Extraits

"Tu parles d'un couple.

- C'est un match parfait", répond-elle en m'embrassant.

C'est cette histoire que vous ne verrez pas à la télé ou ne lirez pas dans les livres d'histoire - le récit d'un prince indiscipliné qui a trouvé la reine de son cœur et qui a appris à devenir roi.

Si les cauchemars peuvent se réaliser, et c'est parfois le cas... alors nos plus beaux rêves le peuvent aussi.

Je tire une grande satisfaction à l'idée de gagner ma vie. Je suis indépendante, je peux survivre seule. Lorsqu'on dépend des autres, une partie de votre bonheur est entre leurs mains. Ils peuvent le soigner ou l'écrabouiller à tout moment. Votre destin ne vous appartient pas. J'ai vu ce qui pouvait arriver et ce n'est pas joli. Ma vie est peut-être simple, mais elle m'appartient.

C'est alors qu'il me regarde, tout simplement. Avec des yeux heureux et chaleureux. Mes lunettes se couvrent de buée et je les enlève.

<< Putain, ce que t'es belle >>, murmure Henry.

Instinctivement, je baisse les yeux.

<< Personne ne te l'a jamais dit ?

- Pas vraiment, non.

- Eh bien ce n'est pas normal. On aurait dû te dire tous les jours combien tu es belle - à l'intérieur comme à l'extérieur. >>

Ma poitrine se gonfle, je suis attendrie, émue, et ce n'est pas à cause du compliment. C'est à cause de lui, de ce beau prince pitoyable au coeur brisé. Est-ce que quelqu'un a déjà dit à Henry combien il était brillant ? Gentil, fort, généreux et bon ? Je ne crois pas - et c'est mal. Il aurait dû l'entendre tous les jours.

“Good. Now that I think about it, you could be helpful to Sarah. She’s terribly shy and you’re so . . . not. I’m trying to bring her out of her shell.”

“Everyone knows the best way to get a turtle out of its shell is to stick a finger up its arse. Have you tried that?”

“This is fabulous! You never disappoint, you naughty boy.” She pats my arm. “And don’t worry, when the Queen boots you out of the palace, Simon and I will adopt you. Won’t we, darling?”

Simon nods. “Yes, like a rescue dog.”

Under the suspicious eyes of the shop owner, I check out the merchandise.

It feels like a drug deal.

“Hmm, hmmm, hmmm, hmmm, hmmmmm, hmm, hmm . . .”

And I’m once again staring at the ceiling. “What is that sound?”

“What? Oh, that’s me—sorry—I hum when I read.” The bed shakes as she shrugs. “Habit.”

“Well for Christ’s sake, don’t.”

“Back in the day, the religious orders used to give sanctuary to anyone who asked. And since you dress like a nun, it seemed like the logical choice.”