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- En fait, c'est plutôt drôle, déclara-t-elle en s'étirant voluptueusement.

- Quoi ? D'avoir un homme dans votre chambre ? Vu votre réputation, j'aurais pensé que c'était chez vous une seconde nature.

- Vu votre réputation, je vous croyais spirituel. Nous sommes donc tous les deux surpris.

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" — Tu es ridicule, répliqua Linnet en nouant ses bras autour de ses genoux.

— Pas aussi ridicule que ton ignorance du système reproducteur.

Comme elle ne pouvait difficilement le contredire, il poursuivit :

— Je suppose que ta mère est morte avant d'avoir pu t'expliquer l'essentiel.

— Je connais l'essentiel, protesta-t-elle.

— Vraiment ? Dans ce cas pourquoi croyais-tu que "ça pendait" entre les jambe d'un homme ? Comment cela marche à ton avis ? Comme une saucisse que l'on farcit ?

— Une erreur mineure, répliqua-t-elle..."

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« — Peut-être n'as-tu pas remarqué que ta fiancée était arrivée.

— Bonsoir, ma fiancée.

— Bonsoir, Belzébuth, répondit-elle en inclinant la tête, une ombre de sourire dans le regard.

— J'ai été rétrogradé, apparemment. Je suis certain d'avoir été traité de Lucifer par le passé. Belzébuth n'est-il pas un démon de rang inférieur ?

— Je crois que vous mélangez les démons. Belzébuth est un autre nom que l'on donne au diable lui-même. »

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- Comment avez-vous deviné que mon père serait incapable de vous résister ? Etant donné son obsession du nom familial, c'était un complot remarquablement futé, assura-t-il avec, pour la première fois, une pointe d'admiration dans la voix.

- Merci.

- Non pas que ça va marcher, bien sûr.

C'était exactement l'avis de Linnet, même si elle se garda d'abonder dans son sens.

- Oh, mais je pense que nous sommes parfaitement assortis ! répliqua-t-elle pour le plaisir de l'asticoter.

- Un médecin complètement cinglé -c'est moi- et une beauté machiavélique -c'est vous- clopinant bras dessus bras dessous vers le bonheur ? Je ne crois pas, non. Vous lisez trop de contes de fées.

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— Je suis en train de lire l'un des livres de votre bibliothèque, lui dit-elle. Un ouvrage médical.

— Ah bon ? Lequel ? demanda-t-il avec un manque flagrant de curiosité.

— Observations et recherches médicales, du Dr Fothergill. C'est très intéressant.

— Des foutaises. Ne croyez pas un mot de ce qu'il dit. D'ailleurs, ne croyez pas un mot de ce que vous lisez dans n'importe quel livre de la bibliothèque. La plupart d'entre eux ont été écrits par des jacasseurs incompétents.

— Vous voulez dire que la sève de jonquille ne rend pas un homme impuissant ? demanda-t-elle en passant la tête au-dessus du paravent. Quelle déception !

— Je vois que vous préparez l'avenir. Pauvre homme que votre futur mari !

— Alors, ça marcherait ?

— C'est hautement improbable.

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« — J'imagine que tu essayes de me séduire à l'ancienne, maintenant que tu as perdu ta beauté.

Mais Linnet savait lorsqu'il était en colère et cherchait à blesser, et lorsque ce n'était pas le cas. Son cœur se gonfla de joie et, malgré elle, elle ronronna :

— Hum... Quelque chose comme cela.

Elle lui mordilla la lèvre, comme il le lui avait appris. Piers succomba, et ce fut avec une passion fiévreuse qu'ils s'embrassèrent. Puis il s'écarta soudain.

— Je ne peux pas.

Linnet se pencha sur lui, quelque chose dans sa voix exacerbant son excitation au lieu de la diminuer.

— Pourquoi ? murmura-t-elle tout en suivant des lèvres la ligne de sa mâchoire.

— Tu es trop laide. Je ne fais jamais l'amour avec des femmes laides. Je ne pourrais jamais aimer une femme laide. Une fraction de seconde, le cœur de Linnet s'emballa. Puis elle comprit.

— Et moi, milord, je ne peux aimer qu'un homme qui me fera franchir le seuil de notre maison dans ses bras. Un homme qui me promettra de ne jamais toucher au laudanum et de ne jamais élever la voix. Tu en es capable ?

Dans ses yeux brillants elle vit de la profondeur, de l'intelligence... de l'amour.

— Dans l'auberge, je t'ai portée le long du couloir jusque dans la chambre, dit-il d'une voix aussi enrouée que la sienne. Cela compte ?

— Je redeviendrai peut-être belle un jour. Ou peut-être pas. »

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— Regardez qui voilà ! Mon père s'est débrouillé pour dénicher une femme plus belle que le soleil et la lune.

Linnet se raidit en percevant la pointe de mépris dans sa voix.

— Piers... commença le duc.

— Et elle est accompagnée par ce cher vieux papa, pas moins, continua-t-il en fixant sur son père un regard implacable. Eh bien, que voilà une joyeuse réunion ! Vous savez quoi, mes amis ?

Les autres médecins étaient bouche bée. D'un bref regard, Linnet constata que, à la différence du comte, ils réagissaient comme tous les hommes normaux à sa présence.

— Je vais me marier, annonça-t-il. Avec une femme dont le vœu le plus cher est apparemment de devenir duchesse. N'ai-je pas une chance phénoménale ?

Comme il commençait à contourner le lit, Linnet faillit esquisser un mouvement de recul. Avant de comprendre, dans un sursaut, que si elle ne lui tenait pas tête dès maintenant, elle passerait le reste de sa vie à être persécutée.

Parce que le doute n'était pas permis : c'était un tyran. Il s'approcha d'elle, trop près, jouant de sa taille pour l'intimider.

— Mon père vous a informée que je projette d'avoir une durée de vie normale, n'est-ce pas ? demanda-t-il d'une voix suintant le dégoût.

— Il n'y a pas fait allusion, parvint-elle à répondre d'une voix dont la fermeté la soulagea. Il arrive que les projets changent, ajouta-t-elle. On peut toujours l'espérer.

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« — Prends une serviette, bougonna-t-elle.

Mais son regard avait perdu de son indifférence.

— Tu crois que tu pourrais me sécher les jambes ? Je ne peux pas le faire avec cette canne, tu le sais bien, argua-t-il en s'appliquant à prendre un air pathétique.

Mais elle plissa les yeux.

— Le soleil va te sécher.

Sans la quitter des yeux, il se caressa lentement.

— Tu me réchauffes plus vite que le soleil.

— Comment peux-tu me désirer quand je ressemble à cela ?

Elle déglutit avec peine. Mais Piers avait d'ores et déjà décidé que la pitié était la dernière chose dont elle avait besoin. Il y fut d'autant moins enclin qu'elle ajouta :

— Au passage, c'était l'un des compliments les plus mal tournés que j'aie jamais entendus.

— Contrairement à toi, je suis tombé amoureux d'autre chose que de ta beauté. Ta langue acérée, par exemple. Je l’adore.

— Je ne t'aime pas pour ton physique, riposta-t-elle. Si j'y accordais de l'importance, j'aurais choisi Sébastien.

— Eh bien, si j'y accordais de l'importance, j'aurais choisi nurse Matilda.

Comme elle ricanait, il lâcha :

— Ces jours-ci, elle est plus belle à regarder que toi. Linnet s'assit abruptement, le regard flamboyant.

— Tu n'es qu'une sale brute de me dire une chose pareille !

— Sa peau laiteuse, dit-il d'un air rêveur. Tels des pétales d'orchidée...

Le son qu'émit Linnet n'avait rien de féminin ni de distingué.

— Était-ce un grognement ? Mon Dieu, quelle déplorable manie ! J'espère que cette chère Matilda n'en prendra pas l'habitude avant que je lui demande sa main. Oh, une seconde ! Je crois que j'ai déjà une fiancée.

— Tu es ridicule, dit-elle. »

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« — Nous ne pouvons pas faire cela, dit-elle après avoir pris une profonde inspiration.

Ce qui lui gonfla les seins. Le regard de Piers s'y accrocha de nouveau tel un homme en train de se noyer s'agrippant à une corde.

— Sapristi, tu es parfaite, souffla-t-il.

— Tu ne me trouves pas trop grosse, là ?

À peine les mots avaient-ils franchi ses lèvres qu'elle se trouva stupide.

— C'est-à-dire que mon père... Enfin, ma gouvernante m'a dit un jour que je ressemblais à une vache.

— Si les vaches ressemblaient à cela... commença Piers. »

{...}

« Ses yeux souriaient. Aussi Linnet accepta-t-elle le bras qu'il lui offrait. Juste avant d'ouvrir la porte, il s'arrêta pour déposer un baiser sur le bout de son nez.

— Si je devais épouser quelqu'un, Linnet, ce serait toi.

— J'ai toujours su que ces seins me serviraient un jour à quelque chose, déclara-t-elle avec satisfaction, ce qui le fit éclater de rire. »

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— Ce n'était pas convenable du tout, fit-elle remarquer. Je suis sûre que les gens ne... Où as-tu appris à faire ça ?

— Comment peux-tu savoir ce que les gens font ou ne font pas ? répliqua Piers, qui roula sur le flanc et plia le coude pour appuyer la tête sur sa main. En tant que médecin, je peux t'assurer qu'ils se livrent à toutes sortes de choses que ni toi ni moi n'avons encore essayées. Quelqu'un t'a-t-il déjà expliqué ce qui était convenable ou inconvenant dans une chambre à coucher ?

Comme elle secouait la tête, il déclara avec satisfaction :

— C'est bien ce que je pensais, étant donné les lacunes évidentes dans ton éducation.

— Que veux-tu dire ? demanda-t-elle alors que, contre toute raison, son corps continuait de frémir.

— Sais-tu ce qui vient de t'arriver ?

Un gloussement échappa à Linnet avant qu'elle puisse le retenir.

— Je suppose que cela veut dire « oui ». Eh bien, sache que la première règle, c'est qu'entre des amants, rien n'est inconvenant.

— On dirait que tu donnes un cours aux canardeaux. Je t'ai déjà entendu les bombarder de questions destinées à leur arracher des réponses stupides.

— Crois-moi, je n'envisagerais jamais de leur tenir des propos intimes. Pour une bonne raison : je n'aime pas que mes partenaires aient autant de poils sur la poitrine.

— Tu es ridicule, répliqua Linnet en nouant ses bras autour de ses genoux.

— Pas aussi ridicule que ton ignorance du système reproducteur.

Comme elle pouvait difficilement le contredire, il poursuivit :

— Je suppose que ta mère est morte avant d'avoir pu t'expliquer l'essentiel.

— Je connais l'essentiel, protesta-t-elle.

— Vraiment ? Dans ce cas, pourquoi croyais-tu que « ça pendait » entre les jambes des hommes ? Comment cela marcherait-il, à ton avis ? Comme une saucisse que l'on farcit ?

— Une erreur mineure, répliqua-t-elle, alors que son regard glissait vers cette partie de son anatomie que le tissu ne dissimulait plus depuis longtemps. Il est évident que ma mère parlait métaphoriquement.

— Ceci... dit-il en passant la main sur son sexe dressé, est une érection. Et je ne suis pas impuissant, comme tu aurais dû le comprendre à l'instant où tu m'as vu au garde-à-vous.

Linnet déglutit avec peine. Elle-même aurait bien aimé le toucher ainsi.

— Un homme n'a d'érection que lorsqu'il veut coucher avec une femme. Sinon, son sexe pend.

— Ah ! Ma mère avait donc raison. Tu pourrais le faire pendre, que je voie à quoi cela ressemble ?

De nouveau, il se caressa lentement.

— Non. C'est impossible.

— Tu ne peux pas le contrôler ?

— Pas à cet instant. Et rarement lorsque je suis près de toi, à ma grande surprise.

Une déclaration qui rasséréna un peu Linnet.

— Au cas où tu te poserais la question, je ne suis pas vierge, continua-t-il d'un ton désinvolte. Je ne prétendrai cependant pas avoir fait l'amour avec une femme. Mais j'en ai connu une, deux, ou davantage. Toi, en revanche, tu es bel et bien vierge, et remarquablement ignorante. Pourquoi ne me dirais-tu pas ce que tu sais de l'essentiel ? Ainsi, je pourrais corriger tes erreurs.

— Pour que tu me cries après comme tu cries après les canardeaux quand ils devinent de travers ? Certainement pas.

— Veux-tu sauter la leçon et passer directement à la démonstration ? Je suis en train de me caresser...

Instinctivement, Linnet reporta les yeux sur sa main et sur ce que celle-ci faisait.

— ... et je n'aurais rien contre un peu d'aide.

— Je te croyais vraiment impuissant, murmura-t-elle. Pour moi, tu ne pouvais pas faire cela.

— Songes-y... Je te soupçonne d'avoir suffisamment de connaissances pour savoir ce que j'aimerais faire avec l'outil à ma disposition. Il est en état de marche.

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