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— Ce qui signifie qu’on devrait partir bientôt.

Je grommelle et me laisse tomber sur les couvertures. Je suis une grosse dormeuse et j’ai besoin de me reposer.

— C’est quand, « bientôt » ?

Il glousse.

— Maintenant.

Et là, histoire de me motiver, cet enfoiré retire les couvertures d’un geste sec, laissant mon corps exposé à la morsure du froid.

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— Oh, mon Dieu, souffle Tiffany. Qu’est-ce que vous allez faire ?

Prier pour un miracle ? Espérer qu’un rocher lui tombe sur la tête ?

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« Et si je partais ? Pour toujours ? Est-ce que mon khui jetterait l’éponge si une centaine de kilomètres me séparait de Haeden ? »

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Quand je débouche dans la caverne principale, j'aperçois un mâle accroupi près du foyer central. Devant l'entrée, Farli discute avec l'un des chasseurs, prête à emmener Quenottes faire une ballade. Stacy est penchée au-dessus du feu, son bébé attaché dans le dos, et, au milieu de la grotte, l'un des mâles se lave, le dos tourné. A côté, Megan se détend dans l'eau, son gros ventre émergeant de la surface.Derrière elle, son compagnon lui peigne les cheveux. Elle a l'air prête à accoucher, et je me dirige vers elle pour la saluer.

À ce moment précis, le chasseur pivote et je m'aperçois qu'il s'agit de Haeden.

Doux Jésus.

Je le regarde, fascinée, alors qu'il bande ses muscles pour se hisser hors de l'eau, et déglutis avec peine face à cette masse de muscles bleutés. À mon grand désespoir, je me retrouve à espérer -et à redouter - qu'il va se retourner et m'offrir une vue grandiose sur son attirail. Les sa-khuis vivent dans la promiscuité et ne sont pas pudiques. Le bassin est au centre de la caverne et tout le monde l'utilise sans éprouver la moindre gêne. Quand les humaines ont débarqué, ils se sont faits un peu discrets, mais maintenant qu'un an et demi s'est écoulé, eh bien... disons juste que j'ai contemplé plus de saucisses que je n'en verrais dans une charcuterie. Non pas que ça me pose un problème.

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Quand je regagne notre refuge, elle est assise près du feu, les mains dans le sac. Le feu crépite, et je la regarde agiter les braises de la pointe de sa botte. Ses yeux s’éclairent dès qu’elle me voit, les bras chargés de gibier et mes poches pleines à craquer.

— Je suis contente de te revoir.

Mon visage se fend d’une expression joyeuse. Jo-see a l’air surprise de me voir sourire et le sien s’élargit.

— J’espère que tu as rapporté une bonne quantité de racines, parce que mes mains me tuent.

— Vraiment ?

Je lâche mon fardeau pour me précipiter à ses côtés.

— Tu meurs ? Laisse-moi les regarder !

— Attends, attends ! C’est une façon de parler ! (Elle retire ses paumes du sac et me montre la peau couverte de cloques.) Ça veut simplement dire qu’elles me font très mal.

— Dans ce cas, occupons-nous-en maintenant.

Je sors des baies lavantes de mon sac, puis gagne l’entrée de la cave pour me laver les mains et nettoyer les liidis avant de les fourrer dans ma bouche, leur goût âcre m’arrachant une grimace.

Ses yeux s’écarquillent.

— Je croyais qu’elles étaient pour moi.

Je mâche, mes dents broyant les racines dures.

— Elles le sont. Il faut mâcher le cataplasme avant de l’étaler.

— Tu vas cracher ce truc sur mes mains ?

— Oui. Ça te va ?

— Ça me débaikte, dit-elle, mais je douye tellement que je suis prête à tout.

Je prends ça pour un oui.

Les racines sont très fibreuses et amères, si bien que quand je crache la première bouchée sur sa paume, mon estomac se retourne. Elle gémit de dégoût à la vue de la bouillie verdâtre, mais quand je commence à l’étaler sur ses blessures, ses petits bruits de désarroi se muent en un soupir de plaisir.

— Oh, bon sang, ça fait du bien.

Et parce que ça la soulage, j’emplis à nouveau ma bouche de racines.

Une fois ses mains badigeonnées, je me retrouve avec les lèvres et la bouche engourdies ; le goût est si ignoble et puissant que j’ai l’impression qu’il a imprégné mes dents. Mais puisqu’elle a l’air d’aller mieux, ça en valait la peine. Je retire mon manteau que j’entreprends de déchirer.

— Qu’est-ce que tu fais ? demande-t-elle.

— Je vais envelopper le cataplasme pour que tu puisses le garder toute la matinée.

Je prends une bande de cuir que je noue autour de ses mains. Je n’arrive toujours pas à croire qu’elle ait pris de tels risques pour moi. Ses os sont si délicats qu’elle risque de se blesser facilement. Elle n’a pas les plaques protectrices qui couvrent les mains et le torse des sa-khuis. Sa peau est tendre, facile à lacérer pour des griffes de metlak.

Ses joues s’empourprent.

— Tu… tu as déchiré tes vêtements pour moi ?

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