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Il ne se passe jamais rien ici



Description ajoutée par TerverChante57 2024-03-26T16:09:52+01:00

Résumé

La saison touristique touche à sa fin dans ce village niché sur les rives du lac d'Annecy. Comme souvent, Antoine passe la soirée au Café des Sports avec les habitués. L'atmosphère est à la fête. Mais quand, au petit matin, on découvre le corps d'une femme assassinée au bord de l'eau, c'est vers lui que se portent les regards. Connu de tous, jugé instable par beaucoup, y compris par sa propre famille, ce bientôt quadragénaire aux airs d'éternel adolescent fait vite figure de coupable idéal. Sans doute un peu trop. Car, ce soir-là, ils sont nombreux à être partis tard dans la nuit. Dans ce roman redoutable empruntant au genre du roman noir, Olivier Adam donne la parole à tous les protagonistes de l'affaire et fait l'autopsie d'une communauté où sont tapis la violence des hommes et leurs silences.

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Classement en biblio - 31 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par JaneEyreBronte 2024-05-02T20:19:15+02:00

Je la regarde jouer un moment. Entre deux lancers elle ramène ses mèches derrière ses oreilles et quand elle fait ça, pour tous les mecs présents, c’est le geste le plus sexy de la terre, on se l’enregistre pour y rêver plus tard. Chaque fois que la fléchette se plante dans la cible, les sifflets s’élèvent. Le traiteur japonais se rapproche. Il la colle d’un peu trop près et ça se voit qu’il est à la limite. Tout le monde le tient à l’œil. C’est lui le plus susceptible de déraper ce soir. Ce n’est pas toujours le cas. Ça tourne. Mais il y en a toujours un pour démarrer trop tôt, trop fort. On ne sait pas à quoi ça tient. Une mauvaise journée. Un coup de mou. En tout cas, Sushi Man a plusieurs longueurs d’avance et l’alcool aussi mauvais que libidineux. Mais il est sous surveillance. Si nécessaire, plusieurs d’entre nous se chargeront de le foutre dehors. Et se sera sans rancune. On s'est tous retrouvé à sa place. Les rôles s'échangent, voilà tout.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par fanfan28 2024-12-15T16:25:08+01:00
Diamant

Excellent roman. Je l’ai dévoré. On retrouve le style particulier d’Olivier ADAM. On aime ou n’aime pas. Je recommande.

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Commentaire ajouté par Benoit-47 2024-12-11T17:23:33+01:00
Bronze

Je n’ai pas beaucoup aimé ce style fait d’une succession de monologues et de bavardage mental des différents personnages. C’est très difficile de maintenir un rythme. Le scénario qui s’apparente à un polar semble prétexte à une critique sociale que je trouve très négative.

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Commentaire ajouté par Kiki1744 2024-11-28T16:55:31+01:00
Argent

« Il ne se passe jamais rien ici », c’est vrai dans ce petit village en haut du Lac d’Annecy où tous se connaissent depuis leur enfance car beaucoup sont restés dans ce village car ils n’ont pas voulu, pu, su aller ailleurs.

« Il ne se passe jamais rien ici » jusqu’au jour où Fanny est retrouvée morte. La belle Fanny devant qui tant d’hommes bavent, liée à Antoine par une histoire du genre « Je t’aime, moi non plus.. » et ça en chamboule des existences. L’enquête est menée par les deux gendarmes du village, tous les deux nés peu ou prou par ici…et forcément tout accuse Antoine, ce loser, ce fils de rien dans cette famille de notables, avec un père protecteur du clan, une mère qui a été l’institutrice du village donc de tous qui commence à perdre la tête, le très riche frère qui dirige une clinique, la sœur qui, mariée à Yann, tient un hôtel-restaurant qui périclite. Dans ce bain de notables, Antoine se débat sous perfusion de petits boulots en petites combines, de boissons, de drogues et de médicaments, sous perfusion d’argent de ses parents, sous perfusion d’amour de Fanny et de son fils qu’il recommence à voir…

Olivier ADAM fait une peinture sociale de ce microcosme qui devient de plus en plus oppressant, car tout le monde se connaît, les ragots circulent et les passés se réveillent. Dans cette peinture, le personnage principal Antoine sort du cadre et autour tournent tous ceux qui le connaissent plus ou moins.

Une belle réussite agrémentée par ce roman choral où chacun raconte son présent, son avenir, son passé et aussi ce qu’il faisait au moment du meurtre. Mais ce n’est pas l’axe de ce livre car très vite, on devine le coupable et naturellement, tout accuse Antoine mais forcément ce n'est pas Antoine et son pas de chance, Antoine et son existence de paumé et on s’aperçoit que même sans ce meurtre, il s’en passe des choses ici.

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Commentaire ajouté par julie35135 2024-11-18T01:00:29+01:00
Lu aussi

Bon et bien au moins je sais maintenant que je n'aime pas les romans chorals. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de répétition, qu'il y avait des longueurs.

Le dénouement est extrêmement long à venir (au dernier chapitre) et pour ma part, il fut plutôt déceptif.

Néanmoins, j'ai parfois trouvé ce roman touchant, surtout quand il y a des enfants qui rentrent en jeux.

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Bronze

L'auteur, le livre (360 pages, 2024) :

Olivier Adam s'est fait un peu le porte parole des anti-héros, des petites gens ordinaires en difficulté, des losers en tout genre, des handicapés de la vie, "tous ces gens que personne ne voyait jamais, à qui on ne prêtait jamais vraiment attention".

C'était lui en 1999 l'auteur de Je vais bien, ne t'en fais pas dont Philippe Lioret tira un si beau film en 2006.

Avec Il ne se passe jamais rien ici, l'auteur breton se fait un temps savoyard pour décortiquer la vie provinciale au bord du lac d'Annecy. Hors-saison.

Une intrigue qui se partage entre analyse sociale et secrets de famille.

Le pitch :

Un petit village de province où tout le monde se connait (trop).

Antoine est l'archétype du loser qui va de petit boulot en galère et qui vit encore aux crochets d'une figure paternelle haïe.

Une soirée trop arrosée au Café des Sports : c'est la seule distraction du coin, hors saison.

Antoine raccompagne Fanny, son ex-petite amie, jusqu'en bas de chez elle.

Le lendemain, Antoine se réveille avec la gueule de bois : le corps de Fanny a été retrouvé flottant sur la rive du lac.

♥ On aime :

• On aime retrouver le décor qui sied à tout bon roman noir où l'on sait d'avance que ça va très mal finir : la fille trop jolie, le gars un peu paumé, quelques personnages vaguement inquiétants (un dentiste violent, un père castrateur, ...), tous réunis dans un lieu propice au huis-clos.

Le lecteur se retrouve enfermé avec eux dans ce petit village au pied des montagnes où, hors saison, le Café des Sports est la seule et unique distraction des gens du coin qui errent de petit boulot en petite galère. Rares sont ceux qui tirent leur épingle du jeu dans ce bled où tout le monde se connait depuis toujours, où tout le monde a plus ou moins couchaillé avec tout le monde, ambiance étouffante garantie.

• On aime la construction de ce roman choral (un style à la mode !) où chaque acteur y va de sa confession pour nous raconter ses tourments, voire même de sa déposition comme pour un interrogatoire de police, réel ou imaginé, face à un curieux flic (ou un flic curieux, ça marche aussi).

Cela nous donne une prose sèche, rapide, dans le style très "oral" du monologue (qui, pour tout dire, finit par lasser un peu à la longue).

• L'air de rien avec ce faux polar, Olivier Adam s'applique à retourner la carte postale touristique habituelle du lac d'Annecy : les lumières de la riviera brillent peut-être au loin mais ici le lac est d'une profondeur insondable sous l'inquiétante surface noire.

En choisissant soigneusement ses personnages, il va disséquer patiemment et consciencieusement toute cette micro-société provinciale, une véritable radiographie de la France rurale et ordinaire : chômage, galères et petits boulots, alcoolisme, handicap, sexisme et masculinisme, viol et féminicide, ...

• Et bientôt les secrets de famille, les tabous, les non-dits enfouis au plus profond des eaux du lac : les lacs sont souvent le décor de nombreux romans noirs !

Pour celles et ceux qui aiment les lacs et les montagnes.

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Commentaire ajouté par Matatoune 2024-05-21T21:26:26+02:00

Comme d’habitude, Olivier Adam s’inspire d’un artiste pour lui dédier ce roman choral, présenté sous forme d’une enquête parfaitement réussie. L’épigraphe est un hommage à l’artiste Jean-Louis Murat, trop rapidement disparu. Dans un petit village, près du lac d’Annecy, Olivier Adam y implante son nouveau roman dont le titre peut surprendre : « Il ne se passe jamais rien ici. »

Quelques bouts de l’histoire

Antoine commence ce roman choral. À près de 38 ans, il ne s’est toujours pas « rangé », trop fragile dit sa grande sœur, trop feignant pense son père, trop peu fiable disent les commerçants qui l’ont déjà employé.

Il vit dans le studio de ses grands-parents, au troisième étage d’un immeuble de locations saisonnières où son père l’a sommé de se faire le plus discret possible. Son père, il semble le fuir, trop à lui poser de question, lui, le conseiller municipal. Sa mère est diagnostiquée d’un Alzheimer précoce. Son frère n’est plus son confident depuis longtemps, et sa grande maison trône fièrement au-dessus du lac.

Antoine travaille avec Alexandre, son ami d’enfance, ces temps-ci, comme aide brocanteur. Sa grande sœur et son beau-frère tiennent un hôtel au bord de la faillite. Marlène est son ex avec Nino. Depuis peu elle lui laisse le voir bien qu’il ne peut plus payer la pension alimentaire.

Seulement, un matin, le corps d’une femme est retrouvé au bord de l’eau ! Le suspense monte jusqu’à la confirmation de l’identité de ce féminicide. Antoine est la dernière personne A l’avoir vu vivante. De plus, tout le monde connaissait leur relation tumultueuse.

Enquête prétexte

Olivier Adam n’est pas un auteur comme les autres. À travers tous ses romans, c’est la France de ceux dont on ne parle pas, de ceux qui traînent leurs difficultés au fil de leur vie. Devenus héros de romans, ils forment au fil de ses pages, une sorte d’armée d’ombres contemporaines.

Au trois-quarts de ce roman, tout craque ! Les tourismes partis, le village vit en autarcie. Seulement, la perfection n’existe pas, malgré les efforts de certains. Les secrets, les comme-ci font éclater les apparences.

La critique sociale d’Olivier Adam est acerbe, brute et fine. La violence n’est pas uniquement celle qui tue, elle est larvée et insidieuse. Arme de destruction passive, car arme du paraître, employée par ceux qui veulent se distinguer du groupe.

Inès la subit, elle qui dérange avec son handicap, qu’on ne nomme pas. Caché, il semble ne pas exister ! Pourtant, tout le temps, elle subit les assauts de cette violence insidieuse.

Fils d’une mère arabe, le policier de l’enquête subit le racisme presque ordinaire, lancinant. Il devient émergeant rapidement pour le faire taire et lui montrer qui a le pouvoir.

Mais, Antoine reste la principale victime ! Celui que tout désignait, sans présomption d’innocence, est accusé. Ici, les préjugés, les jugements hâtifs, la rumeur va finir de détruire un homme pas tout à fait armé pour affronter la dureté du monde.

Roman noir excellent !

L’écrivain brosse le portrait d’un homme loin des stéréotypes de masculinité dominants : celui qui affiche sa force, s’accroche au pouvoir, exprime la nostalgie du passé, refuse de faire des erreurs ou de douter, et reste influencé par son histoire. Néanmoins, Olivier Adam ne prône pas la révolution, laissant les plus faibles se plier devant les plus forts.

Ce roman « parce qu’il n’y a que là que l’on parle vraiment de la vie. Pas des actualités, mais de la vie. Pas d’un sujet, mais de la vie » est l’occasion pour Olivier Adam de nous décrire notre monde, sans concession, sans fioriture, juste comme il est ! Et dans Il ne se passe jamais rien ici, il nous signifie que ce féminicide et l’évolution que subit Antoine ne changeront nullement la face du monde. Chacun retourne à son théâtre d’apparence. Juste notre niveau de conscience en est éveillé.

En bref, un excellent roman noir !

Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/05/21/olivier-adam-il-ne-se-passe/

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Date de sortie

Il ne se passe jamais rien ici

  • France : 2024-05-01 (Français)

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