messie ! Le Messie !” clamèrent-ils.
Le jour brillait comme un sou neuf.

Le Christ franchit le village sans s’arrêter, mais les gens le suivaient, produisant des mains multiples qui palpaient son tissu blanc, des visages en nombre qui recherchaient son regard, assoiffés de contagion divine.

Alors qu’il quittait déjà le village, entraî­nant avec lui toute la population anéantie d’attentes, un malheureux s’abattit à ses pieds, confessant son inavouable désir :
“ Je veux être riche, se plaignit l’homme.
– Pourquoi ? demanda le Christ.
– Parce que j’en ai assez de peiner, de suer, de me battre pour manger, de souffrir du froid, de payer de ma personne depuis déjà cinquante ans.
– Si tu peux payer de ta personne depuis si longtemps, n’as-tu pas encore compris que tu es riche ?” lui dit le Fils de l’Homme.
Un paysan, frappé par l’aspect surhumain de Jésus, lui demanda quel était son enseignement :
“ J’enseigne que Dieu est notre Père à tous, dit le Christ.
– Et qui es-tu pour enseigner une chose pareille ? lui demanda le paysan.
– Le Fils unique de Dieu ”, répondit le Christ.
Le paysan s’en alla sans demander son reste.

Le Christ avait déjà disparu dans le maquis, affamé de marches incessantes. Il vivait de fruits sauvages et de petits insectes dont il décapsulait l’abdomen avec ses incisives.
Le Christ était toujours aux anges.
Sa cadence soutenue assurait une bonne diffusion de son savoir. Comme à la fenêtre de lui-même, il voyait passer les collines et les vallées, stigmates de mers anciennes, foulant au pied des coquillages cristallisés et des squelettes de calcaire. Les villages adoucissaient les pentes, le soleil sublimant les tuiles roses.

Empruntant une sente, Jésus croisa une femme qui charriait une lourde charge de bois.
La travailleuse peinait sous le poids. Le Christ lui proposa d’en porter la moitié.
“ Pourquoi pas tout ? s’indigna la femme.
– Parce qu’ainsi on pourra croire que c’est toi qui m’aides à porter le bois ”, lui expliqua le Fils de Dieu.
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Quelques mois plus tard, c’est officiel : ce n’est pas juste un mur qui est tombé, c’est tout le communisme, phrase qu’on te répète sans cesse comme si tu en doutais, ou comme si subitement tu ne comprenais plus la langue bulgare, ou comme le vinyle rayé du Petit Chaperon rouge, qui s’était coincé sur la suggestion : VA TE REGARDER DANS LE LAC, traumatisme ancien venant de refaire surface. Tu ne peux plus mettre un pied dehors, pour promener ton indestructible bâtard Joki, ou pour monter sur la fusée spatiale derrière l’immeuble en espérant que cette fois elle s’envolera enfin, sans que cela recommence : tout le monde répète la phrase, la camarade voisine du quatrième étage, la camarade vendeuse de l’épicerie Soleil et ton grand-père vrai communiste, plongé soudain dans une dépression profonde.
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date : 05-04-2014
Il faudrait attendre, accepter ma décrépitude, endurer la douleur. Jour après jour, laisser le mal venir, l'observer m'envahir, me prendre et me déposséder finalement de moi-même.
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date : 29-03-2014
Etoile de mer.

On étouffe dans la chambre
Crois-tu
Au loin il y a la gare qui hurle
Je m'en irais à Toronto
Une brise souffle dans les rideaux
On voit la mer au-dessus des toits
le train va partir tout à l'heure
l'horloge ralentit
Il faut faire oublier le soleil ou la pluie
la fenêtre n'est pas fermée
je prendrais ma canne et mon grand manteau vert
Il neige encore à Vancouver



J'ai ton billet et ton sac
Laisse mourir ceux qui s'accrochent
Nous doublerons le cap Horn
l'horizon est invisible
Nos yeux s'agrandissent
La Grande Roue vient de s'arrêter
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