Extraits

Il y a toujours des choses dont on n’est pas fier, et celle que je regrette est de t’avoir dit que je devais partir, d’avoir cherché des arguments pour te convaincre de me laisser m’en aller.

Il y a toujours quelqu’un qu’on envie, et aujourd’hui j’envie le mec avec qui tu rentres ce soir.

Il y a toujours une place où l’on préférerait s’asseoir, et la mienne devrait être juste à tes côtés.

Il y a toujours une personne avec qui on aimerait passer sa vie, et cette personne aurait dû être toi.

Je suis là… Je te regarde. Ne m’oublie pas. J’attends juste le bon moment. Je reviendrai…

Mon Dieu, nous méritons tellement mieux que ce que l'on s'inflige... pensé-je avec tristesse.

Je l'aime tellement. D'un amour authentique et rare dont on ne se remet jamais. Je l'aime avec tant d'évidence, de passion, de déséquilibre aussi. Je l'aime comme on aime une seule fois. Je l'aime contre toute attente, toute raison, tout cohérence, et cet amour grandit toujours sans s'échapper de ma poitrine qui gonfle, s'étire et s'en remplit sans fin.

« A-t-elle ressenti cela elle aussi ? Ce truc spécial qui passe entre nous. Ce flash violent qui foudroie l’ensemble de mon espace cérébral, intensifie chacun de mes sens. »

« Aimer éperdument quelqu’un, c’est ressentir sa présence où que l’on soit, penser à lui quoi que l’on fasse, lui pardonner quoi qu’il est fait »

Il y a des gens qui sortent de votre vie aussi rapidement qu'ils y sont entrés mais qui conservent un rang particulier dans notre mémoire [...] des anges envoyés de là-haut qui ne s'oublient pas.

Faire comme les autres, parcourir le même chemin qu'eux me rassurait mais quelque fois le bonheur ne s'incrit pas dans la ligne droite de l'ordinaire et du rationnel, il faut partie du mystère de l'imprévisible.

Sa douceur était mon équilibre. Sa patience mon point d'ancrage. Sa fragilité et ses angoisses mon combat.

Chapitre 5: Joker

***ELENA***

«…

Durant tout le trajet jusqu’à la plage, je ne dis rien et contemple une dernière fois le désert, intimement persuadée que je ne le reverrai jamais.

Pourtant, mon cœur murmure : Notre histoire n’est pas finie…

Je monte dans le hors-bord, où Omar est installé à l’avant. J’empêche Tarek de me suivre et je lui intime de rester sur la rive.

C’est mon ultime acte d’amour pour sauver l’homme qui a le plus compté dans ma vie. Je refuse de le laisser penser qu’il est seul et perdu.

Ma voix est plus calme :

- Tu vas l’appeler, Tarek.

Il secoue la tête négativement, mais je poursuis :

- C’est un ordre, alors tu vas le faire. Tu vas lui dire que j’attends un enfant. Son enfant.»

Extrait :

Chapitre 2: Pur Sang

***FARES***

«…

- Je ne signerai pas ça.

Je m’arrête deux secondes sur l’expression sidérée d’Omar puis sur le visage décomposé de Tarek. Ce dernier a compris que c’est le moment, il sort avec discrétion pendant qu’un brouhaha d’élève dans la pièce.

Un de mes ennemis est plus excité que les autres :

- Mais vous êtes fou ! C’est du suicide ! Nous devions signer un compromis ou c’est la guerre ! Savez-vous seulement ce que vous provoquez ?!

...»