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Commentaires de livres faits par ikare

Extraits de livres par ikare

Commentaires de livres appréciés par ikare

Extraits de livres appréciés par ikare

date : 29-05-2018
L'auteur n'hésite pas à se moquer de son personnage, tour à tour attachant et tyrannique, idéaliste et dérangé. Le livre entier est une satire de la société de l'époque, de l'impérialisme et d'à peu près toutes les idées de l'époque - surtout dans ce qu'elles avaient de pire. Et qu'est-ce que c'est drôle !
Le texte est parfois un peu lourd, traduction de l'allemand oblige, mais le talent de l'auteur est dans le ton tragi-comique et le recul avec lesquels il traite tous ses personnages et les événements historiques.
Je suis tombée sur ce livre par hasard, en flashant sur sa couverture (l'objet lui-même est vraiment très beau) et sur son résumé, et je ne le regrette pas !
N'hésitez pas à vous laisser tenter.
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date : 13-05-2018
La Horde du contrevent, c'est un livre qui m'a emportée, bien loin du métro parisien, auprès de Sov, Golgoth, Pietro, Callirhoé, Larco et les autres, à faire face au vent, aux rafales et au crivetz, même au furvent, pendant 700 pages d'une expérience littéraire unique.
C'est malgré tout un livre que j'ai beaucoup de mal à classer : or ou diamant, j'ai longtemps hésité ! J'ai réellement adoré la majeure partie de ma lecture : le monde créé, les peuples et leurs mythologies, et surtout les personnages eux-mêmes. L'auteur a réussi l'exploit de faire exister 23 personnages différents (et même plus), de leur donner à chacun une réelle épaisseur, des caractères différents, une histoire à la fois individuelle et collective... Bref, une des grandes forces du roman, c'est la Horde elle-même. Comment ne pas mentionner Caracole ? Chaque fois qu'il est présent, il apporte une présence incroyable.
Mais bon, voilà, comme tout ne peut pas être parfait, j'ai d'abord été un peu déçue par la fin. Certainement inévitable, elle est quand même assez prévisible, et je ne sais pas, je suppose que j'aurais aimé un peu plus de twist vers la fin, un déroulement moins linéaire ?
Mon vrai problème avec ce livre, cependant, et je le dis vraiment au sens le plus subjectif du terme, c'est le traitement des femmes. Ok, évidemment, ce n'est pas le sujet ici ! Mais 700 pages, ça m'a laissé pas mal de temps pour devenir de plus en plus irritée à chaque fois qu'une femme est caractérisée par les hommes avec qui elle couche ou pas. Sérieusement, ce n'est même pas leur position dans la Horde elle-même qui m'a saoulée (elles sont physiquement moins fortes, bien sûr) mais juste l'idée (sûrement involontaire) qu'elles n'existent que par rapport aux hommes autour d'elles : elles sont systématiquement renvoyées à leurs relations amoureuses ou sexuelles, pendant que les hommes ont le privilège de s'interroger sur le sens de leur vie. Et ne parlons pas d'Oroshi : pour caricaturer, sous prétexte que c'est une intello, elle serait moins désirable, forcément. Juste... ARGH ! Est-ce que vraiment, dans un livre aussi intelligent, on peut être traitées de façon aussi idiote ? Alors oui, j'en veux à Alain Damasio de ne pas avoir su voir au-delà, faire autre chose de ses personnages féminins qu'un faire-valoir de ceux masculins.
Bon, voilà pour ma tirade outrée, qui ne va sûrement pas m'attirer beaucoup de sympathie des fans de ce livre ;)
Pour revenir au roman lui-même, il a attendu longtemps dans ma PAL, sûrement un côté pervers du "Alain Damais écrit peu, par exigence" de la quatrième de couverture qui m'a fait l'effet d'une des présentations les plus prétentieuses que j'aie pu lire, mais je suis ravie de m'être finalement laissée tenter. La langue est belle, réinventée en permanence, les dialogues sont vifs, les personnages, encore une fois, incroyablement attachants ! C'est un livre qui offre par ailleurs des réflexions magnifiques sur la nature humaine, le mouvement et la paresse, le doute et l'obstination, la quête dérisoire d'un sens à nos vies et le prix à payer... avec des passages parmi les plus poignants que j'aie pu lire !!
En tout cas, faites vous votre propre opinion et lisez ce superbe roman !
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date : 29-05-2017
Coup de coeur pour ce court roman qui multiplie les points de vue pour mieux nous faire ressentir l'échec ultime du vivre-ensemble.
Alors c'est sûr, ça a un côté très pessimiste, mais Yasmina Reza manie l'humour noir à la perfection, et dresse un portrait des couples à la fois tendre et cynique, qui nous fait entrevoir les élans ratés, la communication qui échoue, l'intimité toujours superficielle : finalement, ce sont les gens qui vivent ensemble qui se connaissent peut-être le moins bien.
On découvre chaque personnage dans un court chapitre écrit d'un bloc (même les dialogues sont intégrés sans retour à la ligne, ce qui complique parfois la lecture), et on apprend petit à petit quels sont les liens qui les unissent, des plus proches aux plus distendus.
Je ne saurais pas vraiment décrire le livre plus, mais une citation le représente particulièrement bien (je trouve) : "à l'heure de l'éternité, il nous faudra raconter une histoire de jouvenceaux. Tout est malentendu et torpeur".
Au bout du compte, qu'on soit d'accord ou pas avec cette interprétation des relations humaines, c'est une belle prouesse littéraire à l'écriture tout simplement impeccable, qui se déguste avec bonheur !
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Anne Bishop n'a pas l'air de connaître le "syndrome du dernier tome", aussi appelé "après tout ce que l'auteur nous avait promis dans les premiers tomes, c'est vraiment comme ça que ça se finit, en eau de boudin qui nous laisse sur notre faim ?", et c'est vraiment agréable de voir que la conclusion de la trilogie est à l'image des premiers tomes, impeccablement maîtrisée !

Quelque part, ce tome contient moins de surprise que les autres, notamment parce qu'il reprend des événements qu'on attend depuis de tome 1, et aussi parce que de nombreux indices sont disséminés au cours de la lecture. Il est peut-être un peu moins prenant de ce côté là, en revanche, il est incroyablement bien réalisé, tous les fils de l'histoire trouvent une "conclusion" satisfaisante, sans en faire trop non plus...
L'évolution des personnages est réellement cohérente et crédible, ce qui ne les rend que plus attachants : je suis bien triste de les quitter après les avoir suivi sur 3 tomes, j'en aurais bien redemandé un peu !
Mention spéciale aussi pour l'ellipse temporelle du début, qui m'a fait peur tellement j'attendais la suite (immédiate) du tome 2, et qui nous réserve quelques surprises bien vues !
Voilà qui conclut cette saga très prenante en beauté, j'espère que vous l'apprécierez autant que moi !
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Le tome était un peu en-dessous du précédent à mon avis, mais une vraie réussite quand même...
Encore une fois, on n'a pas accès directement aux pensées de Jaenelle mais on la suit par le biais de Sahtan, plus attachant que jamais face à tous les amis de sa fille adoptive (quelques passages sont franchement hilarants et géniaux) puis de Lucivar, qui prend beaucoup plus d'importance qu'il n'en avait dans le premier tome.
La contre partie, c'est qu'on voit moins Daimon... C'est sûr, c'est dur de voir ce qui arrive à ce personnage extrêmement touchant malgré sa cruauté, mais quelque part, on comprend que c'est nécessaire pour le déroulement de l'histoire.
En tout cas, c'est une très bonne suite. Jaenelle doit se reconstruire malgré les manigances d'Hekatah et Dorothea, heureusement qu'elle peut compter sur tous les personnages qu'elle a rencontré en Kaelin durant son enfance : c'était super d'en apprendre plus sur les autres peuples, et notamment la parentèle !
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Je dois avouer que j'ai mis très longtemps à sortir ce livre de ma PAL, et encore c'est surtout parce que je suis déjà fan des Meg Corbyn et voulais donc voir ce que cette auteure avait écrit d'autre : en réalité, le résumé ne me disait rien, la couverture non plus...
Alors surtout, NE VOUS ARRÊTEZ PAS À ÇA !
L'entrée dans l'univers n'est pas évidente car on n'a aucune information ou presque, mais c'est ça qui est génial aussi puisqu'on est directement plongé dans les intrigues de pouvoirs, les complots, prophéties et relations entre tous ces personnages...
C'est marrant, c'est typiquement tout ce qui me dérange en fantasy : un univers très centré sur le sexe et le pouvoir, violent, dur, des histoires de prédestination et de prophétie, des personnages plus puissants les uns que les autres et une magie aux règles floues... Mais c'est incroyable à quel point Anne Bishop fait marcher le tout. Elle a un talent dingue pour brosser des personnages attachants et pour jongler entre le très sombre et un humour qui fait mouche.

En tout cas, ce livre m'a fait perdre quelques heures de sommeil, avec un final incroyablement intense pour tous les personnages qu'on a appris à aimer !
Bref, je recommande :-)
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Daughter of the Pirate King est vraiment une lecture très sympa (c'est très court, c'est le genre de roman qui se lit en une après-midi), très agréable, dynamique, drôle, pleine d'action et de rebondissements...
Et puis, soyons honnêtes, un livre qui commence avec en guise de citation un extrait de Jack Sparrow dans Pirates des Caraïbes, je crois que tout est dit non ? :P

Alors c'est sûr, c'est une histoire de pirates assez classique, il est question d'une carte, de trésor, de rivalités... Et honnêtement, j'ai été moins emballée par la deuxième partie. Mais mon dieu, Alosa quoi ! Ce personnage est juste génial. J'avoue que la littérature YA en ce moment, elle me sort un peu par les yeux, à nous vendre des héroïnes pseudo-fortes et "badass" alors qu'elles sont surtout très creuses et geignardes, et perdent tous les moyens face au premier beau gosse qui passait par là...
Alors Alosa, elle est rafraîchissante, elle m'a fait mourir de rire, et elle est impitoyable ! Certes on n'échappe pas à quelques clichés, mais c'est jouissif de lire une histoire avec une héroïne qui sait se battre mais surtout se sert de son CERVEAU (eh oui, avis aux auteurs en herbe, les deux ne sont pas incompatibles contrairement à ce qu'on pourrait croire).
Spoiler(cliquez pour révéler)
C'est peut-être aussi pour ça que la deuxième partie de l'histoire m'a moins plu, comme Alosa est moins en contrôle, mais je pense que c'était un passage nécessaire à l'histoire.

Bref, Daughter of the Pirate King n'est pas LE livre de l'année, mais c'est une lecture très sympa et rafraichissante, qui fait voyager sur les mers, vivre aux cotés de pirates intrépides...
Juste un vrai plaisir de lecture grâce à des personnages attachants et des dialogues hilarants aux réparties cinglantes, qui me réconcilient avec le genre : pour peu que vous aimiez les pirates ou simplement les personnages qui ne s'embarrassent pas de bons sentiments pour suivre leurs désirs et leurs ambitions, foncez !
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Autant dire que j'ai lu ce livre d'une traite quelques jours à peine après sa sortie... Et quel plaisir de retrouver Karrigan et tous les autres !

Je ne sais pas ce que vous en avez pensé, mais Mirror Sight a déçu de nombreux fans de la saga, dont moi. J'ai eu l'impression que l'auteure avait envie d'écrire autre chose pour changer, et je n'ai tout simplement pas compris la place de ce livre dans la saga... En bref, autant j'avais apprécié ma lecture du précédent tome, autant je n'étais pas du tout d'accord avec la direction que prenait Kristen Britain : la politique du "tout ce qui peut tourner mal tournera mal", ça va cinq minutes mais ça use nos pauvres nerfs de lecteurs malmenés en même temps que nos héros !
Quoi qu'il en soit, avec Firebrand on renoue avec ce qui faisait (à mon avis) la fibre des 4 premiers tomes, et quel régal ! Retourner en Sacoridia auprès des autres cavaliers verts m'a fait vraiment plaisir. Un des gros points positifs de ce tome est de laisser une large place à Zachary, et comme le dit Cazolie à l'homme derrière le roi. Il le méritait bien. Impossible de ne pas avoir le coeur qui se serre devant l'amour impossible entre lui et Karrigan.
On retrouve donc de nombreux cavaliers verts, mais aussi certains Eletians et même la famille de Karrigan, ainsi qu'une invitée surprise que je ne vous dévoilerai pas héhé. En tout cas je crois que ce tome fera beaucoup de bien aux fans de la série !
Si je dois pinailler, je dirais que la fin est pliée en deux coups de cuillère à pot, ce qui est un peu étonnant par rapport au reste de la série, mais soit. Je protesterais aussi contre ces auteurs qui ne peuvent s'empêcher de faire subir le pire, et encore pire que le pire, à leurs personnages : à quel moment est-ce que trop, c'est trop ?

Mon plus gros reproche est surtout qu'il va falloir attendre encore 3 ou 4 ans pour la suite, alors même que la construction de la série laisse présager une histoire tellement riche qu'elle pourrait très bien se dérouler sur 25 tomes !
Je termine donc ma lecture frustrée, comme toujours, mais j'espère que vous apprécierez autant que moi de replonger en Sacoridie avec les cavaliers verts !
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date : 14-03-2017
Un livre à mettre entre toutes les mains ! L'aventure est un état d'esprit...

Je ne même plus quoi dire d'autre, à part que j'ai eu tellement de mal à refermer ce roman que j'ai lu consciencieusement et le plus lentement possible l'épilogue, la bio de l'auteur, et même épluché les pages "dans la même collection"...
Erik L'homme nous offre un récit initiatique où il est question de découvertes, d'aventures, d'espoirs et de désillusions, d'une quête personnelle et un objectif naturaliste (le barmanou quoi !), de la situation sociale et politique d'une région avant que les guerres et les tensions actuelles ne les rendent en pratique inaccessibles ou presque....
Je ne m'attendais absolument pas à cette recherche de "l'Homme Sauvage" (dont je n'avais jamais entendu parler avant) en entamant ce livre, et je ne sais pas si c'est la partie que je retiendrai, mais... le fait que ce soit autobiographique fait remettre certaines certitudes en question, je vous laisse juger par vous-mêmes :-)
Je pense que c'est lié à mon expérience personnelle, mais j'ai surtout été touchée par le face à face à la fois avec les gens et avec la nature, les conditions rudes et difficiles, les deux sont d'ailleurs assez indissociables. En tout cas, c'est une histoire marquante qui ne donne qu'une envie, (re)partir à notre tour à la rencontre de l'Autre !

Bref, je ne peux que CONSEILLER ce livre à tous et toutes, quel que soit votre âge, aventuriers endurcis comme "rêveurs chevronnés", c'est extrêmement facile à lire et cela ouvre l'esprit comme peu de choses le peuvent !
Bonne lecture ;-)
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Que dire de plus que ce que le résumé et les citations presse annoncent déjà ?

Comme beaucoup, j'ai lu "Et je danse, aussi" surtout pour le nom de Mourlevat et pour le côté "feel-good", moi qui exècre pourtant généralement les romances... Parce que ce n'est pas du tout ce qui est en jeu ici : on a une correspondance improbable entre deux adultes qui se prennent au jeu des longs mails qu'ils échangent, des réflexions bourrées d'humour et de perspicacité tout en abordant des sujets graves... Difficile de vous en dire plus sans en révéler trop sur la trame du roman, mais il est question de littérature, de famille, de mystère, de drames, mais aussi de tous les petits bonheurs de la vie de tous les jours...
Une chose que j'ai adoré dans le roman, c'est le fait que Pierre-Marie soit un écrivain renommé : cela fait glisser l'intrigue vers l'avant tout en douceur et légitime les longs monologues, et en même temps cela permet des réflexions vraiment intéressantes sur les rapports entre la fiction et le mensonge, le réel et le vrai... Car bien entendu, tout n'est pas ce qu'il semble être dans ce roman, et chaque personnage cache une partie de sa vérité à un moment ou à un autre !
Alors c'est sûr, tout n'est pas parfait, et certains passages sont franchement moins intéressants, voire un peu cliché (la description de la jeune fille mal aimée à l'école etc. on commence à la voir venir !) mais gros coup de coeur pour les personnages secondaires du roman : Max et Josy surtout (les meilleures lettres du roman sont échangées avec eux, à mon avis), Oliver qu'on aimerait bien avoir comme ami aussi, et Lisbeth, qui m'a fait éclater de rire toute seule devant mon livre !
Alors si je devais résumer, j'ai aimé ce livre pour l'élégance de l'écriture, l'originalité de la trame, l'humour et les réflexions sur la fiction dans la littérature. Et je le conseille sans hésiter !
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date : 09-11-2016
Americanah fait partie de ces livres où je me suis dit dès les premières pages "tiens, je vais aimer ce livre", tellement l'immersion est efficace.
L'écriture est très élégante, avec très souvent une sous-note d'humour qui rend le tout très agréable à lire. C'est pour moi une des grandes forces du roman, les sujets abordés sont parfois très graves, mais il y a toujours cette lucidité, ce mélange de cynisme et de fraîcheur, que j'ai adoré. D'ailleurs, je conseille vraiment la lecture en VO à ceux qui veulent pour en profiter au maximum !
La 4e de couverture résume assez bien l'histoire : on suit la vie de deux personnages, Ifemelu et Obinze, d'abord au Nigeria, puis aux Etats-Unis et en Angleterre, et l'auteure parle de sujets sinon tabous, au moins souvent évités : en plus d'être un super roman, c'est une excellente leçon de sociologie, je crois ! On s'étonne avec nos personnages principaux de ce qui reste de racisme et de discrimination, notamment aux Etats-Unis, et quand je dis "on s'étonne" c'est parce que les situations sont parfois complètement aberrantes !
Décidément, ce commentaire est complètement fouillis mais je ne sais pas bien quoi dire de plus, en tout cas je vous recommande chaudement ce livre, qui m'a vraiment donné envie de découvrir d'autres ouvrages de cette auteure !
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date : 28-10-2016
Non mais sérieux... je vais encore faire un commentaire totalement à contre-courant, mais il va falloir m'expliquer ce qui vaut à ce livre de telles critiques complètement dithyrambiques !

Déjà, il faut dire que je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais : j'ai acheté ce livre sur un salon, je n'avais jamais entendu parler ni du livre ni de l'auteure, mais la couverture était belle, l'auteure très sympa, j'aimais bien le titre, et apparemment ça parlait de contes de fées, bref, je m'attendais vraiment à ce que ça me plaise.

Mais à la place d'un conte de fées moderne, on a droit à 500 interminables pages de monologue d'un mec qui essaie de choper une fille. J'ai vraiment pas vu beaucoup de romantisme dans le fait qu'il ne parle d'elle que comme d'un objet, il veut "abattre ses défenses", "trouver ses failles", "vaincre les obstacles", quand ils ont discuté il a l'impression d'avoir "remporté une victoire" ou "une bataille" selon les moments. Et je ne compte même pas les références aux échecs. Bref, la personne en face, il s'en secoue les cacahuètes, lui il veut VAINCRE. Trop. Cool.
A côté, il lui demande de savoir son emploi du temps en permanence, lui interdit de porter une pince à cheveux pour son bon plaisir et en échange, il lui ment sur son nom, sa vie, ses amis, sa famille... Et après de "nombreuses" (=trop long, tellement trop looooong!) et "intéressantes" (=toutes prévisibles dès les 50 premières pages du bouquin) péripéties, c'est finalement, tenez-vous bien,
Spoiler(cliquez pour révéler)
elle qui lui présente ses excuses et le supplie de bien vouloir la reprendre ![/spoiler] Et tout le monde trouve ça normal ?!

Bref. L'histoire d'amour, elle m'a surtout fait peur, si c'est ce genre de relation qui fait rêver les filles aujourd'hui. Pour le reste, j'ai trouvé qu'il n'y avait vraiment pas beaucoup d'approfondissement : le mec gagne des milles et des cents à son boulot mais n'y va que quand ça l'arrange (bon, à la rigueur...), la fille aime, tenez-vous bien, les chevaux et la romance. L'écriture, c'est épancher ses tripes dans un journal intime, avec tous les clichés qui vont avec.

Quant aux personnages, ils ont la profondeur d'une huître, [spoiler]sans parler des aristocrates qui ne sont caractérisés que par ça : ce sont des aristocrates, avec, de même, une succession de clichés à se dire "mais, mais, pas étonnant qu'on ait fait la révolution!!"


Sérieux... Et si encore l'écriture avait rattrapé un peu le tout, pour le rendre plus facile à digérer ? Mais c'est d'une platitude extrême. Les tentatives d'humour sont vraiment fades, les conversations insipides, les scènes d'amour sans intérêt.

Ce commentaire va me valoir plein de petits pouces négatifs, c'est sûr. D'habitude, j'essaie au moins de respecter les goûts des autres, c'est vrai qu'au départ je suis loin d'être un fan de romance. Mais là, ça va au-delà non ? Rassurez-moi, vous n'avez quand même pas tous trouvé ce livre génial, si ? x)
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date : 15-10-2016
Mon premier livre de Francisco Coloane.
Que dire ? Difficile de parler de lui sans paraître soit pédant, soit très mièvre.
Mais je ne peux que vous conseiller cet ouvrage à mi-chemin entre le recueil de nouvelles et le roman éclaté : un roman des grands espaces, un roman de la nature sauvage et toujours hostile à un homme qui n'est jamais qu'un envahisseur, cruel mais impuissant, toujours au bord de la folie ou de l'anéantissement (ok, j'avoue, ce sont mes souvenirs de mots employés dans la préface qui parlent, mais ils sont très vrais).
La rapide biographie de l'auteur nous annonce qu'il est connu dès les années 60 pour ses "textes brefs, fouettés par tous les mauvais vents du Sud", et je crois que cela dit tout, ou en tout cas déjà pas mal. Le vocabulaire est toujours simple, les structures de phrases jamais alambiquées, mais l'écriture de Coloane est incroyablement présente et intense.
Une superbe découverte donc, à conseiller à ceux qui aiment Jack London et les autres écrivains des endroits les plus reculés et inhospitaliers du monde, à ceux que les seuls mots de "Patagonie", ou de "Terre de Feu" font rêver, mais aussi à tous les autres.
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J'ai acheté la BD après avoir rencontré l'auteure sur un salon, sans rien connaître ni d'elle ni de l'histoire, donc on peut dire que c'est un achat "surprise".
Et quelle bonne surprise !
Le thème n'a rien de forcément original : des pirates pas trop méchants, des montres marins, une jeune fille mystérieuse, des secrets de famille...
Mais les dessins ! Ils sont juste wouah ! Les textes, que ce soient les (rares) descriptions ou les dialogues, sont toujours fins et intéressants. Les traits sont très fins, doux mais acérés, et les couleurs font beaucoup : là où a priori on pouvait s'attendre à beaucoup de bleu et de gris (la mer, le ciel, l'Angleterre, tout ça) ce sont les tons chauds qui dominent, souvent bruns ou dans les ocres, et le résultat est super.
Enfin, en tout cas, c'est mon avis, sûrement très subjectif !
Un vrai plus de cette BD c'est aussi qu'on a déjà un arc narratif qui aboutit (plus ou moins certes) dans ce premier tome, contrairement à beaucoup de BD du genre où le premier tome sert juste à camper les personnages et créer le mystère. Ici, on a déjà des réponses. Maintenant, j'ai hâte de voir la suite !
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date : 09-10-2016
Une belle surprise !
Pour les fans de fantasy, il n'y a rien de très nouveau sous le soleil au niveau de l'intrigue ni de l'univers : il est question de dragons, de traités politiques, de famille(s) et de trahisons. Pareil pour les fans de YA : il est question d'une jeune fille dans une position difficile, avec un secret à cacher mais des pouvoirs immenses (dont on ne connaît pas encore la nature exacte), d'un amour impossible avec un beau garçon...
Mais malgré ça, on se laisse emporter dans l'univers créé par Rachel Hartman. Elle traite ses dragons comme des créatures nouvelles en fantasy, avec ses propres lois etc sans se laisser influencer par ce qui a déjà été fait en la matière, et le tout est vraiment cohérent et bien construit. Les dragons sont intéressants, à la fois attachants et complètement inhumains.
Malgré l'étiquette YA, le roman est complexe, avec tout un monde créé, y compris sa propre mythologie, ses légendes, son histoire, ses héros et les autres...
S'il n'y a rien de très nouveau en ce qui concerne le déroulement, avec des découvertes, un méchant, des trahisons, des rebondissements, quelques scènes d'action... Le gros plus de ce roman à mon avis c'est la voix de l'héroïne, Séraphina. Dès le premier chapitre (vraiment très très très très bon à mon avis) j'étais sous le charme. D'ailleurs pour être honnête, je l'étais même avant, en lisant la liste des personnages : l'auteure a eu une façon de les présenter avec humour, en les situant en une phrase sans nous en dire trop. Bref, ce passage obligé d'habitude très rébarbatif et qui a tendance à spoiler la suite était rendu intéressant, pour une fois.
Autre gros point positif, la romance. Si si, je vous assure, c'est du YA, il y a de la romance, MAIS de 1 elle ne prend pas toute la place dans l'histoire (certes, elle est attendue, mais elle reste vraiment en arrière plan) et surtout de 2, c'est toujours Seraphina qui a l'initiative !
Spoiler(cliquez pour révéler)
(si si, je vous assure, c'est elle qui lui avoue qu'elle l'aime en premier, ET c'est elle qui est à l'initiative de TOUS leurs baisers ! Je sais, je sais, je n'en revenais pas non plus, mais apparemment la cruchitude et la fadeur des héroïnes de YA n'est pas une fatalité... Alléluia !)

Comment vous en dire plus sur l'histoire sans vous en dire trop ?
Je ne peux que vous inciter à aller lire par vous-même, en espérant qu'il y aura une traduction française ! Le tout se lit bien, est intéressant, avec une écriture agréable qui nous réserve des surprises.
En bref, un premier tome très sympathique (en plus si j'ai bien compris il s'agit d'une duologie, donc pas de suites à rallonge à l'infini !) une très bonne surprise au niveau du traitement du YA et une auteure à suivre !
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date : 09-10-2016
L'idée de départ me plaisait vraiment bien ; une fille muette dont le pouvoir réside dans les mots, une prophétie qui lie son sort à celui de son père mais aussi du roi... Bref, prometteur quoi !
Mais bon, passés les 40% du bouquin, tout est plié, et soit c'est moi qui lis trop ce genre de bouquins, soit c'était vraiment prévisible, mais je me doutais à l'avance de quasiment tous les rebondissements (et je ne parle même pas de la révélation finale, c'est pas comme si on le savait depuis le prologue).
Pareil pour la romance, qui oscillait entre le "c'est mignon" et le "mais empêchez-moi de balancer ce livreuh !" tellement ça tombait dans le facile, vu et revu, pas intéressant. Dommage, parce que certains passages sont très beaux.
Il y a aussi pas mal de choses qui m'ont gênée dans le côté Fantasy
Spoiler(cliquez pour révéler)
(comme le fait que malgré l'extermination des "Gifted" ils sont partout, et nombreux, y compris dans les sphères les plus hautes. Mais... heu ? extermination ? Non, ça parle à personne ?)[/spoiler] mais ce n'est vraiment pas l'intérêt principal du roman, donc passons.
Tyran est touchant à certains moments, se comporte comme un abruti fini celui d'après. [spoiler]("I'm going to put a child in your belly", sérieusement ?)[/spoiler]. Quant à Lark, au début elle était vraiment un personnage intéressant, surtout du fait de son handicap. Et puis bizarrement, dès qu'elle le surmonte, le tout devient beaucoup moins prenant, et elle se met à se comporter comme toutes les héroïnes cruches de ce genre de bouquin avec les clichés qui vont avec, [spoiler]à se sacrifier à tout bout de champ pour leur grand amour, à ne vivre que pour les moments où il l'embrasse, à avoir comme unique désir de lui faire des enfants (j'exagère à peine), et le grand final : à passer du statut d'invisible à celui de reine forte et majestueuse (pour ça d'ailleurs il faudra repasser, la première chose qu'elle fait en se retrouvant à la tête du royaume en l'absence de son mari est de se terrer dans sa chambre. Il faut croire que quand Tyras dit avoir su dès le début qu'elle aurait les épaules pour ça, il devait vraiment se chercher des excuses...).

Reste que l'écriture de Amy Harmon est très agréable, il y a tout plein d'émotions qui rendent l'histoire très prenante. le gros aspect positif du roman, qui m'a plu dès le début porte aussi beaucoup l'histoire, c'est le don de Lark, son rapport avec les mots. Non seulement c'est une "Teller" qui peut plier le monde à sa volonté en ordonnant aux choses, mais en plus les émotions des autres, mais aussi des animaux et des plantes se traduisent chez elle en mots. Quand elle apprend donc finalement à lire et à écrire, c'est tout un nouveau monde qui s'ouvre à elle. Et le principe d'un livre sur les mots, les phrases, leur sens et les possibilités qu'ils offrent, je trouve ça assez génial.
Bref, on passe un agréable moment en lisant ce livre, sauf si on a du mal avec tous les clichés des romances YA, tous genres confondus.
Je le conseille cependant soit aux fans d'Amy Harmon, soit à ceux qui lisent déjà ce type de bouquins et les aiment.
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date : 23-06-2016
J'étais vraiment loin d'être emballée à l'idée de lire ce livre (un autre YA au titre un peu sympa surfant sur la vague de Nos Etoiles Contraires avec pour héroïne une jeune fille avec un handicap et/ou un passé tragique ? Non merciiii...), mais c'est une excellente surprise.
Ah, si les ados pouvaient vraiment être comme ça à 16 ans haha ! Parce que c'est sûr, on y croit pas vraiment, ils sont trop matures, trop intéressants (je m'excuse auprès de tous les ados de 16 ans qui liront ça haha) ont toujours des dialogues percutants... Et au final on ne sait pas grand chose sur eux. Mais en tant que personnages gravitant autour de Parker Grant, notre héroïne, ils sont juste parfaits !
Parce que bon, la grande force du roman, c'est quand même ce personnage principal : elle est forte et déterminée, ne se laisse pas marcher sur les pieds, n'hésite pas à réclamer ce qu'elle veut ni à dire leurs quatre vérités aux gens autour d'elle, et à la fois elle est terriblement fragile (à la fois, vu son histoire...). Elle est complètement franche, attache plus de valeur à la vérité, même quand elle fait mal, qu'aux faux-semblants, et c'est hyper rafraichissant. De même, elle n'a pas d'orgueil mal placé comme de nombreuses héroïnes du même genre, et elle fait preuve de beaucoup d'auto-dérision. Même si elle a tendance à être un peu égoïste, elle ne se prend jamais trop au sérieux et ÇA, ça c'est génial (et plus rare qu'on pourrait le penser).
En ce qui concerne son handicap, je n'y connais pas grand chose mais j'ai trouvé que l'auteur a fait du super boulot : on oublie très vite que Parker est aveugle, ou plutôt on ne l'oublie jamais et on le ressent bien comme une privation, mais comme le dis Parker elle est une personne normale (un peu plus intelligente que la moyenne peut-être) qui a juste besoin de plus d'informations que les autres. A un moment, j'ai dû arrêter ma lecture pour lire quelques pages d'un autre livre, et retrouver des personnages voyants m'a fait très bizarre, tellement je m'étais habituée à ne pas pouvoir compter sur le sens de la vue dans une histoire. Bref, je ne sais pas si je suis claire, mais je trouve cet aspect du roman très bien rendu.
Il n'y a pas d'intrigue à proprement parler, on accompagne juste Parker pendant quelques semaines, à un moment de sa vie où elle mûrit beaucoup. Pourtant, c'est pas une histoire de deuil, ni une histoire d'amour (contrairement à ce que le résumé laisse penser, ce qui est bien dommage je pense). Il est question d'amitié, de pardon, des difficiles relations avec les autres... Tout ce qui arrive un jour ou l'autre dans une vie d'ado, quoi.
C'est marrant, mais je crois que j'ai tendance à préférer les héroïnes d'auteurs masculins, je ne sais pas ce que ça veut dire sur la façon dont nous nous percevons nous-mêmes pour créer des héroïnes aussi imbuvables haha, mais toujours est-il qu'Eric Lindstrom m'a pas mal impressionnée sur ce côté là.
Bref, je recommande chaudement cette lecture : il n'y a pas de grande leçon de vie à en retirer (dieu merci) mais un très bon moment de lecture à passer. Et je me répète, ahh si les gens pouvaient vraiment se comporter comme Parker et ses amis, tout irait mieux dans le monde haha !
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Décidément, je suis fan de ces histoires des Fils des Brumes...
Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis un bout de temps maintenant, mais après avoir lu la dernière page de la première trilogie, j'étais tellement bouleversée et je n'arrivais tellement pas à oublier les personnages que je n'ai pas pu enchaîner sur cette lecture tout de suite...
Mais heureusement que je me suis finalement décidée à lire l'Alliage de la Justice !
Avant tout, je dois signaler que je ne savais pas du tout que ce tome annonçait une suite (et deux nouvelles trilogies dans cet univers), donc je l'ai lu comme un one-shot. Et même si j'ai été un peu frustrée par la fin (qui laisse beaucoup de choses en suspens) je tiens à dire que ce livre peut aussi tout à fait se lire seul, n'hésitez donc surtout pas !
On passe d'un univers fantasy plutôt classique dans la première trilogie (j'entends par là avec un niveau de technologie associé plutôt au Moyen-Age haha) à un univers doté d'armes à feu, d'électricité, des premières voitures...
Et on retrouve avec immense plaisir les pouvoirs allomantiques et ferrochimiques (avec des modifications que je vous laisse découvrir) dans un univers teinté de western pour mon plus grand bonheur.
Le fait d'avoir lu toute la première trilogie donne une réelle profondeur à ce livre car on en sait quasiment plus que les personnages sur leur monde, leur histoire, leurs magies... Bref, c'est super génial.
Alors certes, ce livre est bien plus court que la première trilogie, mais au final je crois que c'est mieux comme ça : tout est épuré, le talent de l'auteur suffit à suggérer tout un univers, toute une personnalité en quelques phrases, et on évite toutes les lourdeurs qui ralentissaient parfois l'intrigue dans la première trilogie.
Les scènes d'action sont toujours aussi magistrales même s'il n'est plus question de fils des brumes mais de Doubles-fils qui cumulent un pouvoir allomantique et un pouvoir ferrochimique, ce qui donne des nouvelles combinaisons de pouvoir époustouflantes.
Et pour terminer : énorme coup de coeur pour le personnage de Wayne, qui a un sens de l'humour détonnant en plus d'être terriblement attachant.
Bref, j'espère qu'on entendra encore plus parler de lui dans la suite !

Que dire de plus... L'auteur se lance dans un projet ambitieux avec trois trilogies dans le même univers, à trois niveaux de technologie différents, mais pour l'instant le pari est plus que réussi. Si vous avez lu les Fils des Brumes, n'hésitez pas ! Et si ce n'est pas encore le cas, qu'attendez vous ? :-)
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Ce livre qui s'avale en quelques heure offre un dépaysement total... Et c'est là son gros atout : on voyage en Inde à travers des descriptions riches et évocatives, on en apprend plus sur la culture et la mythologie indienne (et même sur la langue), bref il y a plein de points positifs, on sent que l'auteure s'est pas mal renseignée !
Du coup on a un mélange entre un roman historique, un récit de voyage, une histoire fantastique et une histoire d'amour (même si cette dernière prend (beaucoup) trop de place vers la fin haha...), c'est plutôt inhabituel et ça en fait une lecture plutôt agréable et sympa.
Mais bon, ça ne pouvait pas être parfait, alors autant aborder les choses qui fâchent. Je ne sais même pas par quoi commencer, peut-être par le fait que dès les premières pages on sait exactement comment ça va se finir (bon, de ce côté là ça se rapproche vraiment de la romance et c'est pas forcément un problème). Ensuite, l'héroïne, Judith, a des côtés vraiment sympa, elle est pas mal en avance sur son temps et ne supporte pas que la place des femmes soit cantonnée à faire la tambouille et le ménage pour un mari (ou en l'occurrence à satisfaire tous les désirs "libidineux" comme elle le dit elle-même d'un maharadja). Cependant, elle se met à enchaîner caprice sur caprice à cause de son orgueil mal placé et devient franchement insupportable tellement elle paraît immature et puérile.
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Sérieux, son comportement quand Devak l'ignore donne l'impression que tout ce qu'elle veut c'est au centre de l'attention, de se sentir désirée, alors forcément elle est super vexée qu'il semble l'oublier aussi facilement...[/spoiler]
Quant à Deval, le chaud-bouillant personnage masculin, je l'ai trouvé vraiment très transparent pour un "mystérieux étranger sexy mais dangereux", et pas franchement du genre à donner des frissons, mais chacun son truc.
Un des gros problèmes, c'est aussi que toute la 2e moitié du livre consiste à retomber dans tous les clichés du genre les uns après les autres (les héros qui se disputent à longueur de temps et s'envoient des piques non dénuées de sous-entendus sexuels avant de presque-se-tomber-dans-les-bras-mais-en-fait-au-dernier-moment-non, le "je te cherche tu me fuis, je te fuis tu me cherches", l'attirance sexuelle reconnue des deux côtés mais la vraie relation pseudo-impossible, [spoiler]et je ne parle même pas de la fin en "il meurt, elle se rend compte à quel point elle l'aimait, pleure toutes les larmes de son coeur, puis part vers des cieux plus cléments, le vague à l'âme et le coeur brisé, mais en fait SURPRISE il n'est pas mort. Ils vécurent heureux, se marièrent et eurent beaucoup d'enfants (ils en ont même déjà un, trop fort !). THE END."

Et puis le côté fantastique me paraît vraiment sous-exploité, on ne sait pas bien ce qu'il vient faire dans cette histoire et demeure en grande partie inexpliqué ! Ce n'est peut-être pas plus mal, ça garde une part de mystère, mais ça fait aussi franchement bâclé et artificiel.
Breeeef, je râle je râle, mais c'est un roman qui se lit malgré cela très bien, avec une écriture fluide et agréable, que je conseille aux grand(e)s romantiques parmi vous ou à ceux en quête de dépaysement (mais qui aiment quand même beaucoup la romance, faut pas déconner hein...), et le top c'est ceux qui aiment les deux avec une touche de fantastique !
:-)
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date : 16-11-2015
J'ai longuement hésité pour classer ce roman : or pour l'univers original et la fluidité de l'écriture ? Argent pour les (trop) courtes 200 pages, si vites avalées ? Ou bronze parce que malgré tout, les personnages auraient mérité un peu plus d'approfondissement (voir vi-dessus) ?
Bref, ce sera finalement argent, mais il n'empêche que c'était une lecture qui changeait de l'ordinaire, avec un monde incroyablement riche pour si peu de pages... Et c'est ça que je reproche à l'auteure : on reste un peu sur notre faim, tellement de choses ne sont pas expliquées au final, qu'il s'agisse du monde en lui-même ou des relations entre les personnages. Pendant tout le début, j'étais persuadée que je m'étais trompée, que ce livre était un 2e tome, mais non...
Mais le tout reste ultra efficace et condensé, ce qui fait qu'on ne s'ennuie pas ni se perd en explications confuses et détails superflus...
L'univers steampunk fait rêver (enfin en tout ça me fait rêver, moi qui les apprécie particulièrement), c'est léger malgré les thèmes abordés, Théophras et Valentine sont touchants même si en si peu de temps on regrette de ne pas plus les voir évoluer...
C'est presque une nouvelle qui nous présenterait un monde qui sera développé plus tard, et c'est bien là ce que je souhaite de la part de l'auteure par la suite haha !
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Avant de commencer, je préviens que j'ai commencé par ce tome sans lire les deux premiers, l'auteur m'ayant annoncé qu'ils pouvaient très bien se lire dans le désordre...
J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, Fitz étant quand même pas le personnage le plus sympathique de la terre haha, mais il se révèle attachant, tout comme la galerie de personnages secondaires plus vrais que nature...
Le gros point fort de ce livre, c'est l'écriture, fine et pleine de sous-entendus, d'ironie cachée. Les moments où Fitz fait ressortit son parisianocentrisme sont à mourir de rire !
Et le deuxième gros point fort, c'est à mon avis que l'intrigue est vraiment super bien ficelée, il y a beaucoup de rebondissements et même si on est dans la tête de Fitz de la première à la dernière page, ça ne l'empêche pas de nous surprendre jusqu'au bout, ce qui est vraiment génial !
Ça reste très court et pas franchement innovant ou mémorable, mais pour moi qui ne suis pas très polar, ça change beaucoup de ce qu'on trouve habituellement et c'est ça qui fait du bien, ça reste une excellente lecture légère pour les vacances, un weekend, ou même le métro...
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Autant j'avais pas mal accroché au tome 1, autant j'ai été un peu déçue par celui-là... Beaucoup de longueurs, et même si généralement j'aime bien les monologues d'Anya, quand elle part dans des considérations métaphysiques sur sa vie sur 3 pages au beau milieu d'une scène, c'est assez pénible... Et puis dans ce tome, elle a tendance à s'apitoyer sur son tort, à être grandiloquente et mélodramatique, ce qui est (très) vite lassant, pour être polie !
Malgré ça, il reste des éléments vraiment sympas : l'humour qui me fait toujours autant rire et apporte une touche de légèreté, notamment, et l'action, pas mal présente.
J'ai un peu de mal avec cette histoire de mythologie égyptienne, honnêtement c'est original mais on se demande un peu ce que ça vient faire là !! je reproche surtout à l'auteur de ne presque pas faire évoluer ses personnages dans ce tome,
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Anya qui semblait avoir accepté ses deux moitiés fait 3 pas en arrière, on apprend quasiment rien de plus sur Aidan, sur Mathis et les loups. Il y a des esquisses de rapprochement avec Kyle, mais ça ne va pas beaucoup plus loin. Autant le triangle amoureux n'était pas très gênant dans le tome 1 (oui, je suis allergique aux triangles amoureux) autant il est assez lassant dans ce tome-ci
, bref c'est (à mon avis) un tome vraiment pas très intéressant, d'autant qu'au niveau de l'intrigue il y a quelques incohérences...
Je continuerai malgré tout la série parce que le tome prochain promet pas mal de bouleversements et que j'ai envie qu'Aidan vire enfin de là pour laisser la place à Kyle... :-)
Et puis même si je n'étais pas du tout emballée par ce tome, ça reste de la bit-lit qui se lit très bien, qui change un peu de l'ordinaire, surtout que l'auteure est française, alors n'hésitez pas à vous lancer !
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date : 03-10-2015
Cavalier vert est une lecture vraiment agréable !
Karigan est sympa et courageuse sans être impétueuse ni avoir de pulsions suicidaires (comme trop d'héroïnes à "forte personnalité")... Elle se fait embarquer dans une aventure dangereuse, et effrayante, peut-être mortelle, mais on sent dès le départ qu'elle est complètement dépassée. Heureusement, elle croise sur la route autant (ou presque) d'alliés que d'ennemis et ça nous donne toute une galerie de personnages secondaires bien construits et qui nous font rêver aux légendes et à la magie !
Alors bon, la première moitié tire un peu en longueur entre les scènes d'action, à force de voir Karigan chevaucher et les méchants mettre en place leur plan diabolique... Mais le tout reste très agréable à lire, fluide, on s'attache aux personnages (même cette teigne de Cheval) et on découvre un monde plein de mystères et de phénomènes inexplicables (et inexpliqués) et c'est ça qui est sympa aussi, de voir que l'auteure s'est laissée une totale liberté pour apporter des éléments en apparence sans lien avec le reste (les soeurs Sorbier, Abram...). Tous ont leur importance mais sans forcément être rattachés à la trame principale, ce qui est plutôt rafraîchissant au final.
Bref, vous l'aurez compris, ça m'a pas mal plu ! L'écriture est belle sans être alambiquée, et même si j'avoue que j'ai lu un peu en diagonale certaines descriptions de la nature elle n'est jamais lourde (bon, une fois qu'on a arrêté de rire à chaque fois qu'un personnage dit "si fait, Sire" pour dire "oui").
Je me demande un peu ce que nous réserve la suite, en tout cas j'espère qu'on en apprendra plus sur la caste mystérieuse des Cavaliers Verts et celle des Armes ! Il y a plein de potentiel dans cette histoire pour parler du passé (un peu oublié) de la Sacoridie et j'ai hâte de voir ce que l'auteure a préparé pour la suite.
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Bon, je suis un peu dubitative en ce qui concerne la romance entre Karigan et Zacharie, puisque ce dernier ne m'a pas spécialement fait bonne impression à être apparemment plus attaché à ses petits chiens qu'à ses sujets humains, mais bon j'attends de voir... En croisant les doigts pour qu'on n'ait de triangle amoureux avec Alton ! (pitié, pitié !)

Karigan a une belle évolution dans l'histoire, et malgré la fin on sent qu'il lui reste énormément de choses à accomplir, bref une héroïne comme je les aime, intelligente mais pas spécialement bonne stratège, courageuse mais pas tête brûlée, et a priori pas trop handicapée des sentiments...
Bref, je verrai dans la suite !
Pour peu que vous aimiez bien la fantasy (ou pas spécialement d'ailleurs), les récits d'aventure et de voyage, de magie, de mystères historiques, de complots et de trahisons (aimer les chevaux est un plus si vous ne voulez pas vous ennuyer un peu pendant certains passages haha), vous adorerez certainement Cavalier Vert !
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date : 22-09-2015
Des superbes dessins pour une histoire très bien décrite dans le résumé : noire, dramatique, romantique, dans un monde onirique en noir et blanc avec une atmosphère de conte (à l'ancienne) très bien rendue...
A défaut d'être follement original, c'est efficace et surtout c'est un vrai plaisir pour les yeux !
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Je suis assez mitigée sur cette lecture... J'ai à peine refermé le bouquin que j'ai déjà oublié la plupart de l'histoire, autant dire qu'il n'y a pas beaucoup d'intrigue et que ça ne m'a pas inspiré des masses d'émotion.
Mais j'ai lu Succubus Blues parce que j'ai bien aimé Vampire Academy et L'Ere des Miracles, et c'est vrai qu'on retrouve ici la patte de Richelle Mead qui a quand même un sacré talent et nous offre quelques perles avec Georgina, dans des dialogues vraiment sympa et vifs ! La relation avec ses amis (Doug, Hugh, Cody... Même Jérome et Carter) est vraiment cool aussi !
Mais bon, si au début je me suis rapidement attachée à l'héroïne, condamnée à vivre éternellement sans pouvoir jamais aimer d'humains (et les immortels n'ont pas l'air de faire de faire des super petits-amis haha), elle a fini par me taper sur le système. Tout tourne autour de l'amour et de la sexualité, à quel point les deux sont différents ou pas, compatibles ou pas etc, et franchement j'ai vite eu l'impression de tourner en rond (et de tourner tout court d'ailleurs, avec tous ces hommes qui gravitent autour de Georgina !)
C'est très subjectif comme avis, mais en fait le côté "succubus" ne m'a pas spécialement intéressée et j'ai un peu l'impression que c'est une excuse pour donner un côté sexy à l'histoire.
Bref, le gros problème pour moi c'est aussi l'intrigue, pas bien palpitante, d'autant que j'avais deviné l'identité du "méchant" dès sa première apparition (sérieusement, on le sent venir gros comme une maison !)
Reste qu'il y a des passages sympa sur l'écriture d'un roman, d'autres passages vraiment drôles, et que c'est bien écrit donc ça se lit tout seul.
Ne vous attendez pas à un chef d'oeuvre, mais si vous êtes fan de bit-lit et de Richelle Mead, pourquoi pas essayer les Georgina Kincaid !
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date : 22-09-2015
Une lecture vraiment sympathique !
Alors, c'est sûr, j'ai dû m'accrocher pour les premiers chapitres, Sonia est complètement insupportable (en tout cas au début) et immature (sérieusement, son côté "je suis persécutée, personne ne m'aime" m'a juste donné envie de lui coller une paire de baffes), et Benjamin est tellement parfait et irréprochable que ça en devient n'importe quoi, mais ça ne m'a pas empêchée d'apprécier ce livre qui se dévore en une après-midi... C'est léger et l'histoire d'amour est toute mignonne et toute douce. L'écriture n'a rien d'exceptionnel mais la touche d'humour est plutôt sympa, et surtout c'est original de lire une histoire où dans un cadre totalement normal, ordinaire, voire banal (la sorcellerie est quand même vraiment un prétexte pour la romance) le personnage principal se retrouve dans la peau d'un chat (et donc incapable de parler) pendant une grande partie du livre !
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