Si j'avais ton visage

L’histoire est tentante sur le papier mais lorsque l’auteure essaye de nous faire plonger en Corée cela ne fonctionne pas. Peut être la superficialité des descriptions est elle voulu ? Le parallèle avec les normes de beauté est saisissant.

J’ai l’impression que l’histoire n’est pas terminé, le point final est un point de suspension.

Un livre très intéressent entre "Kim Jiyoung, née en 1982" mais avec une plume crue similaire à Han Kang. Un roman chorale qui peu être confus à certain moment mais qui se lit d'une traite. Je lirai volontiers les prochain écrit de cette autrice.

J’ai attendu la sortie de « Si j’avais ton visage » avec énormément d’impatience. Un titre mystérieux, un résumé qui a tout pour me plaire et des critiques élogieuses. Je me suis donc précipitée pour l’acheter le jour de sa sortie. « Si j’avais ton visage » dresse le portrait de quatre femmes : Kyuri, Miho, Ara et Wonna. C’est à travers leurs regards que nous découvrons une société coréenne bien plus sombre qu’à l’habitue.

Kyuri est une hôtesse qui tente d’attirer de riches clients dans le but de mettre assez d’argent de côté pour s’émanciper. Enfermée dans un cercle vicieux, entre chirurgie plastique onéreuse et dettes astronomiques. Ara est une coiffeuse muette, travaillant pour d’importants clients, complètement obsédée par une idole de k-pop. Miho est une artiste ayant étudiée aux Etats-Unis et qui essaye de se faire un nom sans avoir recours aux relations de son petit ami faisant partie des hautes sphères. Enfin, Wonna est une femme enceinte, enfermée dans un mariage sans amour et pleine de dédain envers son mari.


J’ai aimé suivre chacune des filles même si je dois avouer avoir une préférence pour Kyuri. À mon sens, c’est la plus développée, que ce soit son histoire ou sa psychologie. Elle nous offre une vision de la vie plutôt sombre mais malgré son pessimisme je l’ai trouvée courageuse, c’est une femme débrouillarde et intelligente qui, portée par son courage, a su surmonter de nombreux obstacles. 

L’histoire de Miho avait un fort potentiel, j’étais réellement investie mais je ressors finalement déçue et avec plus de questions, que de réponses. Ara… c’est un petit peu la même chose, soyons honnête. Et pour Wonna, chose rare, je ne l’ai pas appréciée du tout et son apport à l’histoire reste pour moi encore mystérieux…





L’aspect culturel est très interessant et m’a beaucoup plu. Nous découvrons tout un pan de la Corée bien souvent tu. Les standards de beauté, la chirurgie plastique, le sexisme, la violence domestique, les normes et les conventions, le mariage arrangé… Ces sujets sociaux majeurs sont dépeints de manière crue et réaliste. L’écriture de Frances Cha est fluide et facile à suivre, elle vous emporte donc facilement dans l’histoire. Néanmoins, je trouve que malgré les changements de point de vue nous retrouvons toujours cette vision sombre et désabusée de la vie. Je dois dire que j’ai été surprise, je m’attendais à une lecture bien plus légère.

« Si j’avais ton visage » est un livre relativement court (300 pages environ) qui pourtant aborde de nombreux sujets en se centrant sur plusieurs portraits de femme. Résultat : je suis restée sur ma faim. L’autrice esquisse des sujets interessants mais ne reste finalement qu’en surface. Même traitement pour les personnages. Toutes les questions que je me posais n’ont pas trouvé réponse et c’est assez frustrant.

En bref, ce roman reste une bonne lecture mais je m’attendais à tellement mieux, je n’ai pu m’empêcher d’être un petit peu déçue. C’est le genre de livre qui tient en haleine son lecteur jusqu’à la toute fin mais qui, malheureusement laisse un goût doux-amer au moment de le refermer.

Ce roman est aussi intimiste que dur. L’amitié que se voue ses filles est palpable mais n’empêche pas les jalousies, les désaccords et la condescendance : ce qui importe est leur façon maladroite de s’en faire les unes pour les autres quand les choses dérapent.

Les thèmes abordés sont vraiment durs et parlent de la solitude profonde que le stress quotidien impose. Malgré tout j’ai apprécié rencontrer chacune des protagonistes, fortes et vulnérables et faillibles et tellement pleine de vies ! Je me suis prise à espérer pour elle, à craindre pour elles, à me retrouver au bord des larmes comme à sourire. Ce roman émeut et fait réfléchir à la fois.

[lu en vo]

J’ai commencé à apprécier ce livre plus vers la fin car je l’ai trouvé assez dure à lire! Je suis passionnée de kpop et tout ce qui concerne la Corée du sud. Et je doit dire que ce livre était très intéressant pour moi. Nous suivons le quotidien de quatre-cinq jeune fille avec chacune leur lot de problème concernant surtout, j’ai trouvé la société en Corée. Nous abordons des thèmes assez dure, je trouve auquel on a de la peine à se référer quand on a pas été élevé dans ce genre d’atmosphère.

If I had your face était une lecture que j’ai énormément apprécier et que je recommande fortement si ces sujets vous intéresse!

C’est un livre que j’ai commmencé et posé à plusieurs reprises, attendant le bon moment pour l’entamer « sérieusement ».

Et effectivement, ce n’est pas une lecture légère.

On entre littéralement dans le quotidien de jeune femmes coréennes ; l’histoire est donc davantage orienté vers les personnages, leur vie plutôt que l’intrigue.

C’était une lecture difficile (man are trash jusqu’au bout quand même), avec des événements qui peuvent se voir aussi dans notre société occidentale.

Je recommande a 200%, meme si les sujets abordés (comme le féminisme, le rapport au patriarcat, l’amitié féminine, la prostitution, la chirurgie plastique...) ne sont pas facile, la plume de l’autrice est très agréable.

Je me suis énormément attachée aux filles, puis voir comment chacune d’elles voient l’histoire, empêche de prendre partie, on est vraiment juste en train de voir un moment de leur vie.