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Elle eut un petit frisson, et soudain, il s’aperçut qu’il s’était trompé : ce n’était pas du dédain qu’il avait lu un peu plus tôt dans ses yeux, mais du dégoût.

— Je ne peux pas recommencer, répondit-elle. Ce que je ressens vient en partie du choc que j’ai éprouvé quand ton père nous a surpris, mais je suis sûre qu’au fil du temps, j’aurais de toute façon abouti à la même conclusion.

— Quelle conclusion ?

— Je ne suis pas ce genre de femme. Toutes ces choses que tu m’as demandées – ne pas porter de culotte sous mes robes, laisser mes cheveux lâches malgré les domestiques –, tout cela me répugne. Je ne comprends même pas comment j’ai pu accepter de faire quelque chose d’aussi détestable. Même si je ne te juge pas. Je parle uniquement pour moi.

James s’éclaircit la voix. C’était stupéfiant de découvrir combien certains sentiments de culpabilité s’effaçaient rapidement tandis que d’autres semblaient ne jamais devoir disparaître. S’il s’était pardonné son absence à la mort de son père, il sentait qu’il se reprocherait jusqu’à la fin de ses jours d’avoir gâché le plaisir que Daisy avait pris à leurs relations intimes, et la spontanéité avec laquelle elle avait accueilli ses caresses.

D’un autre côté, il n’était plus ce garçon de dix-neuf ans qui avait quitté l’Angleterre bourrelé de remords.

Il pouvait la faire changer d’avis. Même si cela devait prendre cinquante ans, il pouvait tenter de se racheter.

— Je crois que tu te trompes, déclara-t-il avec douceur.

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« Ses lèvres glissèrent sur le ventre de Daisy, mais elle le força à revenir vers elle en riant à travers ses larmes.

— Je t’embrasserais à la table du régent si tu me laissais faire, enchaîna-t-il néanmoins. Tu es la seule et l’unique. Je suis revenu d’entre les morts pour toi Daisy. Deux fois.

— Et j’en suis tellement heureuse, murmura-t-elle.

Une larme roula sur sa tempe et disparut dans sa chevelure.

— Je n’aurais jamais dû te quitter.

D’autres larmes suivirent. Il caressa sa joue mouillée et l’étreignit.

— Je t’aime, souffla-t-il. Et comme tu ne l’as pas fait, je le dis à ta place : toi aussi, tu m’aimes. »

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« Lorsqu’elle se glissa près de lui, James tremblait d’impatience et de désir contenu.

Mais il avait un dernier aveu à lui faire avant de commencer.

— Je t’aime, murmura-t-il en enfouissant les doigts dans ses cheveux. Tu es trop élégante pour moi, trop belle, trop intelligente, mais je t’aime tout de même malgré ces défauts.

Elle eut un petit rire moqueur, mais elle tourna la tète et lui embrassa le poignet. C’était déjà cela. »

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« — Les jeunes filles portent des perles. Que fais-tu, ma chérie ?

Theo, qui s’était approchée de son secrétaire, leva les yeux.

— Je complète ma liste. Juste au cas où j’aurais un jour le droit de m’habiller comme je le souhaite.

— C’est en rapport avec les perles ?

— Oui. J’ai noté deux nouvelles remarques durant ces derniers jours. Les perles sont pour les huîtres.

— Et les débutantes, compléta sa mère. Quelle est la seconde ?

— Elle ne va pas vous plaire, prévint Theo. L’uniforme d’Eton mérite qu’on s’y intéresse.

— Elle ne me déplaît pas. Même si je trouve que le rang d’un homme est un meilleur critère que sa scolarité. En outre il existe d’autres écoles qu’Eton, ma chérie.

— Maman ! Cette liste n’a rien à voir avec un futur mari ! Elle rassemble simplement tout ce dont je m’inspirerai quand je pourrai choisir le style de mes vêtements. C’est-à-dire, après mon mariage. Le manteau de l’uniforme d’Eton est splendide. Je me moque des corps qu’il recouvre, sauf s’il s’agit du mien.

— J’espère que je ne vivrai pas assez longtemps pour te voir vêtue comme un étudiant, commenta sa mère en frissonnant. Je ne veux même pas l’imaginer. »

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Sa vieille amie, la culpabilité, était revenue. Oui, il était furieux quand il avait quitté l’Angleterre sept ans plus tôt, et ne s’était pas beaucoup inquiété de la situation de Daisy. Il s’était comporté comme un infâme salaud, il n’y avait pas d’autre mot.

— Elle est devenue glaciale. Elle qui était… pétillante et drôle.

Griffin eut un petit rictus, mais ne dit rien.

— Bon Dieu, j’ai tout foutu en l’air dans ma vie ! Je l’ai abîmée, Griffin. Maintenant, elle ressemble à l’une de ces statues de glace qu’on a vues à Halifax. Belle mais froide. Elle n’était pas ainsi avant que je l’épouse. Elle m’en veut d’avoir couché avec d’autres.

— Ça se comprend, non ?

— Le jour où elle m’a jeté dehors, elle m’a dit que notre mariage était sans lendemain, et je l’ai crue. J’étais censé rester chaste jusqu’à la fin de mes jours ?

— Apparemment, répondit Griffin, qui semblait beaucoup s’amuser.

James lui lança un regard mauvais.

— Parfois, je regrette que ce coup de couteau ne t’ait pas entaillé un peu plus haut. Les hommes sont beaucoup plus compatissants sans ce petit truc qui leur pend entre leurs jambes.

— Qui a « un petit truc » ? rétorqua Griffin. Personnellement, j’ai un tronc d’arbre, ajouta-t-il en se tapotant l’entrejambe.

— Tu vérifies qu’il est toujours là ?

— Tu imagines l’effet que ça fait d’avoir une épée sifflant juste devant ce que tu as de plus précieux ? J’en ai encore des cauchemars. J’aurais fait un castrat très amer, crois-moi.

Il se gratta l’intérieur de la cuisse.

— Ce truc gratte comme le cul du diable, je suppose que ça signifie que ça cicatrise enfin.

Griffin se leva et poursuivit en déambulant dans la pièce :

— À ton avis, il va falloir combien de temps pour obtenir ce foutu pardon ? Ça ne fait qu’une demi-journée que je suis enfermé dans cette pièce, et j’ai déjà envie de grimper aux rideaux.

La procédure d’obtention du pardon royal pour deux corsaires qui avaient sécurisé les mers en s’attaquant aux bateaux-pirates qui les sillonnaient avait été lancée deux mois auparavant.

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Il envoya de nouveau Trevelyan contre le mur.

- Elle est la plus belle ( Bang !), la plus exquise ( bang !), femme de Londres.

(...)

-Je n'ai jamais rencontré de femme plus belle, ni en Chine ( bang !), ni aux Indes ( bang !), et sûrement pas dans toutes les Iles britaniques ! Et surtout, elle est d'une gentiellesse incroyable. Il suffit de voir le temps qu'elle perd à parler avec vous, espèce de pitoyable ver de terre ratatiné. ( bang, bang, bang !).

(...)

-Vous ! cria James du ton qu'il employait autrefois pour hurler "pas de quartier!".

(...)

-Si vous avez le malheur de dire un mot sur ma femme qui ne soit pas un compliment, ce n'est pas contre le mur que je vous jetterais, mais par la fenêtre. Et pas du rez-de-chaussée.

(...)

La galerie était bondée.

-Ma duchesse, reprit-il alors en balayant la foule d'un regard farouche, n'est pas un signe, pour la bonne et simple raison qu'elle n'a jamais été un vilain canard.

(...)

Sans un mot ils traversèrent la longue galerie. La foule s'écartait devant eux telles les eaux de la mer Rouge devant Moise. Les expressions étaient approbatrices, et soudain quelqu'un se mit à applaudir -peut être le régent lui-même. Aussitôt, tout le monde l'imita, et ce fus sous des applaudissement nourris que James descendit les marches.

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- On a grimpé sur le toit, accroché une corde à l'une des cheminées, et on est descendu à hauteur de la nurserie pour faire peur à nos nurses.

- Ça, c'était le plan, déclara James en avalant une autre rasade de cognac à même le goulot. Mais ça s'est passé un peu différemment.

- Ma soeur s'est enfuie en hurlant, mais pas la tienne. Elle a ouvert la fenêtre, tu te rappelles ? Au début, j'ai cru qu'elle allait nous aider à rentrer, au lieu de quoi, elle nous a jeté une bassine d'eau en riant comme une folle. Elle aurait pu nous tuer.

- Pas ma soeur, rectifia James. Je l'ai épousée. Elle est devenue ma femme.

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« — Theo est pareille à la Diane chasseresse, commenta Cecil, sincèrement ravi de cet engouement pour sa cousine par alliance. Belle et dangereuse. Prête à sortir une flèche de son carcan ou à transformer un homme en porc. Sensuelle, avec une sorte de pureté virginale.

— Bonté divine, vous devenez poète ! s’exclama MacLahan, stupéfait. Évitez de parler ainsi de la comtesse devant votre épouse.

Cecil se contenta de rire. Il n’était pas inquiet quant à la réaction de Claribel : ils se comprenaient parfaitement et leurs meilleurs moments étaient aussi les plus intimes. Un tel lien était la garantie de sa fidélité, et Claribel en était tout à fait consciente. D’ailleurs, au fond de lui, il avait la conviction que vivre avec Theo devait être extrêmement difficile.

Car si ses principes vestimentaires étaient délicieux à lire, ils reflétaient un besoin de perfection qui s’exprimait dans toute sa personnalité. Elle ordonnait plus qu’elle ne suggérait ; elle était trop opiniâtre, trop dure, trop spirituelle.

Trop de problèmes. Trop de fierté.

Ce qui, évidemment, convenait parfaitement à un cygne.

Theo avait beau se réjouir de sa popularité fulgurante et de son influence en matière de style, elle commençait à se lasser d’être toujours traitée comme un cygne (et jamais comme un canard). »

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« — Comment me trouves-tu ? s’enquit sa mère.

— Comme la cathédrale St Paul le soir de Noël, répondit Theo en l’embrassant. Magnifique et scintillante, comme si vous portiez un collier d’étoiles.

Sa mère rosit un peu.

— Cela fait beaucoup de diamants, je sais. Mais la comtesse ne donnant qu’un bal dans l’année, il est important d’y apparaître sous son meilleur jour.

— C’est-à-dire avec ses plus beaux bijoux, railla gentiment Theo.

Sa mère recula pour mieux l’examiner.

— Laisse-moi te regarder, ma chérie. Cette robe est jolie.

— Je déteste ce qui est « joli ». Cela ne me va pas au teint, maman.

— Tu es la plus jolie et la plus adorable jeune fille de tout Londres, s’entêta sa mère, l’air absolument sincère.

— Vous n’avez pas l’impression d’être quelque peu aveuglée par l’amour maternel ? ironisa Theo en se soumettant à une embrassade parfumée.

— Absolument pas. »

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— Tout s’est merveilleusement passé, commenta Theo une fois dans la voiture.

— Non, répliqua James.

— Comment peux-tu dire cela ? Geoffrey était charmé.

— Il était surtout charmé par tes nichons.

— Nichons ? Nichons ? James, tu ne devrais pas employer ce genre de mot devant moi ? fit-elle mine de s’offusquer. « Nichons », j’adore ce mot.

Il se pencha vers elle, et elle se rendit compte avec stupeur qu’il était furieux.

— Arrête tes simagrées ! Ton petit jeu de séduction avec Trevelyan crevait les yeux.

— J’espère bien. C’était exactement ce que je voulais.

— Tu veux que je te dise quelque chose ? Ton cher Geoffrey n’est pas fait pour toi.

— Pourquoi donc ?

— Sa langue est encore plus acérée que la tienne. À Eton, il m’envoyait souvent des piques juste pour le plaisir. Si j’y avais prêté attention, il aurait été vraiment pénible.

Theo lâcha un rire.

— Toi, agacé ?

— J’ai dit, si j’y avais prêté attention, Theo. Ce que, toi, tu ne pourras t’empêcher de faire. Résultat, il te mettra en pièces.

— Tu oublies un détail : il sera amoureux de moi. Je pourrai m’amuser de son esprit et de son ironie sans craindre d’en être l’objet.

— Trevelyan n’épargne personne. Je l’ai entendu se moquer de sa propre mère. Pour être franc, Daisy, c’est le genre d’homme qui est totalement lui-même lorsqu’il s’habille en femme.

— Pardon ?

— Tu as bien compris.

L’air très content de lui, James s’adossa à la banquette, avant d’ajouter :

— Je le connais, pas toi.

— Insinuerais-tu qu’il est intéressé par les hommes ? !

— Y a-t-il des choses dont tu n’oses pas parler ?

Non, je n’insinue rien de tel. Je veux juste dire que c’est un drôle d’oiseau. Très bizarre. Pas pour toi. Je ne te laisserai pas l’épouser.

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