Il n'est pas si facile de vivre
Auteur
- Christine Arnothy (Écrivain)
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extrait
Georges, ne se doutant pas du tout qu'un combat singulier venait de commencer, ajouta, candide :
"Christine écrit un livre ; elle a beaucoup de talent".
La mèche brûlait déjà très près de la poudre. Mme Saulner s'exclama :
"Je veux une femme de chambre... Une bonne femme de chambre ! Le dimanche après-midi, vous pourrez faire n'importe quoi, même écrire, mais, pendant la semaine, je vous avertis, je n'accepte aucune déviation... Vous reprisez bien, Christine ?"
Je n'aimai pas mon nom sur ses lèvres. J'aurais aimé inventer un autre nom et le lui présenter sur une paume comme on montre une pièrce d'argent trouvée derrière une armoire. J'aurais aimé dire que je m'appelais Catherine ou Rose ; pourquoi pas Antigone ?
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Maintenant loin de leur patrie, des cadavres et des ruines, la famille de Catherine cherche à "s'enraciner" quelques part pour recommencer à vivre. Mais pour Catherine qui cherche à s'émanciper, le voyage est loin d'être terminé.
Même si les horreurs de la guerre sont maintenant bien loin, Catherine nous conte dans ce second tome qui fait suite à "J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir" : la misère, la faim et l'espoir.
Entre les difficultés de par son statut de réfugiée, Paris plein de promesse, sa conquête de l'amour ... L'auteure nous raconte ici la suite de son voyage, aussi difficile que le premier, dans lequel elle sera guidée par l'espoir d'une vie meilleure et celui d'assouvir un jour son rêve : écrire !
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Je pense avoir préféré « Il n’est pas si facile de vivre » à « J’ai 15 ans et je ne veux pas mourir », bien que les deux soient très touchants. Dans ce tome-ci- on voit une jeune femme qui essaie de se reconstruire et de se créer une nouvelle vie après la Guerre. C’est difficile, mais elle finit par y arriver. Sa relation avec son mari est assez compliquée malheureusement
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Comme LetoBronn, j'ai trouvé cette suite moins émouvante et moins triste, heureusement pour Christine Arnothy car cela reste un roman autobiographique. Bonne lecture.
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Une suite moins bouleversante que son début ("J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir"), moins malheureuse aussi, mais qui reste assez touchante. À lire !
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Résumé
La Hongrie est en feu. Les Allemands, qui y sont entrés en maîtres, se sont retranchés dans Budapest et entendent tenir la ville, qu'assiègent les Russes.
C'est ce siège de deux mois, vécu dans la cave de leur immeuble pris, au bord du Danube, sous les feux croisés des belligérants, que raconte Christine Arnothy. Ils sont là, une douzaine à attendre l'avancée russe avec l'espoir qu'elle marquera la fin de l'oppression et de l'horreur.
Mais bientôt, les parents de Christine décident de quitter le pays. Ils aboutissent dans un camp de réfugiés en Autriche, d'où Christine veut s'arracher à tout prix. Cette existence recommencée est le thème de Il n'est pas si facile de vivre, qui fait suite à J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir.
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