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— C’est vrai, quoi, les Hybrides sont carnivores, pas végétariens ! Tu t’imagines tendant une pomme à un lion ou à un loup ? C’est un coup à se faire boulotter la main !
Afficher en entier— Merveilleux programme. Un grand merci à toi, Ombre.
— Pourquoi donc ? Je veux de toi. C’est moi qui devrais te remercier de m’accepter.
— Merci de m’avoir fait découvrir la vie. Une vie qui promet tant !
Afficher en entierD'une manière ou d'une autre, il saurait convaincre Beauté de rester auprès de lui à jamais.
Afficher en entier- L'idée me terrifie, oui. Reste avec moi.
Il lâcha la poignée.
- Le toit est solide, tu ne crains rien ici.
- Ne m'abandonne pas.
Afficher en entier— Tu as idée de ce que c’est ?
— Non. Ton ordre de mission pour rempiler en tant que commando ? hasarda-t-elle.
Il secoua la tête. Tomba à genoux devant elle et se passa la langue sur les lèvres, le visage crispé.
— Un contrat d’union. Que j’ai fait établir. Il nous suffit de le signer. Un simple papier en vérité : la procédure est plus souple que quand l’un des deux conjoints est humain. Le monde extérieur n’ayant aucun droit sur nous, je les imagine mal essayant de briser une union entre Hybrides.
Afficher en entierOmbre l'empoigna par les hanches et l'aida à redescendre.
- Tu devrais manger...
L'air un peu sonné, il recula, la lâcha et s'ébroua.
- Oui, c'est ça. Mange. Je dois...euh...faire ma ronde autour du chalet.
Il continuait à s'éloigner d'elle sans se retourner. Beauté baissa les yeux et constata sans équivoque possible qu'il bandait dans son pantalon de jogging.
- Ombre?
- Je, euh, je te laisse. Mange.
Là-dessus, il tourna les talons et sortit en trombe.
- Bordel de merde !
Qu'avait-elle fait de travers? S'attendait-il à ce que ce soit elle qui prenne l'initiative du baiser? Avait-il pris sa passivité pour un rejet?
- Je ne sais pas m'y prendre ! se lamenta-t-elle à voix basse.
Précaution inutile au demeurant. Il était déjà loin.
Afficher en entierD’une main tremblante, elle repassa le flingue sous sa ceinture puis commença à descendre. La tâche lui parut plus ardue qu’en sens inverse, ce qui n’avait rien d’étonnant puisqu’elle n’était plus mue par l’énergie du désespoir. Aussi progressa-t-elle avec prudence.
Ombre ne bougea pas un muscle jusqu’à ce qu’elle atteigne les branches basses puis lui tendit les bras. Elle se pencha en avant pour qu’il puisse l’empoigner par la taille, prit appui avec les mains sur ses épaules et se jeta dans ses bras avec une confiance totale.
Il la serra à l’étouffer. Elle ne s’en plaignit pas, et pas davantage de ne pas pouvoir poser les pieds par terre. Ils avaient survécu ! Il était venu la secourir ! Elle n’en avait pas douté une seconde.
— Regarde-moi, mon amour, dit-il.
Afficher en entierLe sourire qu’elle afficha en le voyant lui donna envie de l’embrasser. Sans hésiter, il s’accroupit près d’elle et lui passa la main dans les cheveux, à la base du cou. Elle écarquilla les yeux. La seconde suivante, leurs lèvres s’effleuraient. La bouche chaude, douce et accueillante de la petite Hybride s’entrouvrit dès qu’il y glissa sa langue.
Il la désirait. Le sang afflua dans sa verge, rendant le port du jean inconfortable. Il s’écarta pour la dévorer des yeux. Elle rougit mais soutint son regard.
— C’était pour quoi ?
— Parce que tu m’as manqué.
Afficher en entier— Je n’ai jamais embrassé sur la bouche.
— Moi non plus, dit-elle, souriante. Apprenons ensemble.
— Ensemble, répéta-t-il en s’humectant les lèvres, concentré sur elle. D’accord. Ouvre-toi à moi.
Beauté ferma les yeux, entrouvrit la bouche et pencha la tête de côté. Le tout premier contact la chatouilla. Puis il pressa ses lèvres sur les siennes. Ils se retrouvèrent soudés. La texture qu’elle éprouva était d’une douceur incroyable. Il darda sa langue ; elle fondit littéralement. Il lui fallut une poignée de secondes avant de l’imiter. C’était divin. Ombre grogna, leur baiser se fit plus langoureux.
Afficher en entier— Tout doux, gronda-t-il.
— Mais… je ne fais rien.
Il n’était plus d’humeur à rire.
— C’est à moi que je m’adresse. À voix haute.
— Tu ne fais rien non plus… Pourquoi dire ça ?
— Je parlais de ce que j’ai l’intention de faire.
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