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"Je préférerais éviter de me jeter sur un bûcher funaire. S'il te plait, revient moi."

Le pli tomba des mains de Kate. Le coeur battant, elle s'approcha de la vitre et cligna des yeux pour scruter la pénombre.

C'est alors qu'elle aperçut une silhouette masculine qui se découpait contre les hautes flammes . Un homme grand, large d'épaules, qui semblait attendre devant le feu.

Kate s'élança. Elle dévala les marches, traversa l'entrée en trombe, sauta en bas du perron, franchit la rue et pila net à l'entrée du square, la main crispée sur le portillon de fer forgé.

- Gabriel? appela-t-elle d'une voie blanche.

- Bonjour, répondit-il sans bouger. Es-tu venue me sauver?

- Que fais-tu ici? Que signifie ce feu?

- Tu m'as abandonné, tout comme Enée a abandonné Didon.

Kate posa la question qui lui brûlait les lèvres.

- Est-tu fiancé? Marié?

- Non.

Elle poussa le portillon et se rua dans le parc, puis se ressaisit et poursuivit son chemin en marchant avec dignité... avant de franchir les derniers métres qui la séparaient de Gabriel.

- Dieu, que tu m'as manqué ! gémit celui-ci avant de la serrer dans ses bras et de prendre ses lèvres pour un long baiser.

Les secondes passèrent, peut-être les minutes, les heures...

- Je t'aime, murmura Gabriel lorsqu'il consentit enfin à la libérer.

Encore incrédule, Kate fit courir ses mains sur son large torse, ses cheveux, ses épaules.

Moi aussi, répliqua-t-elle dans un souffle. Moi aussi.

Gabriel recula d'un pas et posa un genou à terre.

Katherine Daltry, voulez-vous être ma femme ?

Kate était vaguement consiente que des curieux s'étaient massé de l'autre côté de la grille, les yeux rivés sur eux, mais elle n'en avait cure.

-Oui, chuchota-t-elle. Oui !

Alors, d'un mouvement fluide,Gabriel se releva et la prit de nouveau dans ses bras, lui arrachant un rire de pure bonheure. De l'autre côté de la grille, Kate entendit Henry rire à son tour, puis Léo. Enfin, c'est Gabriel qui émit un rugissement de joie presque sauvage.

- J'ai une licence spéciale, explica-t-il, tout en sortant le document de sa poche.

- Vous l'épousez demain, décréta Henry, qui venait de les rejoindre.

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Avez-vous déjà entendu parler de Didon et Énée ?

Kate secoua la tête.

— Je ne sais même pas si c’est de l’histoire ou de la littérature. De vous à moi, j’ai été scandaleusement mal éduquée. Je parle un peu le français et j’ai lu presque tout Shakespeare, mais à part cela, je suis une parfaite ignorante.

— Une ignorante incollable sur l’élevage des animaux de ferme, à ce qu’il semble.

— Ma foi, cela peut avoir son utilité. Eh bien, qui est cette Didon ? Elle n’a pas un prénom très élégant.

— C’était la reine de Carthage. Elle s’était éprise d’Énée, mais les dieux avaient décidé que celui-ci devait poursuivre son voyage pour aller fonder Rome. Ce qu’il fit. Folle de chagrin, elle se jeta sur un bûcher funéraire.

— Elle s’est immolée par amour ?

Le prince Gabriel hocha la tête.

— Alors c’est de la littérature, décréta Kate. Aucune femme sensée ne ferait une chose pareille.

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— Et… êtes-vous une femme à l’âme noble ?

En réponse, elle se composa l’air compatissant que l’on réserve aux enfants trop naïfs.

— Si je peux me permettre un conseil amical, rétorqua-t-elle en lui tapotant le bras d’un geste supérieur, ne demandez jamais à une dame de fixer elle-même son prix. Ce sera toujours plus que vous ne pourrez payer.

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— Ceci est la conversation la plus choquante que j’aie jamais eue, répéta-t-elle. Et au risque de vous décevoir, je ne suis ni disponible, ni riche héritière.

Il arqua un sourcil intrigué.

— Ah non ? Dimsdale est-il au courant ? Berwick est persuadé que vous disposez d’un magnifique héritage.

— Votre majordome est mal informé. Quant à Algie, il ne m’épouse pas pour ma fortune, lui.

— Intéressant. Mon cher neveu me semble pourtant du genre à placer l’amour au second rang, après l’argent.

— Contrairement à vous, pour qui l’amour vient tout en bas de la liste, je suppose ?

— Absolument.

— Cela signifie-t-il que je peux promener mes chiens sans craindre que vous bondissiez sur moi comme un fauve ? demanda-t-elle avant de se pencher pour poser César à terre.

— Vous pourriez… si vous n’étiez pas aussi séduisante.

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— Vous n’êtes qu’un grossier personnage, siffla-t-elle entre ses dents.

— Étiez-vous vraiment obligée de vous montrer aussi violente ? gémit-il. Ce sont mes chaussures préférées !

Kate recula de quelques pas.

— Sans compter que vous êtes la personne la plus égocentrique que j’aie jamais connue !

— Et vous ? rétorqua-t-il. Savez-vous ce que vous êtes ?

— Une femme qui ne vous trouve aucun charme.

— Une exaspérante petite provinciale, rectifia-t-il.

Il fronça les sourcils. Il semblait si contrarié que c’en était presque comique.

— Vous avez l’air d’un épicier qui n’a pas reçu sa livraison de pommes de terre, dit-elle, prise d’un fou rire.

— Vous compareriez-vous à un sac de pommes de terre ? demanda-t-il d’un ton incrédule.

— Désolée, monsieur le Grand de ce Monde, mais nous autres Anglaises ne sommes pas là pour satisfaire vos moindres caprices. Vous ne pouvez pas embrasser qui vous voulez.

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Je suppose que lorsqu’on est prince, il suffit d’orner l’université de sa présence pour recevoir un diplôme, ironisa Kate. Que peuvent-ils dire ? « Désolé, Votre Altesse, mais vous êtes vraiment trop stupide pour décrocher votre diplôme » ?

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Quand on parle du diable… reprit Gabriel, avant de s’incliner devant le nouvel arrivant.

— Vous aussi, mon garçon, vous aussi, répliqua son oncle, le prince Ferdinand Barlukova, d’un ton distrait. Vous n’auriez pas vu mon chien ?

— Le bruit court que le lion l’a mangé, déclara Wick en se réfugiant imperceptiblement derrière l’épaule de Gabriel.

— Avec la peau ?

— Cela expliquerait l’état de santé déplorable du lion.

— Je n’ai pas vu votre chien, mon oncle, répondit Gabriel en se mordant les lèvres.

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Votre cour fonctionne-t-elle aussi sur des principes ?

— Ma cour ? Je n’en ai pas.

Kate regarda autour d’elle.

— De hauts murs de pierres, des tapisseries qui doivent remonter au règne de la reine Elizabeth, des laquais en livrée… J’ai pourtant bien l’impression d’être dans un château !

— Un château n’est pas une cour, rectifia le prince.

— Mes excuses, Votre Altesse, dit-elle d’un ton mielleux. Votre Altesse a bien entendu raison.

Si elle en jugeait au tressaillement de sa mâchoire, le prince était si accoutumé aux basses flatteries qu’il était incapable d’humour.

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"...Lorsqu'un homme commence à se comporter comme un chevalier de la Table Ronde, c'est qu'il a l'intention de froisser les draps."

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À t’entendre, la pauvre Tatiana pourrait bien s’enfuir dès qu’elle me verra.

Gabriel le savait, la lueur féroce qui brillait dans ses yeux inquiétait les jeunes femmes habituées aux gentils garçons. Pourtant, il n’avait pas encore croisé celle qui ne manifesterait pas le moindre signe d’excitation devant le prince qu’il était.

Au demeurant, c’était bien la première fois qu’il allait devoir séduire une épouse plutôt qu’une amante… Il réprima un juron et se tourna de nouveau vers l’urne brisée.

— Peut-être dois-je me réjouir que ma fiancée n’ait pas plus de choix que moi-même en l’occurrence, marmonna-t-il.

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