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On riait un peu, mais en même temps on avait un peu peur. Après les pêches, papa, il pouvait jeter des choses plus dures. La chance, c‘était que les pêches elles étaient molles, parce qu’elles étaient bien mûres, alors elles s’écrasaient, c’était pas comme des cailloux

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Il se suicidait souvent le dimanche, à midi, quand tout le monde était là, de préférence quand c’était un repas de fête. Papa prenait son bistouri, et il se coupait une veine à la saignée du bras. Il mettait en dessous son haricot pour ne pas salir la nappe

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Une heure plus tard, d’autres clients étaient arrivés, et la dame était toujours dans le cabinet. Alors maman décide d’aller voir dans le cabinet. Elle frappe à la porte, pas de réponse

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En dessous de la plaque, il y avait écrit que papa était « Ex-externe des hôpitaux de Lille ». Ça nous faisait drôle parce que nous, on était externes à l’institution Saint-Joseph. Si papa il était très intelligent, je pensais que ses enfants, ils pouvaient pas être bêtes. Même moi

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Sur la porte de la maison, il y avait une plaque en cuivre. Il était écrit dessus « Docteur Paul Fournier ». En dessous, c’était marqué « Lauréat de la Faculté »

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Je me suis mis à rêver que ça pourrait continuer longtemps comme ça, toujours peut-être. Le bonheur, c'était tout simple. Il suffisait que papa soit gentil, alors maman devenait heureuse et nous les enfants avec.

Le lendemain, papa, il est rentré tard, très fatigué, il était plus gentil du tout, c'était plus le même papa.

Pour papa, ça devait pas être aussi simple que ça, le bonheur.

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Papa et les cigarettes

Papa, il fumait des Gauloises bleues sans filtre. Maman, elle nous disait qu’il fumait même la nuit, dans son lit, et que, souvent, il faisait des trous dans les draps.

Ses doigts étaient jaunes. Ses poumons, ils devaient être durs comme des gaillettes. Sa gorge, elle devait être toute noire à l’intérieur comme une cheminée, il fallait la ramoner. Alors tous les matins, il toussait, très fort et très longtemps. Ca devait lui brûler aussi, c’est peut-être pour ça qu’il buvait, pour éteindre le feu.

Un jour, je me souviens que papa il a eu comme une crise de folie. Il s’est mis plein de cigarettes sans la bouche avec un cigare au milieu. Sa tête, on aurait dit une fleur de pissenlit. Et il s’est promené comme ça dans la maison, mais personne avait envie de rire. C’était grave, il savait plus ce qu’il faisait.

A ses clients qui fumaient, papa disait d’arrêter, il leur disait que c’était mauvais pour leur santé. Ca faisait rigoler les clients, et papa aussi. Sur les meubles de maman, il y a encore des brûlures de cigarettes, c’est des souvenirs de papa.

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ON A PERDU PAPA (page 63)

Un jour, papa a disparu. Maman était sûre qu'il n'était pas sorti de la maison, mais impossible de le trouver.

On a cherché partout, on a fouillé toute la maison, on inspecté toutes les pièces, on a regardé sous les lits, on a ouvert les placards, les grandes armoires, rien, pas de papa.

Quelqu'un a eu l'idée d'aller revoir dans son cabinet. Dans son cabinet, il y avait un piano, le piano était dans un angle de la pièce. Et derrière le piano, allongé, une cigarette au bec, il y avait papa, avec un drôle de sourire. Il avait l'air de dire «Je vous ai bien eus».

Il aimait bien jouer à cache-cache, mon papa.

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Il y a un moment, papa faisait ses visites à vélo. C'était la guerre et c'était difficile de trouver de l'essence et des pneus pour son auto.

Papa, il partait avec son vélo, mais il ne revenait pas toujours avec le vélo.

Je me souviens une fois, c'était la nuit, en hiver, il est rentré à pied. Il était tout mouillé.

Le lendemain, un pécheur est venu à la maison pour dire qu'il avait vu le vélo de papa. Il était dans la rivière, une petite rivière qui s'appelait Gy.

Papa, qui devait être bien fatigué, avait dû louper le virage avant le pont, et il était tombé dans la rivière avec son vélo.

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Papa, quelquefois, il était énervé ou en colère, alors il appellait la police. Les gendarmes venaient toujours et ils essayaient de calmer papa qui leur disait des bêtises.

Un jour, il leur a dit que bonne-maman, elle voulait le violer. Je ne savais pas ce que ça voulait dire, mais ça devait être un truc grave.

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