Ichthyophobia

Un manga sur la phobie des poissons sans bulles.

Pari audacieux, et réussi, de l'auteur, qui sait marier talent pour le dessin et humour pour une histoire barrée au possible !

Ichthyophobia est un manhua taiwainais de Li Lung-Chieh sorti en 2015 et qui a comme particularité une narration sans texte. Le manhua a gagné la médaille d'argent du prix international du manga au Japon en 2016 et le prix de l'œuvre de l'année lors du 7ème Golden Comic Awards à Taiwan. C'est la première œuvre de l'auteur a être publiée à l'étranger.

Ichthyophobia raconte les aventures loufoques d'un homme souffrant d'ichthyophobie, c'est-à-dire la peur des poissons. L'auteur écrit son œuvre dans le but de faire connaître cette phobie dont il souffre, on remarquera par ailleurs que le héros de l'histoire lui ressemble particulièrement.

Mais comment notre héros peut-il vivre normalement alors qu'il vit sur une ile et que les poissons sont omniprésents ? Alors même qu'un chat vengeur, après que notre héros l'ait dérangé pendant sa sieste, lui apporte du poisson devant sa porte et que sa copine l'invite dans un restaurant où l'on sert du poisson au menu. C'est après avoir enchainé des situations toutes aussi comiques que loufoques que notre héros va prendre la décision de faire front contre les poissons et monter un mouvement anti-poissons. Et quand les gens de l'île commencent à se transformer en poissons, il n'a d'autre choix que de lutter avec son vieil ennemi, le marchand de poissons, pour éradiquer la menace.

Vous l'aurez compris c'est une œuvre complètement déjantée dans laquelle notre héros se retrouve confronté à des situations absurdes, où sont mélangés horreur et comique. Ichthyophobia est graphiquement bien détaillée, l'absence de texte laisse d'autant plus apprécier le trait de l'auteur et les expressions des personnages qui sont très bien retranscrites. A aucun moment je n'ai été sortie de ma lecture, l'histoire est parfaitement compréhensible, les actions s'enchainent rapidement et ne vous laissent pas décrocher une seule seconde du livre.

Pour cette œuvre, Nazca Éditions nous propose un grand format de qualité qui nous permet de mieux savourer les dessins. L'édition dispose d'une jaquette réversible et fait environ 176 pages. L'œuvre peut être lue et appréciée par tous les âges. L'histoire se lit rapidement, mais cette lecture courte n'en reste pas moins intense et je n'hésiterai pas à la relire dans le futur.

☼ Mon avis ☼

Avant de commencer ma chronique, je voulais remercier la maison d'édition Nazca qui m'a gentiment envoyé ce livre.

À l'ouverture de ce service presse, on peut apercevoir un filet avec un joli coquillage accrocher.

Il y a également un petit poisson en papier qui est en rapport avec le manga.

J'ai reçu également un grand marque-page avec des reflets doré pour nous féliciter d'avoir survécu à l'année 2020.

Ainsi que pour nous prévenir qu'une invasion de poisson arrive en 2021.

À l'arrière de ce marque-page, il y a une illustration qui est juste magnifique avec un joli mot de la maison d'édition.

" Ichthyophobia " est une œuvre taïwanaise de Li Lung-Chieh qui est sorti en 2015.

L'auteur a reçu plusieurs récompenses grâce à ce titre dont la médaille d’argent du prix international du manga au Japon.

" Ichthyophobia " est un livre de 176 pages qui consiste à parler de la maladie que subit l'auteur.

C'est d'ailleurs la première fois que l'une de ses œuvres est publié à l'étranger.

En tout cas grâce à cette série, j'ai eu la chance de découvrir son travail ainsi que d'apprendre un peu plus sur cette maladie que je ne connaissais pas.

" Ichthyophobia " n'est pas une œuvre full color, par contre, c'est un grand format qui propose un travail de qualité que ce soit de la part de l'auteur ou de la maison d'édition.

Pour ma part, je trouve que le prix est juste incroyable.

Le manga possède également 8 pages tout en couleurs, 4 dès le début dont un représentant de la pub pour les séries " Todag " et " Soûl land " ainsi que 4 pages vers la fin.

Pour ce livre, Nazca Éditions propose une jaquette réversible qui propose deux couleurs différentes.

J'ai su très tardivement que cette couverture était réversible et je dois vous avouer que j'ai préféré la version rouge par rapport à mon compagnon qui lui préfère la première version.

Quand on regarde la quatrième de couverture, on peut observer qu'il n'y a de résumé, par contre, il y a des louanges sur cette série qui m'a tellement donné envie de le lire.

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" Ichthyophobia " est un one shot qui possède une histoire complètement déjantée, qui met en avant une maladie assez étrange.

Ce récit nous fait passer par toutes sortes d'émotion, j'ai eu de la peine pour ce personnage qui se retrouve dans des situations très désagréable au point que ça lui donne envie de vomir.

Le personnage principal, voit les poissons comme des êtres répugnants, dangereux et voire même agressif.

Il y a quand même, certaines séquencent qui sont assez exagérées, mais qui sont tellement comiques, que tu ne peux pas t'empêcher de sourire ou bien de rigoler.

Même si ce récit ne possède aucune narration, on comprend très facilement, les réactions des personnages et leurs émotions.

Mais aussi toutes l'intrigue grâce aux illustrations, aux regards des protagonistes et aux différents éléments qui les entourent.

Durant cette lecture, j'ai pu découvrir à quel point cette maladie peut nuire à la santé de certaines personnes.

J'ai bien aimé la prise de risques cas pris l'auteur de proposer une œuvre complètement muette ou le travail à dû être plus intense à la réalisation des planches.

En tout cas, Li Lung Chieh a complètement réussi sa démarche de proposer une histoire aussi originale qui touche en plus un sujet qui n'a pas encore été exploité dans les mangas.

En plus de ça, plus tu avances dans l'histoire et plus les scènes dérivent sur la paranoïa du personnage. Ce titre est vraiment très sympathique à suivre et à découvrir, surtout au niveau du visuel, puisque c'est vraiment le point fort de ce titre.

Pour conclure : " Ichthyophobia " traite un sujet assez grave, mais sur le ton de l'humour puisque le personnage principal va par amour essayer d'affronter son traumatisme, ce qui donne des scènes assez drôles pour nous, mais assez triste pour lui.

La lecture reste très courte, mais même sans texte, elle est tout de même intense grâce aux détails des planches.

Bien évidemment, je recommande très fortement ce one shots comme pour toutes les autres œuvres de chez Nazca qui ne m'ont jamais déçu.