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— Vous êtes combien à habiter là-dedans ? demandai-je en montant les quelques marches avant d’atteindre la porte d’entrée.
— Quinze mecs, répondit Justin en m’ouvrant la porte. Y reste encore de la place mais, désolé, on n’accepte pas les filles.
— Comme si une fille aimerait habiter avec quinze mecs…
— Tu rigoles ? Toutes les filles aimeraient vivre chez moi juste parce que j’y suis.
— T’arrêtes jamais de te la racler sur toi-même ?
Il se pencha vers moi et secoua la tête en souriant.
— Non, jamais.
Afficher en entierLa guerre n’était pas finie. Il restait encore une bataille à mener.
Afficher en entierDevenir ce que j’ai toujours rêvé d’être ? Dans une autre vie peut-être…
Afficher en entier-Honnêtement, si j'avais eu le choix entre me faire amputer en sachant que j'allais te rencontrer ou garder ma jambe droite et ne jamais te connaître, je pense qu'il n'y avait même pas à réfléchir.
Il pencha la tête vers mon visage et sourit.
-Mais je suis quand même un bon lot de consolation, non?
Mon regard parcourut lentement les traits de son visage, avant de se poser sur ses lèvres.
-Alors, prouve-le, dis-je dans un murmure.
Afficher en entierAvant que j’aie le temps de terminer ma phrase, elle se leva à son tour et se blottit contre moi. Je me demandai alors qui de nous deux avait le plus besoin de réconfort. Ne trouvant pas la réponse, je me décidai à fermer les yeux et à laisser la chaleur de son corps m’envelopper entièrement.
Lentement, je repris le contrôle sur mes émotions, et mon esprit redevint serein. L’effet apaisant de Jenny avait totalement fonctionné sur moi.
— Merci, lui dis-je finalement après de longues secondes de silence.
Elle ne répondit pas, mais je sentis son étreinte se resserrer autour de moi. Je souris.
D’accord, on va rester encore un peu comme ça, me dis-je avant de fermer à nouveau les yeux et de me laisser bercer par le son de nos respirations.
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